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  • Ils se feront vite détester !

     

    Sur le vif - Vendredi 25.10.19 - 18.40h

     

    Une vague politique n'est jamais que l'effet lunaire d'un moment de grâce. Elle déboule, déferle, et puis un jour vient le reflux. De la vague poujadiste de 1956, en France, à la vague socialiste de 1981, ou la vague bleu horizon de 1919, ou celle de juin 1968, cette loi mécanique de la politique se vérifie, toujours.

    La vague Verte est là, c'est vrai. Encore faut-il relativiser : l'UDC demeure, de très loin, le premier parti du pays. Et seuls, les Verts ne pourront pas faire grand-chose.

    Mais enfin, ils sont là. Si la législature 2019-2023 consiste, pour eux, à se comporter comme des ayatollahs, imposer à tous leur vision d'Apocalypse, faire la morale au pays tout entier, négliger le social au profit du sociétââââl, taxer tous azimuts, punir, menacer, alors le reflux surgira beaucoup plus vite que prévu. Et les mêmes, envoyés à Berne cet automne suite à une campagne d'enfer, seront les premiers à se faire détester dans l'ensemble du pays. De leur stratégie 2019, on ne verra plus que la ficelle. De leurs discours, on ne déduira plus que l'aubaine d'avoir été les prophètes de la peur.

    La vague aura passé. La politique suisse demeurera. Avec ses fondamentaux : nécessité de cohésion sociale, respect entre parties du pays, besoin absolu de justice fiscale, souci des plus démunis. Cela s'appelle le social. C'est peut-être, ces jours, moins vendeur que le climat. Mais ce sont les valeurs auxquelles moi, je crois dur comme fer. Et je n'ai aucune intention, sous prétexte d'une marée de mode, d'en changer.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • PLR ou UDC : il faut choisir !

     

    Sur le vif - Vendredi 25.10.19 - 08.03h

     

    08.03h - Entre les deux candidats proposés en commun par les Jeunes PLR et les Jeunes UDC à Genève, il y a le fossé de la libre circulation, de nos relations avec l'Union européenne, de la notion de frontière, et donc finalement de la souveraineté de la Suisse, en tant que nation.

    Ce fossé est infranchissable. On ne peut être à la fois d'un côté, et de l'autre. Entre la Suisse du libre-échange et celle du protectionnisme, il faut choisir. Entre l'ouverture des frontières et le contrôle des flux migratoires, il faut choisir. Entre le cirage de pompes aux multinationales et le retour à une économie de proximité, au service des PME suisses, il faut choisir.

    Entre la mort des paysans suisses, à cause des Accords de libre-échange, et leur survie, il faut choisir. Entre la mise au chômage des travailleurs suisses à cause de la concurrence importée et sous-payée, et la préférence indigène, il faut choisir.

    Entre Céline Amaudruz et le candidat du PLR, il faut choisir.

    Dans leur louable souci de droite élargie, Jeunes PLR et Jeunes UDC veulent concilier l'inconciliable. Il existe une autre solution à droite : avoir le courage de choisir. Pour que le décompte des voix de chacun, au soir du 10 novembre, représente le nouvel indicateur, pur et cohérent, des rapports de forces au sein des droites genevoises.

    Oui, il faut avoir le courage de choisir. Quand, mais quand donc, l'UDC genevoise s'affranchira-t-elle de son vieux complexe d'infériorité, à la fois métayer et subalterne, avec le parti du libre-échange et des frontières grandes ouvertes ? Un parti qui ne cesse de la traiter en soubrette. Le 10 novembre, il ne faudra pas composer, mais trancher. Mettre fin au complexe du strapontin, ébloui par la lumière de la loge.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La vie des gens

     

    Sur le vif - Dimanche 20.10.19 - 10.25h

     

    Si la législature fédérale qui s'annonce n'empoigne pas, en absolue priorité, la question des classes moyennes, étranglées d'impôts et de taxes, alors la Suisse sera amenée à vivre des troubles sociaux de grande envergure, comme elle n'en a plus connus depuis novembre 1918.

    Ca n'est pas le prolétariat, depuis 230 ans, qui fait les Révolutions en Europe. Ce sont les classes moyennes, lorsqu'elles se sentent prises à la gorge, privées d'avenir, par un système qui les étouffe. Elles travaillent, on leur prend tout. La Ferme générale, incarnée aujourd'hui par les assureurs, se charge de leur arracher leurs ultimes plumes. Ne parlons pas de la détresse de certains de nos paysans.

    C'est cela, l'enjeu de la législature 2019-2023. En comparaison, savoir si le parti A pique trois points au parti B, ne relève que du Monopoly des factions, des ambitions fragmentées des uns et des autres.

    Pour ma part, observateur passionné de la vie et de l'Histoire politiques et sociales de mon pays, je passerai ces quatre
    prochaines années, si la vie m'est prêtée, à m'intéresser de toutes mes forces aux thèmes qui touchent en profondeur la vie des gens. Cela va des soins dentaires aux primes maladie, en passant par les retraites, le prix de l'essence, celui des denrées alimentaires, celui des médicaments.

    Le jeu des personnes et des chaises musicales, j'ai donné.

     

    Pascal Décaillet