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Sur le vif - Page 126

  • EXCLUSIF : la réaction du Ministre

     
     
    M. Dal Busco : "De grâce, Messieurs, ne nous énervons pas ! Tout cela n'est qu'un lamentable malentendu ! Il a dû se produire une faute de frappe à l'Office cantonal des Transports (les scribes, de nos jours, sont si distraits). Quand nous parlons de 30 km/h en Ville, il s'agit, vous l'aurez tous compris, de VITESSE MINIMALE. Si vous roulez moins vite, vous risquerez en effet une amende. Pour entrave à la fluidité publique. Les exceptions ne seront tolérées qu'en cas de certificat médical signé de la main de votre garagiste, d'expertise psychiatrique délivrée par le Vétérinaire cantonal, ou de recours au TF, dédicacé par Me Romain Jordan. For juridique : Bayreuth. Allons, Messieurs, oublions nos différends de queues de cerises, et roulons, pleins gaz, vers la paix des braves !"

  • Succession Maurer : homme, femme, aucune importance !

     
    Sur le vif - Lundi 17.10.22 - 13.42h
     
     
    L'idée qu'il faille absolument une femme à, l'UDC, pour se porter candidate à la succession d'Ueli Maurer est le type même d'obsession n'existant que dans une certaine presse, en gros le Temps et la RTS, éternels créateurs de bulles d'opinion pour bobos urbains de centre-gauche. Et torturés jusqu'à la moelle par les élucubrations sociétales, par exemple la fixette sur le genre.
     
    La vérité, c'est que la question du genre, dans la succession Maurer, n'a strictement aucune importance. Si c'est une femme, c'est très bien. Si c'est un homme, c'est très bien. Il s'agit d'élire un membre - homme ou femme - du gouvernement fédéral de la Suisse. On l'espère compétent, clairvoyant, soucieux du bien public et des intérêts supérieurs du pays.
     
    A cela s'ajoute une chose. Si l'Assemblée fédérale devait élire un homme alémanique en décembre, alors une femme romande serait bienvenue, le jour venu, pour la succession Parmelin. Vous n'en connaissez aucune ? Moi, si.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Député ou agitateur : il faut choisir

     
    Sur le vif - Jeudi 13.10.22 - 09.21h
     
     
    Un député de la République qui s’en va faire le piquet de grève est un homme qui n’a strictement rien compris à sa fonction.
     
    Un député se bat par l’échange d’arguments. Son arène : le Parlement. Dans cette enceinte, il doit tout pouvoir dire, à commencer par ce qui dérange les puissants. Cette fonction critique devrait, à Genève, s’exercer avec beaucoup plus d’acuité. Trop de députés sont les groupies de leur magistrat.
     
    Un député fait les lois. Le corps des citoyens peut certes les défaire par référendum, mais c’est rare.
     
    Un député respecte l’ordre institutionnel, celui que sa Chambre a elle-même tissé, au fil des décennies.
     
    La rue, les « actions » de désordre public, l’occupation massive de la chaussée, ça n’est pas, ça ne doit pas être le théâtre d’opérations d’un député. Ni son horizon d’attente. Ni son langage.
     
    Pour ceux qui ont fait du grec, la rue c’est le pléthos, la foule qui vocifère. Le député, c’est le démos. L’organisation de la Cité par la voie du vote. Celui des citoyens. Celui de leurs représentants. Bref, la civilisation.
     
    Député, c’est une fonction. Agitateur de Soviets locaux, à la façon bavaroise de 1918/1919, c’en est une autre.
     
    Les députés devraient lire l’Histoire, jour après jour, de la Révolution allemande, du 9 novembre 1918 (avant-veille de l’Armistice), jusqu’en 1923. Dans ces Allemagnes dévastées par les factions extrêmes, les combats dantesques entre Spartakistes et Corps-francs, manquait juste la dimension supérieure d’un État.
     
     
    Pascal Décaillet