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Sur le vif - Page 131

  • USS : le délire !

     
    Sur le vif - Jeudi 22.09.22 - 17.10h
     
     
    Il faut le dire très clairement : l'exigence, par l'USS, d'une hausse de 5% des salaires en Suisse relève du pur et simple délire.
     
    Il fut un temps où l'Union syndicale suisse, principale faîtière de notre pays, fonctionnait encore avec les mécanismes hérités de 1937, qui ont fait l'efficacité contractuelle du système suisse.
     
    Aujourd'hui, c'est fini. Et Pierre-Yves Maillard, Président de l'USS, un homme que j'ai longtemps admiré pour son courage, sa clarté, son tempérament, porte une responsabilité écrasante dans cette dérive. Son discours porte, de plus en plus, la marque de l'idéologie pure, celle qui durcit le verbe pour mieux exister dans l'espace public. L'équivalent, côté syndical, de l'ultra-libéralisme. Son contrepoids, dans l'ordre du délire. Alors que la sagesse suisse se situe entre ces deux excès idéologiques.
     
    97% des entreprises suisses sont des PME. Quelques employés, parfois un seul, parfois même aucun. Comment voulez-vous que ces mini-structures, déjà incroyablement mises à mal par la crise Covid, mais aussi par les taxes, la fiscalité écrasante, puissent se permettre, en vertu d'un diktat linéaire, de telles hausses ?
     
    C'est de la pure et simple folie. Et Pierre-Yves Maillard le sait bien. Il pousse le bouchon, pour obtenir une partie seulement, au final. Ce ne sont pas là nos méthodes suisses. Ce sont des procédés calqués sur les grandes syndicales françaises, CGT-CFDT. Des postures rhétoriques, oratoires et sémantiques. Des gesticulations, pour la galerie. M. Maillard se trompe de pays.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ceux qui commencent. Ceux qui durent.

     
    Sur le vif - Jeudi 22.09.22 - 10.09h
     
     
    C'est fait. Les taux repartent à la hausse. Et les Cantons endettés vont payer encore plus de dette, à cause des intérêts. Et les contribuables des Cantons endettés vont devoir payer davantage, pour éponger les dettes de décisions qu'ils n'ont pas prises eux-mêmes, mais que d'autres ont prises, avec leur argent, sur leur dos. Et les enfants des contribuables des Cantons endettés vont porter le poids accru de la dette à rembourser. C'est tout simplement dégueulasse.
     
    J'ai toujours combattu la dette. Comme citoyen, mais aussi comme entrepreneur. Face à moi, j'ai toujours eu une double opposition. D'une part, les flambeurs ultra-libéraux, ceux qui prennent des risques avec l'argent des autres, ceux pour qui l'argent n'est qu'une valeur fictive, des billets de Monopoly. De l'autre côté, la gauche. Celle qui dépense, dépense encore, à n'en plus finir, pour engraisser la machine d'Etat, le Moloch. Elle non plus, n'a aucun sens de la valeur réelle de l'argent. Peu importe la dette, à ses yeux.
     
    Entre les flambeurs ultra-libéraux et l'absolue inconscience de la gauche, il y a ma position. Elle est très claire : pas un seul centime d'emprunt. Pas un seul centime de dette. Et qu'on ne vienne pas me balancer la rengaine des "investissements". Quand on n'a pas d'argent, désolé, mais on "n'investit" pas. On économise. Et le jour où on a assez, on entreprend des travaux de rénovation, d'innovation, si on le souhaite. Entretenir des usuriers, non merci !
     
    Ma démarche est trop classique, trop prudente, timorée ? Peut-être. Mais elle est douce, humaine et durable. Et je n'ai pas attendu les cris d'alarme des Philippulus Verts pour un usage très parcimonieux de l'énergie.
     
    En économie, il y a ceux qui n'en peuvent plus de commencer. Annoncer qu'ils vous commencer. Organiser des fêtes pour dire qu'ils sont sur le point de commencer. Se gargariser des mots "start-up", "innovation". Changer de boulot tous les six mois, avec de nouvelles fonctions, si possible en anglais. Et, puis, il y a ceux qui bossent. Sans jamais s'arrêter. Ne négligeant aucun détail d'intendance. Remettant chaque jour l'ouvrage sur le métier. Bref, ceux qui durent.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Avec ou sans glace, Sir ?

     
    Sur le vif - 21.09.22 - 16.13h
     
     
    Les organisations économiques doivent être au service des hommes et des femmes qui, au jour le jour, font tourner l'économie. Toutes fonctions confondues. A commencer par les plus modestes. Je n'ai jamais, pour ma part, établi la moindre différence de considération entre un nettoyeur, une caissière, et le grand patron. Toute énergie, tout travail bien fait, mérite respect.
     
    Les organisations économiques, disais-je, doivent se mettre au service de ces gens-là, qui forment le corps social de notre communauté nationale. Et non passer leur temps à fricoter, dans des cocktails, avec le pouvoir.
     
    Ai-je été assez clair ?
     
     
    Pascal Décaillet