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Liberté - Page 462

  • Trump et la confrérie

     

    Commentaire publié dans GHI - 26.08.20

     

    Les Démocrates américains pourraient – hypothèse, bien sûr – désigner un âne comme candidat à la Maison Blanche, la presse romande choisirait l’âne. Et elle roulerait pour lui, tambour battant, dans le seul but d’accomplir son dessein, depuis quatre ans : voir Trump à terre.

     

    En 2016, pendant toute la campagne, nos braves éditorialistes ont passé leur temps à démolir le candidat Trump. Début novembre, le pestiféré a eu le mauvais goût d’être élu. La presse romande a ruminé, rongé son frein, gratté en maugréant la terre de l’arène. Et elle passé quatre ans à pulvériser toute parole, tout acte politique du Président en exercice des Etats-Unis d’Amérique. Rien ne leur convenait. Ils ont systématiquement détruit tout ce qui procédait de cet homme-là, dont une éminente éditorialiste, dans un journal de révérence, avait cru bon, la veille de son élection, de souligner avec ironie la couleur des cheveux. C’est dire le niveau de certaines attaques.

     

    A deux mois de l’élection 2020, rebelote ! Tout ce qui compte peu ou prou, tout ce qui a encore quelque pignon sur quelque rue, dans l’univers éditorial romand, vomit sur Trump. Sera-t-il réélu ? Je n’en sais rien. Mais je sais qu’en quatre ans, il n’a conduit l’Amérique dans aucune guerre, alors que son prédécesseur Obama avait multiplié, en huit ans, de la Syrie à la Somalie, de la Libye à l’Afghanistan, les bombardements sur la planète. Je sais aussi que, jusque à la crise du coronavirus (dans laquelle il n’est pour rien), il a remarquablement relevé l’économie de son pays. Me voilà donc une nouvelle fois, sur ce sujet, en total désaccord avec la confrérie.

     

    Pascal Décaillet

  • Initiative invalidée : scandale !

     

    Sur le vif - Mercredi 26.08.20 - 17.00h

     

    Conseil d'Etat : invalidation TOTALEMENT SCANDALEUSE de l'initiative UDC, no 175, visant à "stopper enfin l'escalade des primes maladie".

    Nous devons changer notre Constitution cantonale : une initiative, d'où qu'elle provienne, si elle a récolté les signatures, doit passer devant le peuple. Il ne doit appartenir à PERSONNE de l'invalider. C'est le peuple, et lui-seul, qui doit juger si elle est bonne, si elle est pertinente, si elle est acceptable. C'est lui, le souverain. Lui, et pas les profs de droit ! Lui, et pas un collège de notables ! Ni un comité de Sages, ou d'experts.

    Une initiative est une affaire du peuple avec le peuple. Nul corps constitué - et surtout pas le gouvernement, totalement juge et partie ! - ne doit s'en mêler.

     

    Pascal Décaillet

  • De même que l'on contrôle l'eau d'un barrage

     

    Sur le vif - Mercredi 26.08.20 - 13.32h

     

    Depuis l'entrée en vigueur de la libre circulation, la Suisse a perdu le contrôle de son immigration. Elle a donc perdu l'un des attributs cardinaux d'une nation. Chacune, sur cette Terre, doit être libre de régler elle-même ses flux migratoires. De même que l'on contrôle l'eau d'un barrage. Cela, dans l'intérêt supérieur de ses citoyennes et citoyens, qui n'ont pas à se laisser submerger.

    Ce contrôle perdu, depuis une vingtaine d'années, par la Sainte-Alliance d'une partie du patronat et de la trahison syndicale, il s'agit simplement de le rétablir.

    Ile ne s'agit pas de fermer les frontières, ceux qui le disent nous mentent éhontément.

    Il ne s'agit absolument pas de xénophobie : réguler les flux migratoires n'implique aucune espèce de jugement dépréciatif sur l'étranger, en tant que tel. Ceux qui brandissent ce terme, xénophobie, dans le débat du 27 septembre, doivent être implacablement remis à leur place. Au besoin, par des procédures en diffamation.

    Il s'agit juste de rendre à notre pays une souveraineté qu'il a perdue. Ce pouvoir de restitution nous appartient. A nous tous, citoyennes et citoyens, hommes et femmes libres de ce pays.

     

    Pascal Décaillet