Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 19

  • Et l'enfant perdu se bricola une nouvelle digue !

     
    Sur le vif - Lundi 08.07.24 - 00.001h
     
     
    Souveraineté nationale. Souveraineté industrielle. Fin des délocalisations. Souveraineté agricole. Respect des paysans. Protectionnisme industriel et agricole. Respect de l’environnement. Régulation draconienne des flux migratoires. Retour à la nation, comme unité de référence. Cohésion sociale. Respect des ouvriers. Pouvoir d’achat.
     
    Ce sont là les nécessités vitales de la France. Le reste, les hystéries verbales des Parisiens sur les chaînes privées (toutes, je dis bien toutes), le micmac de Macron pour se maintenir encore quelques mois, tout cela c’est du blabla.
     
    Un message très fort a été donné par le peuple français aux européennes, puis au premier tour des législatives. Le système pourri des alliances, totalement contre-nature, de deuxième tour, a permis au pouvoir en place de se bricoler un répit, aussi dérisoire que méprisable.
     
    Tout le macronisme, depuis sept ans, n’est que le constant bricolage d’un répit, pour permettre à l’Ancien Monde, libéral, libre-échangiste, européiste et mondialiste, de survivre encore un peu.
     
    Tout le macronisme n’est qu’une Ligne Maginot, une Muraille de Chine, contre la puissance inexorable du réel : la montée du sentiment national, l’aspiration des peuples d’Europe à prendre en mains directement leurs destins.
     
    Cette montée de la nation n’a de sens que si elle s’accompagne d’une puissante aspiration à la justice sociale. Sans cohésion à l’interne, pas de nation.
     
    Le libéralisme mondialiste des trente dernières années, dont Macron est un enfant perdu, doit être éradiqué, avec la dernière énergie. Nos pays ont besoin d’une économie forte, dynamique, imaginative, tournée vers le marché intérieur, au service du peuple, de son épanouissement, et non au profit de quelques-uns.
     
    La France, grande nation façonnée par un État fort, doit redevenir l’emblème de cette cohésion sociale, comme elle le fut entre le 25 août 44 et le 20 janvier 46, à la Libération, dans le Gouvernement provisoire, volontariste et inspiré, de Charles de Gaulle.
     
    Macron, l'enfant-roi dans son palais des glaces, l'enfant perdu du libéralisme mondialiste, se bricole une nouvelle digue, triste destin, triste dessein !
     
    Un jour ou l’autre, le printemps des peuples aura raison de la Muraille de Chine.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Joséphine, la radio, le temps qui passe

     
    Sur le vif - Dimanche 07.07.24 - 11.56h
     
     
    Je n'ai écouté, dimanche dernier et ce matin, que les deux premiers épisodes, mais je puis déjà l'affirmer : la Série d'été de la RSR sur Joséphine Baker est absolument remarquable. Tout comme l'avait été, il y a quelques années, celle sur François Hardy.
     
    Remarquable, pourquoi ? D'abord, pour ses qualités radiophoniques intrinsèques, où le récit se mêle à la musique, le passé au présent, les rythmes alternent, le verbe évoque, c'est cela l'essence même de la radio.
     
    Remarquable surtout, parce que les deux premiers épisodes de cette Série font appel à l'Histoire, bien avant la naissance de Joséphine. Et là, enfin, cette grande connaisseuse des Etats-Unis qu'est Nicole Bacharan peut montrer, tellement plus qu'en trois minutes d'interview formatée sur Trump ou sur Biden, toute l'étendue de sa compétence et de sa passion pour l'Amérique.
     
    L'Histoire de l'esclavage aux Etats-Unis. Avant, pendant et après la Guerre de Sécession, un esclavage de facto maintenu, des décennies après l'abolition, après Lincoln. L'esclavage dans le Missouri. La séparation des Noirs et des Blancs, partout dans l'espace public. Les lynchages. Ce qui demeure de tout cela, en ce 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri), lorsque Joséphine vient au monde.
     
    Plus que tous les autres, la radio est le média du temps qui passe. Ce que les historiens appellent diachronie, la perception du réel dans sa durée. On dirait, pour un peintre, la vision dans l'espace, le champ, la perspective. Par la culture du locuteur, sa passion historique, le choc du verbe et des sons, la radio met en ondes l'Histoire avec une ductilité qu'aucun autre média n'égale. Cette Série, prometteuse comme l'aube d'un été, en est un vivant exemple.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Souveraineté, protectionnisme, pouvoir d'achat : on n'échappera pas à ces thèmes!

     
    Sur le vif - Vendredi 05.07.24 - 14.49h
     
     
    Souveraineté politique. Souveraineté industrielle. Souveraineté agricole. Protectionnisme économique. Régulation de l'immigration. Pouvoir d'achat. Tout, en France, se joue autour de ces idées-là, qui sont puissamment montantes. Comme partout en Europe.
     
    Des idées, bon sang ! Pas le Carnaval des Animaux politiques dont nous gratifient les médias français. On en a MARRE de voir défiler ces visages, ces égos, ces beaux parleurs, tous partis confondus, je dis bien TOUS.
     
    Quel que soit le résultat dimanche soir, la France devra travailler sur les bases de ces idées-là. Soit avec le RN à Matignon. Soit sans lui, parce que Macron aurait réussi à survive encore un peu en bricolant une coalition. Peu importe, au fond !
     
    Tiens, je gage que, si Macron survit, il n'aura de cesse de s'inspirer des thèmes brassés par le RN. En les adoucissant certes, pour la forme. Oui, il s'occupera de souveraineté. Oui, il s'occupera de protectionnisme. Oui, il s'occupera de pouvoir d'achat. Cet homme-là, intelligent, est un piqueur d'idées. En politique, ça n'a rien de péjoratif, si c'est sentir les besoins profonds d'un peuple.
     
    Souveraineté. Protectionnisme. Retour à la nation comme espace de référence, ce qu'elle est depuis 1792, et n'aurait jamais dû cesser d'être. Donner enfin la voix au peuple directement sur les thèmes, et pas juste pour choisir des "représentants". Si Bardella est empêché de le faire, Macron ou un autre le fera. Tout simplement, parce qu'une masse montante du peuple français, à droite comme à gauche, le veut.
     
     
    Pascal Décaillet