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Sur le vif - Page 131

  • Un passant nommé l'Oncle Sam

     
    Sur le vif - Lundi 23.01.23 - 13.13h
     
     
    Ce que la Pologne, dans toute sa longue et complexe Histoire, ne doit absolument jamais faire : se mettre à dos EN MÊME TEMPS la Russie et l'Allemagne.
     
    C'est bien joli de se sentir le dominion lointain de l'Oncle Sam. Mais le jour où ce dernier déciderait de se désengager du théâtre d'opérations européen... Par exemple, parce qu'il aurait décidé de se redéployer sur l'Extrême-Orient.
     
    La géopolitique dépend de mouvements tectoniques très anciens, toujours recommencés, sur la lenteur de plusieurs générations. Elle n'a rien à voir avec la morale. Ni avec l'idéologie. Seuls comptent les intérêts supérieurs de chaque nation. Ils doivent être envisagés avec froideur, connaissance intime de l'Histoire, cynisme.
     
    La Pologne, les Pays Baltes, et bien sûr l'Ukraine auront toujours les mêmes voisins. Le parapluie américain, lui, n'a rien d'éternel.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Une petite Provinciale, signée Pascal

     
    Sur le vif - Mercredi 18.01.23 - 17.02h
     
     
    Bien sûr que le recteur d’une Université suisse doit être suisse, n’en déplaise à la bande de snobinards qui éditorialisent, dans la presse romande, sur le thème du « provincialisme » !
     
    Leur monde, à eux, tissé de langue anglaise et de rêves internationaux, se termine. Celui de la préférence nationale, ou même cantonale, arrive. Il ne s’agit pas de « province », même si le Québec est réputé la plus « belle » d’entre elles.
     
    Genève n’est pas une province. La Suisse, encore moins. Nous sommes l’un des 26 Cantons de notre État fédéral, souverains pour chacun en matière d’Instruction publique. Nous avons une Histoire, des institutions, une culture et des langues, des traditions. Nous ne sommes pas le terminal improbable d’un no man’s land mondialisé.
     
    Tardivement, le Conseil d’Etat semble avoir reçu le message. Tant mieux. Il nous faut maintenant mener l’offensive contre les drôles et les faquins, dans la presse romande, les énergumènes de cocktails, qui confondent la profondeur de l’attachement à un lieu, avec ce qu’ils appellent, du haut de leur mépris et de leur arrogance, « provincialisme ».
     
    Leur temps, à eux, se termine. Le nôtre commence.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Université : l'extrême-gauche, dehors !

     
    Sur le vif - Mardi 17.01.23 - 16.18h
     
     
    Le pouvoir, à l'Université, doit appartenir au savoir. Pas aux syndicats, "collectifs", ou groupuscules d'extrême-gauche. Quel que soit le nom du futur recteur, c'est cela, l'enjeu numéro 1 pour cette institution.
     
    Il faut oser dire non. Non à la censure de quelques wokistes ignares de l'Histoire, des choses de la culture, des grands textes, de la transmission. Non à la terreur que font régner quelques encagoulés, dont la place est en prison, voire l'expulsion du territoire suisse. Non à la faiblesse de nos valeurs intellectuelles et morales face à l'imbécillité ambiante.
     
    Enfin, l'Université est financée par les contribuables genevois. Pas les 36% qui ne payent pas d'impôts, mais les 64% qui en payent ! Des Suisses honnêtes, bosseurs, qui se lèvent le matin pour trimer, passent leur vie au boulot, touchent des retraites dérisoires.
     
    Et il faudrait que cette majorité silencieuse laisse une bande de voyous faire sa loi, à coups d'intimidations et d'agressions, lorsqu'un participant à un débat, dans l'enceinte de l'Université, lui déplaît !
     
    Mais dans quel monde vivons-nous ? Dans quelle démission du corps des citoyens face aux provocations d'excités incultes, qui n'ont rien à voir avec la magie de transmission des connaissances : il ne savent même pas de quoi il s'agit !
     
    Alors oui, quel que soit le futur recteur, une reprise en mains s'impose. La droite, le 1er juin, doit reprendre le DIP. Et le DIP, reprendre la tutelle sur une cléricature de déracinés, partis en roue libre, beaucoup de profs hélas compris, vers Sirius.
     
    Ceux qui paient doivent commander. La liberté des esprits doit être rétablie. On doit pouvoir tout dire, à l'Université. Mais avec des mots, avec des arguments. Pas avec des cagoules.
     
     
    Pascal Décaillet