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Sur le vif - Page 481

  • Comment osez-vous ?

     

    Sur le vif - Jeudi 19.09.19 - 15.58h

     

    Comment le Cartel ose-t-il encore se plaindre, suite au projet de budget 2020 ? Alors que renflouer la CPEG, en conservant un mode de répartition des cotisations incroyablement favorable aux employés, donc incroyablement onéreux pour les contribuables, va vider les poches de la classe moyenne genevoise, déjà pressée comme un citron.

    Mesdames et Messieurs les défenseurs professionnels des fonctionnaires, pensez un peu aux gens du privé ! Pensez aux contribuables indépendants, qui doivent financer eux-mêmes la totalité de leurs retraites ! Comment osez-vous ? Mais comment osez-vous !

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Les faucons nous prennent pour des vrais cons

     

    Sur le vif - Jeudi 19.09.19 - 07.05h

     

    Insupportables, les pressions des conservateurs américains sur Donald Trump pour pousser à tout prix à une guerre contre l'Iran. Trump hésite encore, mais jusqu'à quand ?

    Insupportable, oui, et depuis toujours, cette alliance entre les évangéliques fondamentalistes et les milieux qui, traditionnellement, soutiennent l'éternel protégé des Etats-Unis au Proche-Orient, depuis 1948.

    Insupportable, parce que ces faucons deviennent nerveux. Deux événements récents sont de nature à les affaiblir : le départ de John Bolton, et surtout le résultat décevant de Netanyahu aux élections israéliennes.

    Alors, tout ce petit monde belliciste de la Côte Est commence à perdre les nerfs : il faudrait, selon eux, agir le plus vite possible contre Téhéran. Alors, comme à la grande époque de Colin Powell et de sa petite fiole bidon, on invente des raisons. On monte, de toutes pièces, des prétextes pour diaboliser l'Iran. Digne des gardes-frontière polonais, début septembre 39 ! En clair, les faucons nous prennent pour des vrais cons.

    Nous avons affaire à des menteurs. Nous avons affaire à des manipulateurs mondiaux. Nous avons affaire à des cyniques. Nous avons affaire à des dissimulateurs de leurs desseins réels. En aucun cas la Suisse, notre petit pays apprécié de tous au Moyen-Orient, ne doit s'aligner sur ces semeurs de guerre et de désolation. En aucun cas, elle ne doit abandonner l'Iran, le dialogue économique, politique et intellectuel avec les intelligences de la Perse.

    La Suisse est un tout petit pays. Mais elle a l'occasion, dans cette affaire, de montrer de la grandeur diplomatique et la puissance de son ouverture à un monde arabo-persique qui constitue, n'en déplaise aux ignares, l'une des matrices de notre civilisation.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Adipeux, cigareux, d'un autre âge !

     

    Sur le vif - Mercredi 18.09.19 - 13.29h

     

    Le type qui, en septembre 2019, dicte encore des lettres à sa secrétaire, parce qu'il n'est pas foutu d'utiliser un clavier, et gérer lui-même son courrier, est un profond inadapté, qui se fera rattraper un jour ou l'autre par la marche de l'Histoire.

    Pourquoi dicter ? Pourquoi se comporter en adipeux patron des années soixante, arrogant avec son personnel, "Vous passerez dans mon bureau Mademoiselle, j'ai du courrier à dicter", persuadé d'être éternel, dans son pouvoir, sa place dans la société, son rayonnement patriarcal dans sa boîte.

    Dicter, en septembre 2019, non mais allô ! Il se prend pour Napoléon à Wagram, notre grassouillet Centaure à la voix de velours, donnant ses ordres à ses estafettes ? S'il aime l'oralité, qu'il s'en aille lire Verlaine à haute voix au bord du Rhône, ou qu'il s'initie à la parole radiophonique.

    Ce type-là n'a rien compris. Les plus grands décideurs, aujourd'hui, sont des gens qui communiquent eux-mêmes. Ils passent plusieurs heures par jour à trier le courrier, évidemment électronique (qui passe encore par le papier ?), et les messages importants, ils les rédigent eux-mêmes.

    Ce travail-là, loin d'être un luxe, ou un fardeau qu'on devrait déléguer à des subalternes, doit constituer le coeur de l'activité d'un entrepreneur. S'imaginer que la communication, la messagerie, le dialogue avec l'extérieur, sont en 2019 des activités accessoires à la vie de l'entreprise, c'est n'avoir strictement rien compris à l'évolution des métiers.

    Ces adipeux, cigareux, avec leurs costards et leurs grands airs, ne sont pas des entrepreneurs. Ils jouent simplement un rôle d'un autre âge, se pénètrent de l'importance de leur propre paraître, s'envoûtent et se trompent eux-mêmes dans leurs volutes. Ils sont promis à disparition. Le plus tôt sera le mieux.

     

    Pascal Décaillet