Sur le vif - Jeudi 22.05.25 - 18.14h
Alberto Velasco, de la première à la dernière seconde de son année de fonction, a été un excellent Président du Grand Conseil. Je l'ai salué chaleureusement il y a un an, je le salue à nouveau ce soir, tout en adressant mes félicitations à Ana Roch, qui lui succède.
Excellent, pourquoi ? Parce qu'il a su demeurer au-dessus de la mêlée. Jamais il n'a favorisé l'un des siens, bien au contraire. Il a toujours eu, dans la prise de parole, la hauteur et le sens de l'intérêt général qui le caractérisent.
Alberto est, profondément, un républicain. Il a le sens de l'Histoire, de la dignité des institutions. Il sait que le Parlement est au service du peuple, et de lui-seul, il n'a aucun compte à rendre au gouvernement, dont il est l'organe de contrôle. A cet égard, le Président du Grand Conseil n'a aucune déférence particulière à rendre à un ministre, lorsque ce dernier s'exprime au sein du Parlement. Cette distance, Velasco l'a eue : il a servi le peuple, et lui-seul.
Quant à Ana Roch, femme d'engagement tous azimuts, personnalité compétente et sachant trouver des compromis, capable de discuter avec tous, dotée d'une capacité de travail de nature à impressionner l'entrepreneur que je suis, elle a largement l'envergure pour assumer cette fonction.
Pascal Décaillet