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Sur le vif - Page 22

  • Non la même langue, mais le même langage

     
     
    Sur le vif - Jeudi 24.07.25 - 12.13h
     
     
     
    La Suisse, plus que jamais, doit s'occuper d'elle-même. De son peuple. De sa souveraineté. De son industrie, qu'elle doit d'urgence relancer, réinventer. De son agriculture. De ses paysans, tellement indispensables à notre autonomie alimentaire. De ses retraités. De ses malades. De l'emploi de ses jeunes. De sa cohésion sociale, sans laquelle le pays n'existerait simplement pas.
     
    Qu'elle accomplisse, en absolue priorité, ces tâches primordiales, plutôt que se croire obligée de participer à l'universel caquetage sur l'état du monde. Il y a un pays que je ne supporte plus, et ce pays ça n'est pas la France, dont les provinces sont dotées de tant de qualités, non ce pays, comme le chante Joséphine, c'est Paris. Insupportables médias privés parisiens, TOUTES TENDANCES POLITIQUES CONFONDUES. Insupportables jacasseurs, démonstrateurs, ratiocineurs, beaux parleurs, ne connaissant, pour la plupart, aucun sujet en profondeur. A l'image de ces ineffables généraux de chez Darius, qui pérorent à n'en plus finir sur l'Ukraine ou sur le Proche-Orient : des tonnes de salive pour zéro message final. Le sommet de l'arrogance parisienne, celle qui synthétise tout, sans rien connaître vraiment.
     
    La connaissance, oui : c'est la clef de tout. Je vous encourage à cheminer vers la langue, en apprendre quelques-unes en plus de la vôtre, tenez je vous recommande le grec, l'allemand ou l'italien, idéalement l'arabe. Je vous encourage à la lecture. Je vous encourage à l'insatiable et universelle curiosité. Que votre esprit soit ouvert, que les musiques et les poèmes du monde vous emplissent.
     
    Faire chemin vers la connaissance, ça n'est pas s'égarer, encore moins se perdre. C'est demeurer sur l'essentiel. Et l'essentiel, pour moi, ne réside pas dans un universel abstrait. Mais dans la considération, en profondeur, et parfois même en immobile extase, de chaque fragment de vie, en particulier. Alors, peut-être, chacun de nous, acceptant ses différences et le fractionnement du monde en une infinité de particules, se mettra à parler, non la même langue, mais le même langage.
     
     
    Pascal Décaillet
     
     

  • Le mot NON ne m'a jamais fait peur

     
     
    Sur le vif - Vendredi 18.07.25 - 07.10h
     
     

    Fragiles et peu fiables depuis le début, les prétendues « mesures de protection salariale » pour les travailleurs suisses, dans l’accord CH-UE, vacillent. C’était tellement prévisible.
     
    Quand un traité respire le double langage, pour ne pas user d’un autre mot, on le refuse. Aux syndicats de notre pays de montrer si, oui ou non, ils défendent, en absolue priorité, nos travailleurs nationaux. Au peuple suisse, le jour venu, de prendre ses responsabilités.
     
    Citoyen de ce pays, je prendrai les miennes. Le mot NON ne m’a jamais fait peur.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Maintenant, ça suffit : retour immédiat à la FM !

     
     
    Sur le vif - Vendredi 11.07.25 - 15.39h
     
     
    La RTS, dont le directeur est omniprésent, tel un Big Brother, ces jours, dans la presse romande, a donc perdu un quart de son auditoire depuis l'abandon de la FM, le 1er janvier 2025. C'est une chute considérable, sans précédent.
     
    Une quantité impressionnante d'auditeurs n'ont pas jugé bon de se mettre à l'ineffable DAB+. Dans leur voiture, ils ont gardé leur récepteur FM. C'est mon cas : je ne capte plus la radio RTS, je le regrette, mais j'écoute avec ravissement France Musique, ce que je fais d'ailleurs depuis l'âge d'environ douze ans.
     
    Les mêmes auditeurs n'ont pas jugé bon de jeter leurs bon vieux transistors FM (j'en ai longtemps eu quasiment un par pièce, chez moi, en pur drogué du média radio). Ils n'ont plus la RTS, ils demeurent fidèles à la FM. Là aussi, pour ma part, j'écoute France Musique, France Culture, et les grands journaux de France Inter. On peut parfaitement vivre comme ça.
     
    On peut vivre, oui. Mais c'est profondément dégueulasse. La redevance, nous la payons. La vie politique suisse, à laquelle je me consacre depuis quarante ans, et que je crois avoir toujours fait vivre, là où j'étais, là où je suis encore, avec une certaine énergie et une certaine ferveur citoyenne, nous l'aimons. La Suisse, nous l'aimons. Nos cantons romands, leur vie économique, culturelle, sportive, nous les aimons. Nous refusons juste de sacrifier sur l'autel du DAB+. Parce qu'il y a quelque chose, dans cette contrainte économique, pistolet sur la tempe, qui pourrait, un jour ou l'autre, sentir le roussi. Quelque chose de possiblement panaméen dans les réseaux d'intérêts, avec une forte odeur d'intérêts financiers. Un tel risque, en tout cas, doit être évité.
     
    Alors ? Alors, il faut commencer à parler sérieusement. Virer les apparatchiks de l'inutile OFCOM, supprimer d'ailleurs cet office de fonctionnaires fédéraux n'entendant strictement rien aux enjeux des médias. Exiger le retour, sur l'ensemble du territoire suisse, de la FM. Il faut accomplir tout cela par un geste politique fort. Il ne s'agit pas de simples enjeux médiatiques. Non, il s'agit d'enjeux citoyens.
     
    Nous sommes citoyennes et citoyens de ce pays que nous aimons. Nous voulons le maintien de la FM, y compris pour la SSR. C'est un support extraordinairement efficace, dont la légèreté convient à merveille au média radio. Il offre des garanties de sécurité, de souveraineté médiatique en cas de conflit, autrement puissantes que celles du DAB+, dont nul ne connaît exactement les intérêts financiers, ni les possibilités de détournement par un puissance hostile.
     
    Il faut revenir à la FM. Chasser les incapables qui ont placé les Suisses dans l'obligation d'investir dans le DAB+. Assurer notre souveraineté. Choisir la liberté, pas l'asservissement à un support peu fiable, qui pourrait un jour nous trahir.
     
     
    Pascal Décaillet