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  • Le combat, toujours le combat !

     
    Sur le vif - Dimanche 21.11.21 - 17.00h
     
     
    Le retour de Cyril Aellen aux Finances, pour soutenir le rapport de majorité contre le projet de budget 2022 du Conseil d'Etat, est une excellente chose. Il sera opposé à trois rapporteurs de minorité, de gauche, lors du plénum décisif des 9 et 10 décembre.
     
    Les intérêts supérieurs de notre Canton ont tout à gagner à une parole politique claire, de gauche ou de droite. Une parole fondée sur l'honneur des engagements, la confiance envers les citoyens, la loyauté dans les positions, le respect de l'adversaire, ce qui n'exclut pas (loin de là !) l'extrême âpreté du combat.
     
    Le Canton n'a rien à gagner à des positions d'opportunisme, d'atermoiement, d'intérêts particuliers, sous prétexte que l'on se place (d'office !) au "Centre de l'échiquier". Un coup à gauche, un coup à droite : on fait parfois les votes, on jouit d'être le parti charnière : où est la cohérence, où est l'honneur ?
     
    Genève a besoin de députés comme Cyril Aellen. Besoin de positions claires. La politique, c'est le choc des antagonismes. On commence par se battre, après éventuellement on discute. Parce que je suis, pour ma part, totalement inapte à cet "après", je ne fais pas de politique. Je ne supporte pas la négociation.
     
    La politique ? Mais non ? C'est la vie, toute la vie, qui est ainsi : un combat, encore un combat, toujours un combat.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Eric, ce cher cousin

     
    Sur le vif - Vendredi 19.11.21 - 16.57h
     
     
    La Tribune de Genève est beaucoup plus forte que je ne l'imaginais. Dans son édition d'aujourd'hui, elle me prête des liens, de l'ordre d'un "cousinage" intellectuel, avec Eric Zemmour. Elle m'apprend, sur moi-même, sur le façonnement de ma philosophie politique, sur mes racines historiques et spirituelles, sur mes milliers de lectures depuis l’adolescence, des choses que j'ignorais.
     
    Elle est très forte, la TG, parce que je n'ai, depuis de longues années, pas dit ni écrit un seul mot sur Eric Zemmour. Cela doit faire une décennie, à vue de nez.
     
    Elle est infiniment forte, la TG, parce que, depuis le début de la campagne médiatique fracassante de Zemmour, fin août de cette année, j'ai continué à ne pas dire un seul mot, pas écrire une seule ligne, sur ce confrère. Je ne lui ai pas consacré une seule seconde d'émission. Je n'ai pas prononcé son nom.
     
    Alors, quoi ? J'aurais infiniment de choses à dire, vous vous en doutez. Un accord profond sur les notions de nation, de communauté d'appartenance, de rapport à l'Histoire, à la langue, à la culture. Mais, tout autant, un désaccord viscéral lorsque, par exemple, il dit que "L'Islam et l'islamisme, c'est la même chose".
     
    Je n'aime pas, lorsqu'il parle de l'Islam. Je n'aime pas, lorsqu'il introduit dans la nation des prédominances d'ethnies. Je n'aime pas, lorsqu'il remue inutilement les cicatrices récentes de l'Histoire de France pour diviser. Je pense connaître aussi bien que lui l'Histoire de France, auxquelles s'ajoutent - me concernant - celles de l'Allemagne et de la Suisse.
     
    Il y a, entre lui et moi, des zones de convergence, mais aussi de puissantes divergences. Il faudrait que j'y revienne largement, point par point. Je n'ai, pour l'heure, pas jugé bon de le faire. Pourquoi devrais-je me définir par rapport à un tiers ? Je préfère m'occuper, infatigablement, des vrais problèmes de mes compatriotes suisses.
     
    Mais je félicite la Tribune de Genève, plus lucide que moi sur mon être profond, de m'avoir révélé la généalogie miraculeuse d'un "cousinage".
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Genève est à gauche !

     

    Commentaire publié dans GHI - 17.11.21

     

    Il faut être très clair : Genève est désormais à gauche. Elle l’est jusqu’au printemps 2023, fin de législature, voire au-delà, si la droite ne parvient pas à renverser la vapeur aux prochaines élections.

     

    A gauche, au gouvernement. Depuis l’élection complémentaire de ce printemps : deux socialistes, deux Verts, c’est déjà une majorité claire. Sans compter un magistrat PDC qui a aligné sa politique de mobilité sur la doxa Verte. Au Conseil d’Etat, l’affaire est donc classée. Et le déficit ! Et la dette ! Et six milliards pour la « transition écologique » ! Que du bonheur.

     

    Mais Genève, ne nous y trompons pas, est aussi, de facto, à gauche dans les rangs du Grand Conseil. Oh certes, la majorité élue en 2018 est clairement à droite. Mais les choses n’ont cessé de glisser, pendant la législature : si l’UDC et le PLR sont droits dans leurs bottes, comme en face d’eux la gauche, le PDC et le MCG en revanche ne cessent de fluctuer. Aucune ligne claire. Des alliances opportunistes, en fonction d’intérêts à court terme. Une jouissance très « Quatrième République » à s’ériger en arbitres des majorités, ces partis-charnières dont tout dépend. Dans le microcosme parlementaire, c’est sans doute très vivifiant. Mais il n’est pas sûr que l’intérêt supérieur du Canton en sorte gagnant.

     

    Le gagnant ? C’est la gauche ! Elle soutient ses ministres, le doigt sur la couture des pantalons. Elle profite des trahisons dans l’autre camp. Elle se frotte les mains. Et peut préparer sereinement les élections de 2023.

     

    Pascal Décaillet