Sur le vif - Mardi 18.06.24 - 16.09h
La droite nationale et souverainiste n'a de chance de réussite, et n'a d'ailleurs de sens, que si elle est profondément populaire et sociale. C'est mon credo, depuis toujours, lisez mes textes.
Si une telle droite, aux portes du pouvoir, pour faire la différence et glaner d'ultimes voix, devait s'acoquiner avec la droite libérale, européiste, internationaliste, qui est son ennemi de toujours, alors ce serait pour elle, avant même d'accéder aux affaires, le début de la fin.
Dans toute l'Europe, les camps doivent être clairs. D'un côté, les souverainistes, qui doivent être nationaux, profondément populaires et sociaux, au service des plus faibles, soucieux de cohésion nationale. Ca passe par un certain sens de l'Etat, de son rôle redistributeur, de ses capacités d'arbitrage, bref une forme de radicalisme. De l'autre, les mondialistes libéraux, dont on a vu depuis trente ans les brillants résultats : ils ont détruit l'idée de nation, aboli les frontières, délocalisé l'industrie, délaissé l'agriculture, abandonné leurs paysans. C'est cela que vous voulez ?
Non, toutes les droites ne se valent pas. Oui, la famille des droites est riche d'infinies nuances. A l'heure des choix décisifs, celui qui vote pour l'une ne peut décemment voter en même temps pour l'autre. La démocratie exige la clarté.
Pascal Décaillet