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Sur le vif - Page 360

  • L'exactitude du perroquet

     
    Sur le vif - Mardi 29.09.20 - 15.44h
     
     
     
    L'idée même que les États-Unis seraient au plus bas, traverseraient une crise sans précédent, seraient promis à un inéluctable chaos post-électoral, n'est pas le produit d'une observation neutre.
     
    Non, cette idée, répandue absolument partout dans nos médias romands, c'est exactement la vision démocrate. Celle que propage, tous azimuts, ce parti pour éviter la réélection de Donald Trump, et obtenir celle de son poulain à lui, Joe Biden.
     
    Le Parti démocrate, ou le New York Times, s'enrhument, et c'est la presse romande, Temps et RTS en tête, qui éternuent.
     
    Le phénomène est loin d'être nouveau. En 1974 déjà, j'allais sur mes seize ans, la presse romande avait reproduit avec l'exactitude du perroquet l'immense opération des journaux démocrates de la Côte-Est pour avoir la peau de Richard Nixon. Et ils l'avaient eue !
     
    Combien d'Etat sont démocrates aux États-Unis ? Facile à calculer : vous ajoutez la presse romande, et vous obtenez le nombre exact.
     
    Pascal Décaillet
     

  • Souverainistes, le jour viendra !

     
    Sur le vif - Mardi 29.09.20 - 09.40h
     
     
    Ce qui, le jour venu, fera la différence en faveur des souverainistes ? Très simple : la démographie ! En laissant, avant-hier, près de cent mille personnes continuer à déferler chaque année sur la Suisse, le peuple a paradoxalement signé à terme l'arrêt de mort de la libre circulation. Parce que la question première de notre pays est la démographie. Elle relève d'un absolu tabou, révélé lors de la campagne Ecopop.
     
    La Suisse n'est pas la grande plaine polonaise. Elle est un pays de montagnes, dont les deux tiers ne sont pas habitables. La population se concentre sur le Plateau, ainsi que dans deux grands espaces urbains : Triangle d'or autour de Zurich, Arc lémanique.
     
    Dans les villes, on étouffe déjà. Genève n'est plus vivable, avec les dizaines de milliers de flux transfrontaliers chaque jour, et le CEVA, promis comme le salut, n'est qu'une immense plaisanterie : les frontaliers continuent de prendre la voiture. L'idéologie Verte rêve de chasser les automobiles hors de la ville. Et le ministre PDC, en totale trahison de son électorat, roule pour eux, en voiture de fonction.
     
    Mais il y a pire que les villes : le Plateau. Quand on habite en ville, quand on y est né, comme votre serviteur, qu'on y a vécu toute sa vie, on s'habitue à une certaine densité. Mais le Plateau, ce tissu interstitiel entre les villes, ne ressemble bientôt plus à rien. Il n'est ni la ville, ni la campagne. C'est le fameux mitage du territoire, qui enlaidit notre sublime paysage suisse, il constitue un crime contre le Patrimoine. Imaginez ce que le Plateau va devenir, d'ici dix ans, avec la continuation de la libre circulation.
     
    Alors, très vite, les Suisses en auront marre. Trop de monde. Trop de trafic. Trop de béton. Trop de pollution. Contre la progression démographique, ils réagiront avec la même fougue que celle des conservateurs pendant les années radicales, entre 1848 et 1891, lorsqu'on ne jurait que par l'industrie et la croissance. Ils réagiront, parce que l'être humain a besoin d'autres valeurs : la respiration, le soupir, la pause, le silence, la méditation, l'intimité du contact avec la nature. La musique n'est-elle pas faite autant de silences que de notes ?
     
    Alors, ils réagiront contre tout ce poids démographique démesuré, importé par le parti de l'étranger, pour faire de bonnes affaires. Ce jour-là n'est pas si lointain. Paradoxalement, oui, le vote de dimanche en accélérera la venue.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Mme Fontanet, respectez le peuple !

     
    Sur le vif - Lundi 28.09.20 - 13.15h
     
     
    Je n'ai pas voté l'initiative cantonale Zéro perte. Mais il se trouve que le peuple genevois, lui, l'a votée. Le peuple ne donne pas des signaux. Il prend des décisions. Lorsqu'une initiative est acceptée, il appartient aux autorités de la mettre en oeuvre.
     
    Pourquoi le cacher ? Le ton condescendant avec lequel le Conseil d'Etat, hier après-midi, a accueilli ce OUI du peuple, à la fois par la voix de la Ministre des Finances et par celle du Président du collège, n'est pas acceptable.
     
    Pour faire court, on prend de haut cette décision du souverain. On nous entortille avec une histoire de droit supérieur. On laisse entendre qu'au fond, rien ne va changer. On parle de tout cela du bout des lèvres, comme d'un sujet sans grand intérêt, on se pare d'arrogance altière. Bref, on enterre la volonté populaire. C'est ainsi qu'on gouverne, à Genève ?
     
    Madame Fontanet, le peuple a voté. Dans notre démocratie suisse, c'est lui le patron. Cette initiative doit être mise en application.
     
     
    Pascal Décaillet