Sur le vif - Lundi 09.09.19 - 07.46h
Les hausses d'impôts proposées par le Conseil d'Etat genevois, et rapportées ce matin par la TG, sont à rejeter avec la dernière énergie.
La population, notamment la classe moyenne, déjà prise à la gorge, n'a pas à faire les frais de la mauvaise gestion du ménage d'Etat par le gouvernement et le Parlement, de l'impéritie des autorités, du train de vie dispendieux, inconsidéré même parfois, de l'Etat, à Genève.
Si le Conseil d'Etat veut faire des économies, qu'il commence à mettre de l'ordre dans ses dépenses. S'il peine à trouver des pistes, nous saurons les lui suggérer, dans ses propres frais de fonctionnement. Postes inutiles dans la fonction publique, subventions hallucinantes : on jette l'argent du contribuable par les fenêtres.
Avec ces hausses d'impôts, le gouvernement montre un incroyable signal de mépris pour une classe moyenne qui n'en peut déjà plus. Pense-t-il parfois aux salariés du privé, ou pire aux petits indépendants qui doivent financer eux-mêmes leurs retraites, et en plus vont devoir verser les centaines de millions supplémentaires pour la Caisse de pension des fonctionnaires ? C'est rageant, c'est injuste, c'est révoltant.
La classe moyenne genevoise, celle qui ne bénéficie - elle - d'aucune subvention, et n'est là que pour payer, payer, et encore payer, ne peut accepter cette provocation. Elle doit réagir, et vite.
Quant à la Ministre des Finances, soit elle soutient ces hausses, et doit l'assumer politiquement, soit elle a été mise en minorité dans le collège. Dans les deux cas, elle doit le dire.
Pascal Décaillet