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Sur le vif - Page 480

  • La Prusse, ça existe !

     

    Sur le vif - Vendredi 30.08.19 - 16.13h

     

    De grâce, qu'on cesse de parler de "l'ex-RDA" ! Quand on parle des Länder de l'Ouest, on ne dit jamais "l'ex-RFA". Ces Länder, on les appelle par leurs noms : la Bavière, la Rhénanie du Nord, etc. Dès lors, pourquoi réduire la Prusse et la Saxe, nations fondamentales de plus de mille ans d'identité germanique, au souvenir d'une appartenance de 40 ans (1949-1989) à l'une des deux portions de l'Allemagne coupée en deux ?

    Toujours dire "l'ex-RDA", mais ne jamais dire "l'ex-RFA", c'est laisser entendre que tout le Bien se situait à l'Ouest, paradis du capitalisme de l'occupant américain. Que que tout le mal se nichait à l'Est, dans l'enfer du communisme allié à l'occupant soviétique.

    J'ai connu ces deux Allemagnes. Je les ai aimées. J'y ai longtemps séjourné. J'y ai tant voyagé. J'ai lu les auteurs de la RFA, et aussi ceux de la RDA. J'ai pu admirer l'admirable travail culturel, littéraire et théâtral notamment, qui avait été entrepris à l'Est. J'ai passé des étés à regarder tous les soirs le Journal de la DDR (RDA) : il était certes d'inspiration socialiste. Mais croyez-vous, une seule seconde, que les chaînes d'information de la BRD (RFA) étaient moins imprégnées du libéralisme occidental le plus caricatural ?

    L'Histoire de l'Allemagne, ou plutôt des deux Allemagnes, entre 1949 et 1989, est complexe. Elle exige de la connaissance. Des nuances. Une vie de lectures. Et surtout, je rejet de tout manichéisme.

    Dès lors, ou bien on dit "l'ex-RFA" lorsqu'on parle de la Bavière, et alors OK pour "l'ex-RDA" si on évoque la Thuringe. Ou bien, on dit simplement "la Bavière". Et, tout aussi simplement, "la Saxe". Et on recommence enfin à utiliser, pour le Mecklembourg et le Brandebourg, le seul mot historique qui vaille, bien que banni depuis 74 ans : la Prusse.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La position des missionnaires

     
    Sur le vif - Jeudi 29.08.19 - 09.19h

    "Bilan carbone", "transfert modal", "urgence climatique" : ce qui frappe le plus, chez nos Croisés de l'Apocalypse, c'est leur zèle missionnaire à nous imposer leur vocabulaire. Une liturgie à prononcer, toutes lèvres frémissantes, saisis par le réchauffement des âmes, en montant vers l'autel de la conversion.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Du courage individuel, SVP, pas des "collectifs" !

     

    Sur le vif - Mercredi 28.08.19 - 12.11h

     

    Beaucoup trop d'associations, de "collectifs", comme un monceau d'inutilités grégaires.

    Que chacun s'exprime, oh oui ! Que chacun tienne son journal, plutôt que d'aller palabrer chez les autres. Mais de grâce, que chacun ait le courage de parler pour soi. Que chacun engage sa parole propre. Que chacun prenne le risque individuel. Que chacun cisèle sa solitude autour d'une pensée, d'une vision du monde, qui lui appartient. A lui, et à nul autre.

    Que chacun s'assume, seul, et non en se camouflant derrière le paravent tellement confortable d'un "collectif" ! Le plus fou, c'est que nombre de ces groupuscules obscurs, autoproclamés, dont 99% sont de gauche, sont subventionnés. Par nos impôts !

    Les impôts de la classe moyenne, pressée comme un citron, qui n'en peut tout simplement plus. Et il faudrait, en plus de tout, qu'elle finance des associations idéologisées, et des "collectifs" militants jusqu'à la moelle !

     

    Pascal Décaillet