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  • L'intérêt supérieur de la nation

     

    Sur le vif - Samedi 19.10.19 - 10.54h

     

    Pendant toute cette campagne électorale, dès la rentrée du 26 août, j'ai mis l'accent, infatigablement, sur les thèmes suivants :

    * Cohésion sociale en Suisse, justice fiscale, solidarité entre générations, entre riches et pauvres, entre régions du pays.

    * Système de santé. Indispensables réformes.

    * Primes maladie, préoccupation no 1 de nos compatriotes.

    * Consolidation de notre système de retraites. Renforcement de l'AVS, fleuron de nos assurances sociales.

    * Statut des seniors. Solitude des personnes âgées. Nécessité de les garder à tout prix dans la communauté vivante qui est nôtre.

    * Formation et emploi des jeunes. Valorisation de l'apprentissage. Formation continue, toute la vie.

    * Absolue nécessité de protectionnisme pour notre agriculture et notre viticulture. Valorisation du terroir, souveraineté alimentaire, consommation locale, solidarité envers nos paysans.

    * Prix des médicaments.

    * Prix de l'essence.

    * Soins dentaires.

    * Classe moyenne, thème sur lequel j'ai multiplié débats, éditos, prises de position personnelles.

    * Étranglement fiscal de ceux qui travaillent. Notre système taxe beaucoup trop le revenu sur le labeur. La classe moyenne suisse étouffe ; un jour elle se révoltera.

    * Paperasserie et taxes, à n'en plus finir, pour les PME. Je sais de quoi je parle. Il en faut, du courage, de la persévérance, pour être entrepreneur.

    Tels furent, parmi d'autres, les thèmes que j'ai brassés, dans des débats ou des réflexions personnelles, dans la campagne. Sans me soucier des modes, ni des pressions. En radiographiant ce pays où je suis né, où je vis depuis six décennies, dont j’étudie et scrute l'Histoire et la sociologie politique depuis plus de 33 ans que je suis journaliste professionnel.

    J'ai privilégié les thèmes de la structure profonde du pays. J'ai écouté les souffrances de nos compatriotes. J'ai toujours privilégié le SOCIAL sur le sociétââââl.

    A partir de là, votez pour qui vous voulez. Pour ma part, je ne suis candidat à aucun poste politique, ne l'ai jamais été. La démocratie élective ne m'intéresse que moyennement, parce qu'elle met l'accent sur les personnes. Je lui préfère mille fois la démocratie directe, vivante, intégrale, parce qu'elle est centrée sur des THÈMES, d'intérêt public.

    Non pour faire triompher telle loge, tel parti, telle chapelle, telle coterie, telle faction. Mais pour servir le seul dessein qui m'intéresse comme citoyen : l'intérêt supérieur de la nation.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Les structures, on s'en fout !

     

    Sur le vif - Vendredi 17.10.19 - 05.47h

     

    Le DIP peut phosphorer tant qu'il veut sur les structures, regroupement X contre regroupement Y, tronc commun, modèle A contre modèle B, il suffit d'une affaire comme celle du C.O. Renard pour annihiler comme vaines toutes ces puissantes cogitations.

    L'enseignement a besoin de confiance, de sérénité, d'autorité. Le lien, magique, entre maître et élève, est la clef de toutes choses. Il y faut la passion de transmettre, du charisme (eh oui !), un don de soi, un humanisme dans l'approche du savoir.

    Là sont les enjeux, où la relation humaine est centrale. L'enseignement n'est pas une science. Tous ne sont pas égaux dans le don de communiquer. L'obsession structurelle des éternels réformateurs camoufle leur incapacité à saisir cet essentiel, aussi intime qu'invisible.

    Tant qu'éclateront des affaires comme celle du C.O. Renard, où des profs sont physiquement attaqués par des élèves, les discours sur les structures, et sur la énième réforme d'une machine à Tinguely, demeureront parfaitement inaudibles.

    Aucune table ronde, aucune commission inter-partis, aucune recherche de consensus pour s'assurer le succès d'un projet de loi, n'aura le moindre crédit, tant que l'autorité, la confiance, le respect, mais aussi la joie métaphysique de la transmission, ne seront pas au rendez-vous.

    Et ça n'est ni une question de nombre de postes, ni de dotations financières. Le DIP dispose largement des moyens. À lui de mettre de l'ordre dans ses structures, privilégier le front contre les états-majors, dégager des priorités, placer la relation humaine de transmission au centre de tout. C'est cela, la grande idée de l'école. Les structures, on s'en fout.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Weltwoche Nr 42 - Hölderlin, Handke !

     
     
     
    Kurz und klar, Donnestag, den 17.10.19 - 13.44 Uhr


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    Weltwoche von heute, Donnerstag, den 17. Oktober 2019 - Vier Seiten über Friedrich Hölderlin (250. Geburtstag am nächsten 20. März, 2020, und jetzt eine grandiose Biografie von Rüdiger Safranski, die ich so früh wie möglich lesen werde). Und zwei Seiten über Nobelpreis Peter Handke. An alle diejenigen, die sich für die deutsche Literatur interessieren, möchte ich diese Nummer 42 herzlich empfehlen !

    Pascal Décaillet

    PS - Eine Erinnerung, natürlich (wie könnte es anders sein ?), an meinen ehmaligen Professor Bernhard Boeschenstein (1931-2019). Von ihm - und niemandem anderen - hatte ich zum ersten Mal, Ende 1976, von Friedrich Hölderlin gehört. Dafür, auch für Paul Celan, bleibe ich diesem unvergleichbaren Germanist ewig dankbar.