Sur le vif - Vendredi 21.10.22 - 09.29h
En aucun cas les contribuables, déjà tondus jusqu’à l’os à Genève, n’ont à financer « le virage vert des entreprises » ! La politique de Mme Fischer, c’est tenter de plaire aux entrepreneurs en puisant dans l’argent du peuple. C’est inadmissible. Et c’est à combattre politiquement avec férocité. Que les magistrats financent leurs rêves de réélection autrement qu’avec nos deniers.
La prochaine grande secousse sociale en Suisse, digne de novembre 1918, viendra des classes moyennes laborieuses, ceux qui triment et ne peuvent rien garder pour eux, parce que l’Etat-Moloch leur fauche tout. Les petits indépendants, par exemple.
Il nous faut élire, dans la prochaine équipe gouvernementale, sept personnes économes, prudentes, respectant chaque centime du contribuable, connaissant l’entreprise. Soucieuses de l’environnement, oui, mais qui nous lâchent les baskets avec leurs rêves mégalomanes et délirants de milliards du peuple investis dans le miroir aux alouettes de la « transition verte ». Le Veau d’or moderne. On veut créer à Genève les conditions d’une nouvelle Affaire Stavisky ?
L’Etat, oui. Sans État, c’est la jungle, la loi du plus fort. Mais un État recentré sur ses missions régaliennes. Pas un voleur de l’argent du peuple, pour le dilapider dans un Monopoly de démagogie futuriste.
En deux mots : flambeurs, raus !
Pascal Décaillet