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Sur le vif - Page 628

  • Lausanne et les requins du microcosme

     

    Sur le vif - Jeudi 05.04.18 - 18.02h

     

    Hallucinant d'entendre la titreuse de Forum nous raconter que la campagne électorale genevoise "a plus mis en avant les attaques personnelles que le débat d'idées" !

     

    Qui nous relate, nous décrit et nous met en scène une campagne électorale ? Qui, d'autres que les médias ? C'est leur rôle, leur responsabilité.

     

    Que la RSR, avec d'autres, ait choisi - ELLE - de mettre en avant les attaques personnelles, ou de matraquer à répétition tel(le) magistrat(e), faisant servilement le jeu d'officines adverses, c'est son affaire.

     

    D'autres médias, au contraire, ont constamment, depuis Noël, fait le choix de parler - et faire parler leurs invités - de la seule chose qui vaille en politique : le débat de fond ! Santé, logement, mobilité, fiscalité, etc.

     

    Une campagne, c'est ce qu'on en fait ! Si certains médias, notamment du côté de Lausanne, ont passé leur temps à se précipiter sur des "affaires", relayant bien fidèlement des sources tellement faciles (croyez-moi) à identifier, qu'ils ne viennent pas prétendre que cette basse vision de la chose publique fût prédominante sur les grands sujets qui, manifestement, touchent et concernent au plus près la population genevoise.

     

    C'est LEUR choix, LEUR responsabilité, d'avoir couvert la campagne ainsi. Ca n'est pas de la faute du monde politique qui, de mon point de vue, s'est dans les grandes lignes correctement comporté.

     

    C'est mon deuxième coup de colère en quatre jours contre la couverture lausanno-centrée du débat électoral genevois. Il existe, Dieu merci, des journalistes, à Genève, notamment à Léman Bleu (mais aussi, entre autres, à Radio Lac, GHI, ou Tout l'Immobilier) pour qui les soucis du grand nombre l'emportent largement sur les règlements de comptes de quelques requins du microcosme.

     

    Je commence à en avoir assez de cette manière de faire du journalisme. Je veux, pour ma part, pratiquer mon métier dans la Cité, au milieu de la Cité, dans la perspective historique, culturelle et sociale de la Cité. Et, à ma manière, comme à celle des quelques confrères et consœurs que j'apprécie, au service de la Cité.

     

    Ces quelques lignes vont me valoir des ennemis supplémentaires ? Si vous saviez comme je m'en fous !

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le Passage

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    Sur le vif - Jeudi 29.03.18 - 08.01h

     

    Cette élection 2018, je l'aurai vécue d'en bas, avec ces 104 candidats de Visages de Campagne. Au milieu d'eux, et de plein d'autres. En phase avec la réalité de leurs préoccupations. Loin des états-majors.

     

    Passionné de politique depuis décembre 1965, lecteur de milliers de livres d'Histoire (France, Allemagne, Suisse, Balkans, Proche-Orient), habité par le destin allemand depuis Luther jusqu'à nos jours, dont j'espère bien parachever un jour l'Histoire politique, littéraire et musicale, je viens d'apprendre beaucoup, en quelques semaines, sur l'engagement citoyen.

     

    Je n'oublierai pas ces 104 rencontres, qui s'ajoutent aux milliers d'autres, depuis des années, devant des micros ou des caméras.

     

    Il ne faut pas croire que j'en sors indemne. La parole humaine, échangée avec confiance, c'est un chemin vers le salut. Martin Luther, l'homme qui a réinventé la langue allemande en traduisant la Bible autour de 1522, travaillant sur le sens de chaque mot, que nous dit-il d'autre, au fond ?

     

    La parole nous marque. En nous, elle s'imprime. L'autre événement universel, juste avant Luther, n'est-il pas justement Gutenberg ?

     

    Il me faut maintenant livrer d'autres combats.

     

    À trois jours d'un moment de lumière et de libération, que l'Ancien Testament nous décrit déjà comme un "Passage", et qui représente pour moi l'une des clefs du mystère de la vie, je vous adresse mon salut.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Lucidité, SVP !

     

    Sur le vif - Mardi 27.03.18 - 06.37h

     

    Campagne TG contre Anne Emery-Torracinta : qui est derrière ?

     

    Qui a intérêt à dynamiter le DIP, pour mieux arriver en sauveur, dans quelques semaines, et le reprendre en mains ?

     

    Telles sont les vraies questions politiques du moment.

     

    La politique doit être lue et décryptée, en campagne électorale, en fonction des lois de la guerre, dans toute leur férocité. Et non en gardant naïvement le nez sur les providentielles "affaires" qui, comme par hasard, surgissent les unes derrière les autres, en orgues de Staline, toujours pointées dans la même direction, à l'approche de l'échéance.

     

    Se refuser à cette métalecture, c'est faire le jeu des torpilleurs.

     

    Pascal Décaillet