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Sur le vif - Page 795

  • TG, Canal Longchamp

     

    Sur le vif - Samedi 12.04.14 - 09.16h

     

    La manière, ce matin, dont la TG traite l'affaire du retard du CEVA sciemment caché à la population, est révélatrice de l'obédience de ce journal au conseiller d'Etat François Longchamp.



    Au lieu de titrer sur l'essentiel: "Le retard du CEVA a été sciemment caché à la population", la TG, en gros et en tête de page, titre sur la réaction du conseiller d'Etat visant immédiatement à se déculpabiliser.



    On sait, depuis longtemps, pour qui roule ce journal. Quelles sont ses attaches et ses fraternités de pensée. C'est son droit, car la presse est libre, y compris d'être affiliée. Le nôtre, c'est juste de montrer que nous n'en sommes pas dupes.

     

    Pascal Décaillet

     

  • CEVA : qui a menti aux citoyens ?

     

    Sur le vif - Vendredi 11.04.14 - 17.07h

     

    La présidence du Conseil d'Etat va évidemment entreprendre toutes choses pour étouffer l'affaire des 21 mois de retard du CEVA. Le Temps nous apprend aujourd'hui que la communication sur ce retard, dûment connu l'an dernier déjà, a été sciemment "reportée", pour cause d'élections en octobre et novembre 2013.



    Ainsi donc, en 2013 comme en 2009, le CEVA, bien plus qu'un RER, se révèle comme la tentative de mise en survie de la coalition des partis au pouvoir à cette époque-là. Depuis des années, ici, nous le disons. Depuis 2009, nous le décryptons politiquement dans ce sens. Dans l'Hebdo du 26 novembre 2009, trois jours avant la votation, nous l'établissions clairement.



    Qui a donné les ordres, juste avant les élections de 2013, pour qu'on "reporte" la communication sur les 21 mois de retard ? Quelle est la responsabilité du Conseil d'Etat ? Quelle est celle de l'actuel président du gouvernement genevois ?



    Ces choses-là, impérativement, doivent être établies.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Philippe Bender, redresseur d'âmes

     
    Sur le vif - Jeudi 10.04.14 - 10.49h
     
     
    Insupportable d'entendre, et ré-étendre toujours, la RTS présenter avant tout comme un "historien" l'infatigable militant canal historique radical Philippe Bender.
     

    Comme si, dans "l'affaire Tornay", ou dans "l'affaire Cleusix", le féroce combattant de Fully n'était qu'un observateur distrait du réel. Comme s'il n'était pas l'un des agents les plus dévastateurs de ceux qui veulent affaiblir le conseiller d'Etat d'Orsières et, par personne interposée, celui de Savièse.


    Philippe Bender a parfaitement le droit de s'exprimer, ce qu'il fait d'ailleurs avec un rare puissance de conviction. Mais de grâce, qu'on nous épargne "l'historien, mémoire vivante", et qu'on nous le présente comme ce qu'il est : le combattant le plus féroce, et à coup sûr l'un des plus doués, du Canal le plus historique - je n'ai pas dit hystérique - du radicalisme du côté du Coude du Rhône.


    Ces gens-là, blessés d'être écartés d'un pouvoir exécutif où ils siégeaient sans discontinuer depuis 1937, ont des objectifs précis de reconquête, ce qui est d'ailleurs parfaitement légitime. Mais de grâce, qu'on le dise, qu'on l'évoque, qu'on le place en perspective, plutôt que de nous présenter l'homme sous sa seule casquette d'historien, érudit, toutes choses qu'il est en effet.
     

    Je viens de visionner Infrarouge. Et me suis dit que ce grand prêtre de la laïcité militante, avec ses leçons sur la "vertu" (fallait-il entendre virtus, au sens de courage, ou vertu dans l'entendement victorien ?) avait manqué la seule carrière qui pût être digne de son intransigeance puissamment jouée: celle d'un redresseur d'âmes. Dans quelque Espagne lointaine.
     
     
    La robe de bure lui irait à merveille.
     
     
    Pascal Décaillet