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PLR ou UDC : il faut choisir !

 

Sur le vif - Vendredi 25.10.19 - 08.03h

 

08.03h - Entre les deux candidats proposés en commun par les Jeunes PLR et les Jeunes UDC à Genève, il y a le fossé de la libre circulation, de nos relations avec l'Union européenne, de la notion de frontière, et donc finalement de la souveraineté de la Suisse, en tant que nation.

Ce fossé est infranchissable. On ne peut être à la fois d'un côté, et de l'autre. Entre la Suisse du libre-échange et celle du protectionnisme, il faut choisir. Entre l'ouverture des frontières et le contrôle des flux migratoires, il faut choisir. Entre le cirage de pompes aux multinationales et le retour à une économie de proximité, au service des PME suisses, il faut choisir.

Entre la mort des paysans suisses, à cause des Accords de libre-échange, et leur survie, il faut choisir. Entre la mise au chômage des travailleurs suisses à cause de la concurrence importée et sous-payée, et la préférence indigène, il faut choisir.

Entre Céline Amaudruz et le candidat du PLR, il faut choisir.

Dans leur louable souci de droite élargie, Jeunes PLR et Jeunes UDC veulent concilier l'inconciliable. Il existe une autre solution à droite : avoir le courage de choisir. Pour que le décompte des voix de chacun, au soir du 10 novembre, représente le nouvel indicateur, pur et cohérent, des rapports de forces au sein des droites genevoises.

Oui, il faut avoir le courage de choisir. Quand, mais quand donc, l'UDC genevoise s'affranchira-t-elle de son vieux complexe d'infériorité, à la fois métayer et subalterne, avec le parti du libre-échange et des frontières grandes ouvertes ? Un parti qui ne cesse de la traiter en soubrette. Le 10 novembre, il ne faudra pas composer, mais trancher. Mettre fin au complexe du strapontin, ébloui par la lumière de la loge.

 

Pascal Décaillet

 

 

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