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Sur le vif - Page 435

  • Jutland

     

    Sur le vif - Jeudi 23.01.20 - 15.44h

     

    URGENT - Conscient du problème de visibilité que représente, sur un pare-brise, l'accumulation des macarons nécessaires, le Conseil d'Etat rend obligatoire l'achat, au 31 janvier, d'un périscope par chaque détenteur d'automobile. Agréé par la Kriegsmarine, le modèle U-Boot 41 sera en vente dans tous les garages, dès 17h.

     

    Pascal Décaillet

     

  • L'imposture des "collectifs"

     

    Sur le vif - Mercredi 22.01.20 - 14.06h

     

    Je ne peux plus supporter ces mots, les "collectifs", les "coordinations", et autres nébuleuses, qui nous enfument à longueur de journées avec leur communiqués, leurs exigences, leurs menaces.

    A Genève, n'importe quelle grappe improbable peut se revendiquer d'un "collectif". Souvent, un gourou, avec une docile bande de moutons et de brebis. Entre soi, sans autre légitimité que s'être agglutiné, avoir créé un groupe sur un réseau social, on se chauffe, on s'aiguise au fer rouge, on se surexcite, dans l'attente du Grand Soir.

    Qui sont ces "collectifs" ? Quels sont leurs formes juridiques ? Qui porte la responsabilité légale, lors "d'actions", dans la rue, ou parfois en violation de domiciles ? Qui les finance ? Au nom de quelle légitimité viennent-ils se couvrir de ces deux mots totalement fumeux, "collectifs", "coordinations" ?

    Surtout, nous les citoyennes, les citoyens de ce canton, hommes et femmes libres, détenant pour chacun d'entre nous une part indivisible du suffrage universel, en quoi devrions-nous, d'une quelconque manière, nous laisser impressionner par ces entités grégaires, qui essaient juste la loi du nombre, la détestable loi du groupe intimidant, pour faire peur ?

    La République, ça n'est pas la loi du nombre. Ca n'est pas le communautarisme associatif. Ca n'est pas ce petit jeu de matamores qui cherchent à intimider les citoyens. Ils ont certes le droit de s'agglutiner, de s'exprimer, tant qu'ils veulent. Nous, nous avons celui de les ignorer, d'exiger d'eux la transparence sur leur forme associative, leurs mécanismes réels, et la connaissance exacte, précise, assumée, de ceux d'entre eux qui portent la responsabilté juridique.

    Tout le reste n'est qu'enfumage. La République, ça passe par la confiance. Et par la clarté.

    Et si chacun d'entre nous, avant d'aller s'embrigader dans un "collectif", assumait à titre individuel, en signant de son nom et de son prénom, en prenant soi-même le risque de sa parole, ses positions dans la Cité ? Rien de pire que de s'abriter derrière un groupe. Notre démocratie, vivante et ouverte, mérite mieux que ces nuages opaques, porteurs de lâcheté.

     

    Pascal Décaillet

     

  • DIP : ça suffit !

     

    Sur le vif - Mardi 21.01.20 - 09.54h

     

    Tant que le DIP n'aura pas pris les mesures STRUCTURELLES qui s'imposent, en rééquilibrant les forces entre l'intendance et le front, au profit de ce dernier, les élus légitimes du peuple auront raison d'exiger de lui une gestion plus saine.

    Car les élus représentent le peuple. Et, dans le peuple, les contribuables de la classe moyenne, soumis à une pression fiscale inimaginable pour entretenir un appareil d'Etat qui doit se montrer exemplaire dans son utilisation des deniers publics.

    Quant à la magistrate en charge du Département, elle est la mieux placée pour constater, autour d'elle, la floraison des secrétaires généraux adjoints, et autres commis d'état-major. C'est dans cette armada que des réformes s'imposent.

    Elle doit aussi écouter les critiques, en tenir compte, et penser constamment aux Genevoises et Genevois qui se saignent pour payer l'un des impôts les plus élevés de Suisse.

    Elle doit penser aux gens du privé, qui n'ont pas la chance de bénéficier de l'incroyable répartition des taux de cotisation LPP des fonctionnaires, 2/3 à la charge des employeurs !

    Elle doit enfin montrer un peu de respect pour les indépendants, ceux qui payent plein pot leur AVS, et bien sûr aussi leur prévoyance professionnelle, s'ils ont la chance de pouvoir en contracter une. Pour eux, la précarité, la vraie, peut surgir à tout moment.

    Le DIP doit mettre de l'ordre dans sa gestion. C'est parfaitement possible sans punir les élèves. Sans les priver de prestations, comme basse vengeance face à des décisions du Parlement, donc des élus légitimes du peuple de ce canton.

     

    Pascal Décaillet