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Sur le vif - Page 485

  • Classe moyenne : arrêtez le massacre !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 11.09.19

     

    Les Genevois travaillent, ils gagnent de l’argent, mais, au final, n’en voient pas beaucoup la couleur ! A Genève, où la classe moyenne est tondue comme un mouton, la distorsion entre salaire brut (pour les employés) ou chiffre d’affaires (pour les indépendants, les petits entrepreneurs), et d’autre part le salaire ou revenu net, est déjà particulièrement criante. Elle l’est encore plus entre l’argent qu’on finit quand même par recevoir, toutes ponctions opérées, et ce qu’on appelle le pouvoir d’achat, entendez ce qui reste de sonnant et trébuchant pour s’acheter à manger, se déplacer, se vêtir, accéder au concert, au cinéma ou au théâtre, se procurer quelques livres, se promener, voyager, pratiquer ses loisirs. Entre le salaire brut, qui parfois paraît fort confortable par rapport à d’autres cantons, et le pouvoir d’achat, il y a, à Genève, pour la classe moyenne, un précipice.

     

    Prenez le salaire net. On vous a déjà prélevé l’AVS, le deuxième pilier, les assurances sociales, vous vous sentez déjà plus léger. Mais votre diète ne fait que commencer. Avec ce qui vous reste, il va vous falloir entretenir votre famille, payer votre loyer, les charges, les opérateurs téléphoniques parmi les plus onéreux d’Europe, des primes maladie étouffantes, et satisfaire à l’une des pressions fiscales les plus gourmandes de Suisses. A la fin des fins, il vous restera de quoi vous acheter quelques cacahuètes, ou si vous préférez des bretzels.

     

    La classe moyenne, c’est la masse des gens qui, entre les assistés et les nababs, ont certes la chance d’avoir un travail, parfois bien rémunéré, se donnent à fond pour ce boulot, pour leur employeur (s’ils sont salariés) ou pour leur petite entreprise (s’ils sont indépendants), ne comptent ni les jours ni les heures, participent largement à la prospérité générale, aiment leur vie, leur job, sont heureux de fournir l’effort, fiers de ce qu’ils apportent, mais n’arrivent pas, à la fin du mois, à mettre un seul centime de côté. Alors, de plus en plus, ils ont peur, souvent secrètement. Leurs futures retraites, ils les voient fondre. Les taux négatifs leur flanquent la trouille. Et ils n’ont strictement aucun droit, eux, contrairement à d’autres, à la moindre aide, la moindre subvention. C’est cela, la classe moyenne : des gens bosseurs, des gens honnêtes, ils aiment le travail bien fait, mais ils sont rivés comme des serfs à leur condition, parce que l’Etat avec ses impôts, les assureurs avec leurs primes, leur prennent tout.

     

    Cette situation ne peut plus durer. La classe politique genevoise, tous partis confondus, doit placer les questions du pouvoir d’achat et de la classe moyenne au cœur de ses préoccupations. Un peu de respect, SVP, pour les gens qui travaillent dur, toute leur vie, et ne peuvent profiter du fruit de leur labeur. L’Etat doit se montrer moins glouton, et réduire son train de vie. Quant aux primes maladie, préoccupation no 1 des Suisses, il en va de la dignité du politique de trouver une solution à cet absolu scandale.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Netanyahu devient fou ?

     

    Sur le vif - Mardi 10.09.19 - 19.15h

     

    Benjamin Netanyahu veut ANNEXER la vallée du Jourdain et une partie de la mer Morte. Vous m'avez bien lu : AN-NE-XER ! Il ne s'agit plus d'occuper des territoires, comme cela se fait depuis juin 1967. Mais de se les approprier, purement et simplement.

    Et c'est ce gouvernement-là, cet homme-là, cette idéologie-là que soutiennent Donald Trump, les conservateurs et les évangéliques américains. Sans parler - mais cela va de soi - des milieux traditionnellement acquis, aux États-Unis, à la politique coloniale israélienne.

    La Suisse est un ami d'Israël, et c'est bien. Mais elle est, tout autant, un ami du peuple palestinien, qui souffre tant depuis 1948, et encore plus depuis 1967. Entre amis, on doit se dire les choses. Tout silence de la Suisse officielle face à l'annonce d'une volonté pure et simple d'annexion - au détriment de la Palestine ou d'autres voisins d'Israël - serait, face à l'Histoire, un silence coupable.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Hausses d'impôts : pas question !

     

    Sur le vif - Lundi 09.09.19 - 07.46h

     

    Les hausses d'impôts proposées par le Conseil d'Etat genevois, et rapportées ce matin par la TG, sont à rejeter avec la dernière énergie.

    La population, notamment la classe moyenne, déjà prise à la gorge, n'a pas à faire les frais de la mauvaise gestion du ménage d'Etat par le gouvernement et le Parlement, de l'impéritie des autorités, du train de vie dispendieux, inconsidéré même parfois, de l'Etat, à Genève.

    Si le Conseil d'Etat veut faire des économies, qu'il commence à mettre de l'ordre dans ses dépenses. S'il peine à trouver des pistes, nous saurons les lui suggérer, dans ses propres frais de fonctionnement. Postes inutiles dans la fonction publique, subventions hallucinantes : on jette l'argent du contribuable par les fenêtres.

    Avec ces hausses d'impôts, le gouvernement montre un incroyable signal de mépris pour une classe moyenne qui n'en peut déjà plus. Pense-t-il parfois aux salariés du privé, ou pire aux petits indépendants qui doivent financer eux-mêmes leurs retraites, et en plus vont devoir verser les centaines de millions supplémentaires pour la Caisse de pension des fonctionnaires ? C'est rageant, c'est injuste, c'est révoltant.

    La classe moyenne genevoise, celle qui ne bénéficie - elle - d'aucune subvention, et n'est là que pour payer, payer, et encore payer, ne peut accepter cette provocation. Elle doit réagir, et vite.

    Quant à la Ministre des Finances, soit elle soutient ces hausses, et doit l'assumer politiquement, soit elle a été mise en minorité dans le collège. Dans les deux cas, elle doit le dire.

     

    Pascal Décaillet