Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 528

  • L'intérêt supérieur du pays, Mme Amherd !

     

    Sur le vif - Lundi 18.03.19 - 13.22h

     

    Si la Suisse doit avoir une industrie d'armement, cela doit être sous le contrôle et l'autorité de l'Etat. On ne privatise pas un secteur aussi lié aux fonctions les plus régaliennes. Surtout lorsqu'il est le fournisseur de notre armée, garante ultime de notre souveraineté nationale.

     

    On nous dit que la part réservée à l'armée ne sera pas privatisée. Mais quelles garanties de sa survie, si le gros de l'entreprise est privatisé, livré à la jungle boursière ? On ne joue pas avec ces incertitudes-là, lorsque l'intérêt suprême du pays peut y être lié.

     

    Que le vent insupportable de la libéralisation ait pu atteindre une conseillère fédérale PDC, de surcroît haut-valaisanne (région où la notion de service public a encore un sens), a de quoi étonner.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Macron : le problème, c'est lui !

     

    Sur le vif - Dimanche 17.03.19 - 13.44h

     

    Hier soir, place Beauvau, siège du Ministère de l'Intérieur, Macron affichait de grands airs graves, tout en prenant soin de mettre en scène, en direct à la TV, son statut de chef de la cellule de crise. Le chef, au milieu de son état-major. Le chef, qui parle et qui ordonne. Le chef, en majesté.

     

    Macron prend de grands airs, il ne sait faire à peu près que cela, à part condamner l'Italie, condamner la Hongrie, condamner la Pologne. Prendre de grands airs, se présenter comme le chef de la résistance morale à la montée des "populismes", celui qui entrera dans l'Histoire pour avoir dit non. Avec Macron, c'est tous les jours le 18 juin, tous les jours l'arrestation de Jean Moulin, tous les jours le sacrifice suprême, face à la Bête immonde.

     

    Cet homme-là n'a aucune culture politique, aucune culture historique surtout. On le dit brillant philosophe, je veux le croire, mais son exemple à lui ne plaide guère pour l'éloge de la philosophie comme formation matricielle pour la pratique de la politique.

     

    Cet homme-là est issu du monde de la grande finance, qu'il a servi qui l'a servi. L'univers du profit cosmopolite, il connaît, il a frayé, il a donné. On lui prête une vision économique, là aussi je veux le croire, car l'homme est intelligent, mais quelle économie ? Au service de qui, en priorité ?

     

    Au mouvement des Gilets jaunes - je ne parle évidemment pas ici des casseurs - Macron n'a jamais rien compris, ni voulu comprendre. La double revendication, dès l'automne, pouvoir d'achat et RIC (référendum d'initiative citoyenne) était pourtant parfaitement claire, lisible, décodable par tous.

     

    C'était clair, audible. A dessein, Macron n'a pas voulu entendre. Pour une raison simple: le RIC, la démocratie directe, la vraie, celle qui vient d'en bas, comme nos initiatives en Suisse, il n'en veut pas. Alors, il jette un immense trouble, celui du capharnaüm et de la confusion, avec son "grand débat". Comme si le débat, en amont du mouvement des Gilets jaunes, ne s'était pas déjà déroulé mille fois.

     

    Macron voit sans doute très loin dans les questions de la philosophie, je veux le croire. Mais l'essentiel, il ne le voit pas. L'essentiel, c'est que le problème c'est lui. Lui, Macron, ses options d'Ancien Régime, ses servilités pour l'Ancien Monde, son mépris pour tout ce qui vient d'en bas. Son inaptitude, lui Président, à saisir ce que représentent l'Histoire et la mémoire de la France.

     

    Le problème, c'est lui. Il ne veut pas le voir. Il préfère se montrer en majesté, au milieu de sa Cour, prenant des airs de grand philosophe. Encore trois ans de répit pour l'Ancien Monde.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Tyrannie à l'EPFZ : nos révélations

     

    Sur le vif - Jeudi 14.03.19 - 15.57h

     

    Une professeure d'astronomie de l'EPFZ a été licenciée pour tyrannie envers ses doctorants, nous annonce le Temps.

     

    Nous sommes en mesure de vous révéler qu'elle pourchassait ses assistants dans les couloirs, en leur jetant de gros livres sur la tête, s'ils s'étaient trompés dans leurs calculs.

     

    Autre exemple de mobbing : elle les obligeait continuellement à aller lui acheter des caramels mous.

     

    Nous avons appris, enfin, qu'elle disposait des araignées effrayantes - des épeires diadème - sur la lunette du télescope, pour effrayer ses étudiants.

     

    Une enquête est en cours. MM D. & D. ont été mandatés pour en savoir plus, en toute discrétion.

     

    Pascal Décaillet