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Sur le vif - Page 636

  • Le Passage

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    Sur le vif - Jeudi 29.03.18 - 08.01h

     

    Cette élection 2018, je l'aurai vécue d'en bas, avec ces 104 candidats de Visages de Campagne. Au milieu d'eux, et de plein d'autres. En phase avec la réalité de leurs préoccupations. Loin des états-majors.

     

    Passionné de politique depuis décembre 1965, lecteur de milliers de livres d'Histoire (France, Allemagne, Suisse, Balkans, Proche-Orient), habité par le destin allemand depuis Luther jusqu'à nos jours, dont j'espère bien parachever un jour l'Histoire politique, littéraire et musicale, je viens d'apprendre beaucoup, en quelques semaines, sur l'engagement citoyen.

     

    Je n'oublierai pas ces 104 rencontres, qui s'ajoutent aux milliers d'autres, depuis des années, devant des micros ou des caméras.

     

    Il ne faut pas croire que j'en sors indemne. La parole humaine, échangée avec confiance, c'est un chemin vers le salut. Martin Luther, l'homme qui a réinventé la langue allemande en traduisant la Bible autour de 1522, travaillant sur le sens de chaque mot, que nous dit-il d'autre, au fond ?

     

    La parole nous marque. En nous, elle s'imprime. L'autre événement universel, juste avant Luther, n'est-il pas justement Gutenberg ?

     

    Il me faut maintenant livrer d'autres combats.

     

    À trois jours d'un moment de lumière et de libération, que l'Ancien Testament nous décrit déjà comme un "Passage", et qui représente pour moi l'une des clefs du mystère de la vie, je vous adresse mon salut.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Lucidité, SVP !

     

    Sur le vif - Mardi 27.03.18 - 06.37h

     

    Campagne TG contre Anne Emery-Torracinta : qui est derrière ?

     

    Qui a intérêt à dynamiter le DIP, pour mieux arriver en sauveur, dans quelques semaines, et le reprendre en mains ?

     

    Telles sont les vraies questions politiques du moment.

     

    La politique doit être lue et décryptée, en campagne électorale, en fonction des lois de la guerre, dans toute leur férocité. Et non en gardant naïvement le nez sur les providentielles "affaires" qui, comme par hasard, surgissent les unes derrière les autres, en orgues de Staline, toujours pointées dans la même direction, à l'approche de l'échéance.

     

    Se refuser à cette métalecture, c'est faire le jeu des torpilleurs.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Mai 68 : Cantique de la Nostalgie

     

    Sur le vif - Samedi 24.03.18 - 11.18h

     

    La complaisance avec laquelle les médias, un demi-siècle après, nous parlent de Mai 68, sans la moindre dimension critique face à ce mouvement, nous prouve, mieux que tout, à quel point les ultimes reliques de l'esprit de Mai s'accrochent encore à ceux qui détiennent le pouvoir dans nos journaux.

     

    L'idée même que puisse exister une lecture critique de Mai 68 (qui, de son côté, nous aboyait son droit à la critique universelle), semble totalement échapper à ces éternels nostalgiques d'une jeunesse déjà si lointaine.

     

    Personne pour parler de l'échec politique immédiat du mouvement de Mai, qui prétendait pourtant au statut révolutionnaire, mais n'aura été que l'incantation éruptive - et rêvée - d'un printemps.

     

    Une Révolution, ce n'est pas cela. C'est le renversement, confirmé sur la durée, des forces sociales. Au final, pour des années, Mai 68 n'a fait, au contraire, que renforcer la droite économique et patronale en France : ce furent, de 69 à 74, les très tranquilles années Pompidou, l'ex-banquier de chez Rothschild, s'empressant de jeter aux orties les remarquables projets gaullistes de participation dans les entreprises (Louis Vallon, René Capitant, etc.).

     

    Ces choses-là, dans les rétrospectives du demi-centenaire, qui les dit ? Aurons-nous droit, jusqu'à l'éternité, à l'interminable Cantique de la Nostalgie, celui d'une génération désespérément agrippée aux illusions perdues de sa jeunesse ?

     

    Pascal Décaillet