Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liberté - Page 1128

  • Maire de Rorschach, ça vous tente ?

     

    Sur le vif - Jeudi 13.12.12 - 11.49h

     

    Comme tous les jeudis matin, je viens de lire la Weltwoche, celle datée d'aujourd'hui, numéro 50, et y découvre l'enquête la plus fouillée jamais réalisée sur les salaires des exécutifs dans nos communes suisses. Intéressante coïncidence, puisque les rémunérations des membres de l'exécutif de la Ville de Genève font parler d'elles, depuis le papier d'Olivier Francey, hier, dans la Tribune de Genève.



    Eh bien figurez-vous que nos braves conseillers administratifs sont loin d'être les mieux payés en Suisse ! Le Maire de Soleure, le PLR Kurt Fluri, gagne 378'975 francs par an. Celui de Rorschach (SG), le célèbre UDC Thomas Müller, 319'232. Celui de Bâle, le Vert Guy Morin, 312'400. Celui de Berne, le socialiste Alexander Tschäppät, 304'182. Le Syndic de Lausanne, le Vert Daniel Brélaz, 289'976. Le Maire de Baden (AG), le PLR Stephan Attiger, 282'000. Celui de Lucerne, le PDC Stefan Roth, 274'500. Celui de Winterthur (ZH), le PDC  Michaël Künzle, 270'296.



    Ces huit Maires les mieux payés de Suisse (la Weltwoche nous donne des dizaines d'autres exemples, allant jusqu'aux petites communes) gagnent - même le huitième - plus que les conseillers administratifs de la Ville de Genève, y compris le Maire avec son indemnité. Et Genève est tout de même, en nombre d'habitants, la deuxième commune de Suisse, derrière Zurich, en concurrence avec Bâle.



    Plus fou encore: les deux communes les mieux rémunérées, Soleure et Rorschach, ne sont pas des villes particulièrement peuplées ! L'enquête de la Weltwoche nous rappelle que chaque commune de Suisse est souveraine pour établir ses barèmes. La commune est assurément le premier échelon de notre organisation politique, le plus proche des gens. Les Suisses y sont très attachés.



    Voilà. Si l'envie vous prend d'aller faire de la politique à Rorschach, ne vous gênez pas. C'est sur la ligne du train, tout au bout. Pour nous, c'est un peu loin. Mais on y coule, apparemment, de douces et mielleuses journées. Si l'appât du gain vous tarabuste et que vous souhaitez aller moins loin, foncez sur Soleure. D'enivrantes nuits vous y attendent. Quant à moi, je comprends mieux, maintenant, M. Pagani, qui nous déclarait hier soir, Dans les Cordes, ne gagner "que" 247'000 francs. Genevois, prenons garde: la paupérisation des élites nous guette.



    Pascal Décaillet

     

  • Message urgent à MM Dal Busco et Morel

     

    Londres - Mercredi 12.12.12 - 12.12h

     

    Message urgent à MM Dal Busco et Morel - Je répète : message urgent à MM Dal Busco et Morel - Rien n'est perdu - Je répète : rien n'est perdu - La France a perdu une bataille, mais n'a pas perdu la guerre - Les Français parlent aux Français - Les carottes sont cuites - Les sanglots longs des violons de l'automne... - Je corrige : les carottes ne sont pas cuites - J'ajoute : blessent mon coeur - Je répète : blessent mon coeur - J'ajoute : d'une langueur monotone - Je conclus : courage, les gars !


    Signé : Monsieur X

     

  • Saviez-vous que Mme Filippetti était ministre de la Culture ?

     

    Sur le vif - Lundi 10.12.12 - 09.43h

     

    Nous avions déjà tous noté qu'Aurélie Filippetti, ministre française de la Culture et de la Communication, n'avait pas nécessairement la trempe de Malraux, ni celle de Jack Lang. Elle vient de le prouver avec éclat, en taxant mon confrère Jean-Pierre Elkabbach de "machisme", parce qu'il avait osé déclarer, l'ignoble individu, que la porte-parole du gouvernement était "une très jolie femme qui s'en occupe avec une très belle langue de bois".


    Si relever les qualités esthétiques d'une personne, c'est être machiste, alors nous sommes quelques centaines de milliers, sans doute, à l'être. Quant à Mme Filippetti, on se réjouit d'entendre de sa part l'annonce d'un quelconque projet audacieux, révolutionnaire, rassembleur, de nature à nous rappeler soit les Maisons de la Culture de Malraux, soit les Fêtes de la Musique de Jack Lang. Quelque chose de fort, qui marquerait son ministère. Autrement que par d'insignifiantes remarques qui fleurent la police du langage. Et celle de la pensée.
     
     
    Pascal Décaillet