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Sur le vif - Page 527

  • Vous prendrez bien une ligne de parmesan ?

     

    Sur le vif - Vendredi 08.02.19 - 04.31h

     

    Selon nos informations, M. Macron aurait fait installer cette nuit les portraits de Charles VIII, Louis XII et François 1er dans son QG de campagne, au Mont-Cenis. Ainsi qu'un buste de Bonaparte.

     

    Le décret portant sur l'interdiction générale des spaghettis sur l'ensemble du territoire français, DOM-TOM compris, devrait être publié en tout début de matinée.

     

    Le Val d'Aoste devrait être réoccupé dès midi.

     

    Nice et les deux Savoie sont en état d'alerte maximum.

     

    La sauce tomate sera remplacée par du sang.

     

    Les cinémas passant du Fellini ou du Pasolini, les opéras programmant du Verdi ou du Puccini, seront fermés jusqu'à nouvel ordre.

     

    Le boulevard des Italiens sera fermé à la circulation.

     

    Le Prix Médicis, aligné sur le prix de l'essence.

     

    Les Fiat et les Vespa seront saisies par l'armée de terre. Les sacs Gucci, fouillés. Les fiasques de Chianti, confisqués pour l'ordinaire des chasseurs alpins.

     

    La joie de vivre, passible de la peine de mort.

     

    Le riz amer, confisqué des épiceries.

     

    La Porte d'Italie, fermée à clef.

     

    Les Roméo et les Juliette, mis sur écoute.

     

    Les vacances romaines, réservées aux élites méritantes de la République en Marche.

     

    Le parmesan, frappé d'interdiction et vendu au marché noir, ne se consommera plus que par lignes poudrées, dans les soirées de la jet set. On apprendra à l'inhaler avec l'intense jouissance de la parcimonie.

     

    L'alphabet latin sera remplacé par le langage des signes.

     

    Les chiffres romains, réservés aux pierres tombales.

     

    Le vol de bicyclette, considéré comme signe d'intelligence avec l'ennemi.

     

    Les guépards, chassés des zoos.

     

    Le bleu de Sienne, remplacé par du bleu de Bresse.

     

    Les journées particulières, effacées du calendrier.

     

    Mme Mona Lisa, au Louvre, pourrait se voir retirer son permis de séjour, si elle continue à défier la France et le monde, avec son insupportable sourire.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Jojo

     

    Sur le vif - Jeudi 07.02.19 - 16.01h

     

    M. Macron a le droit de penser ce qu'il veut.

     

    Chacun d'entre nous a le droit de penser ce qu'il veut.

     

    Pour ma part, du plus profond de ma conscience sociale et politique, née au coeur de l'enfance, plus vive et plus aiguë que jamais, je considère que "Jojo le Gilet jaune" a exactement, comme être humain, comme être social, comme mérite de considération, la même valeur qu'un ministre.

     

    Et je considère, dans la foulée, que tout humain en vaut un autre.

     

    Tout humain, oui. Sans exception.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Alors, gagnons du temps !

     

    Sur le vif - Jeudi 07.02.19 - 12.41h

     

    Et maintenant, le Pré-du-Stand ! Nous sommes partis pour une législature où chaque loi votée par le Parlement sera systématiquement attaquée en référendum par le camp d'en face.

     

    La démocratie directe, en Suisse, est la chose du peuple. Elle ne devrait pas être celle des partis. Les partis, pour arranger leurs affaires, ont déjà les enceintes parlementaires. Si, à chaque vote législatif muni d'un peu d'enjeu, les partis perdants au Parlement lancent eux-mêmes, directement, un référendum contre la loi votée par les partis gagnants, on n'est pas sortis de l'auberge.

     

    Dans l'affaire de la CPEG comme dans beaucoup d'autres, nous assistons à Genève à une prise en otage de l'institution référendaire par les partis. Alors que cette arme devrait être en priorité celle du peuple, celle de comités de citoyens ne disposant justement pas des réseaux des partis pour faire entendre leurs voix.

     

    Et puis, quoi ? Si, systématiquement, une loi votée par le Parlement est attaquée en référendum par les partis perdants, à quoi sert l'échelon législatif ? A quoi, sinon à officier comme tour de chauffe, entre cent personnes, à un débat populaire, exactement le même, quelques mois plus tard, entre plusieurs dizaines de milliers de citoyens.

     

    Dans ces conditions, supprimons l'échelon parlementaire. Ou consignons-le à la seule orfèvrerie de la fabrication des lois. Et instituons le suffrage universel comme autorité politique systématique d'approbation des lois.

     

    De toute façon, d'ici un siècle ou deux, avec le prodigieux essor du partage des connaissances, nous y viendrons.

     

    Alors, gagnons du temps !

     

    Pascal Décaillet