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Sur le vif - Page 26

  • Marc Bloch au Panthéon !

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    Sur le vif - Samedi 23.11.24 - 13.10h
     
     
     
    J’apprends à l’instant que Marc Bloch ira au Panthéon ! Il semble qu’Emmanuel Macron l’ait annoncé à Strasbourg, à l’occasion du 80ème anniversaire de la Libération de la capitale alsacienne.
     
    Marc Bloch au Panthéon, c’est une grande et belle nouvelle. J’ai lu au moins cent livres sur les six semaines comprises entre le 10 mai et le 22 juin 1940. La défaite de la France. La plus grande défaite de son Histoire. Militaire, mais tellement au-delà d’un simple revers des armes ! Défaite morale ! Défaite existentielle. Chute vertigineuse.
     
    Sur ces cent livres que j’ai lus, en français comme en allemand, « L’étrange défaite », de Marc Bloch, est le meilleur. Il est un diagnostic impitoyable, de l’intérieur (Marc Bloch, 54 ans, vétéran décoré de la Grande Guerre, était officier d’état-major dans une division), de la désorganisation du commandement français, face à la plus foudroyante offensive de l’Histoire militaire. Le courage des soldats français n’est absolument pas en cause. Mais la déroute des élites !
     
    Marc Bloch. Cet homme d’exception, grand historien, fondateur de l’Ecole des Annales avec Lucien Febvre au début des années vingt, officier des deux guerres, patriote, sera assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.
     
    « L’étrange défaite », l’un de mes livres de chevet depuis quatre décennies, est un chef d’œuvre. Il devrait être lecture obligatoire dans toutes les écoles. Sa rigueur d’analyse, sa puissance de lucidité, rappellent les passages les plus pénétrants de Thucydide, il y a 25 siècles, dans sa Guerre du Péloponnèse.
     
     
    Pascal Décaillet
  • Impôt auto : le Parlement ne songe qu'à sauver sa peau !

     
    Sur le vif - Jeudi 21.11.24 - 23.01h
     
     
    Je viens de suivre l’intégralité du débat sur le pataquès de l’impôt auto, au Grand Conseil.
     
    Trop de gesticulations, pas assez de clarté. Aucune unité de mouvement. Au final, seule s’impose la fausse solution du PLR, échelonnant le paiement sur un semestre.
     
    C’est un emplâtre sur une jambe de bois. Il fallait aller beaucoup plus loin, et abroger la loi en vigueur. Tout recommencer à zéro.
     
    Une solution molle, juste destinée à sauver la face du pouvoir en place et de l’administration, ne résout rien.
     
    Le Parlement, ce soir, nous a juste fait une démonstration d’auto-immunité consanguine.
     
    Le peuple, très en colère, ne sera pas dupe. Il fera savoir sa révolte par d’autres moyens.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les petits, on les méprise. Les nababs, on les courtise !

     
    Sur le vif - Mercredi 20.11.24 - 13.56h
     
     
    Depuis 19 ans que je suis entrepreneur, ma vie a changé. Le quartier où se trouve mon bureau, dans la zone industrielle de Carouge, est truffé de petits artisans, entrepreneurs, indépendants, tous métiers confondus. Ce sont ces gens-là, depuis 19 ans, que je fréquente, que je rencontre, avec qui je bavarde, au coin de la rue. Eux, et pas mes pairs. Pas des journalistes, surtout pas ! Pas des intellos. Juste des bosseurs, qui font tourner leur boîte.
     
    Je viens d'en rencontrer un, il y a une trentaine de minutes. Lui et son entreprise vont devoir déménager, à cause du PAV. On les a avertis qu'ils allaient devoir dégager, alors qu'ils sont là "depuis plus d'un siècle". Aucune autre précision. Le bleu total. Voilà comment l'administration traite les gens qui se lèvent le matin, pour faire vivre l'économie genevoise. Les petits, on les méprise. Les rupins des multinationales, on les courtise. Ce cirque me donne la nausée.
     
    Quant à moi, je continuerai, plus que jamais, dans mes débats, mes éditos, mes commentaires, à traiter les VRAIS PROBLÈMES DES GENS, qui sont de fins de mois et non de fin du monde, qui touchent le concret de la vie, l'industrie, le pouvoir d'achat, la santé, le logement, la pression fiscale à Genève. Le wokisme, ou même d'ailleurs l'anti-wokisme, je laisse à d'autres.
     
    J'ai mieux à faire. Plus concret. Plus urgent. Plus réel.
     
    Je vous salue.
     
     
    Pascal Décaillet