Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La raison du plus fort

 
Sur le vif - Mercredi 01.03.23 - 16.32h
 
 
Je n'ai jamais cru, une seule seconde, au "droit international".
 
Il n'existe pas de droit international. La politique est un rapport de forces, d'une violence inouïe. Elle l'est à tous les niveaux, parce qu'elle implique le jeu du pouvoir entre les humains, dans toute sa noirceur.
 
On a commencé à parler de "droit international", surtout, à partir de 1919, après l'horreur absolue de la Grande Guerre. Ce fut Versailles, la loi du vainqueur, la folie d'un Clemenceau qui imposa (contre Wilson) à l'Allemagne des "Réparations" dont on connaît les conséquences. On a fondé la SDN, dont on a pu savourer l'efficacité.
 
On nous a gargarisés de "droit international" depuis 1945. En réalité, un édifice occidental, satellitaire à l'hégémonie des Etats-Unis d'Amérique.
 
On nous a bassinés de "droit international" pendant toutes les Guerres balkaniques, dans les années 1990. En vérité, la Pax americana ! Sur les bancs des accusés, toujours les Serbes. Il fallait un alibi judiciaire pour justifier la création d'un Grand Méchant par Washington, qui voulait juste avancer ses pions économiques (et énergétiques !) dans les Balkans.
 
Il n'existe pas de "droit international". Il n'existe, comme dans la fable du loup et de l'agneau, que la raison du plus fort.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Vous avez absolument raison! Votre analyse est... parfaite. Rien à redire. La réalité est que le pire ennemi des Etats indépendants sont les Etats-Unis. Un pays d'une hypocrysie incroyable, générateur des pires guerres depuis 78 ans... Il faut des années aux gens de bonne volonté pour éventuellement s'en rendre compte. D'abord, nous sommes abusés par la propagande hollywoodienne qui distille à longueur d'année une propagande subtile qui viole littéralement les esprits avec des acteurs et actrices à qui nous nous attachons (eux-mêmes produits parfaits du globalisme). Il est à remarqué que Hollywood est à Los Angeles et non pas à Saint Petersbourg... D'autre part, les médias de grands chemins sont tous affiliés à l'idéologie globaliste qui vise par la propagande du quotidien à annéantir la population séculaire des nations par des artifices tels le wokisme. L'éducation gangrénée par les artificiers à tabliers se charge de pourrir la mentalité de nos chères têtes blondes. La pseudo justice, loin d'être aveugle, musèle les penseurs indépendants tout en se gargarisant de protéger la démocratie, pardon la démocrature. Nos pseudo élites corrompues ont tué le : "je pense donc je suis" et le "je défendrai jusqu'à la mort le droit de s'exprimer de mon ennemi". George Orwell et Aldous Huxley avaient tout prévu il y a des dizaines d'années. Enfin, le remplacement de population vient clouer le dernier clou sur le cerceuil des nations à l'heure où on se gargarise d'écologie de la faune et la flore. Le remplacement de population est le moyen de jeter la dernière pelletée de terre sur la tombe de l'Occident glorieux. Nous avons même un gérontocrate sénile à la tête du plus puissant pays comme au temps de l'URSS.... Nos représentants politiques sont sélectionnés sur leurs critères de docilité. Les têtes qui dépassent ne sont pas présentées et doivent se contenter de siéger dans les communes. La boucle est bouclée.

  • Quel courage! Bravo, je savoure! Quelqu'un a osé, vous...

    J'ai toujours pensé que c'était une foutaise occidentaliste... Alors évidemment qu'on m'est rentré dedans avec toutes sortes d'argumemts pommadés tentant de justifier la priorité absolue des normes de la démocratie occidentale, sur celle des autres... celle des peuplades de seconde zone. Mais, j'savais qu'ils avaient lu Montaigne et Tocqueville à l'envers, avec si possible un verre dans le pif... c'est pas possible autrement.

    Alors oui, vous avez raison. Pas, parce que c'est moi ou d'autres qui le disent... Parce qu'en matière de politique ou de géopolitique, on peut triturer la vérité dans tous les sens; c'est la loi du plus fort, la loi du vainqueur qui mène le bal...

    Lorsqu'on a dit cela, un gros problème subsiste: il n'est pas certain que le prochain vainqueur soit le même que le précédent... Cette incertitude préfigure de perspectives plutôt sombres pour les individus qui se sont engagés avec zèle dans le camp adverse. Les perdants encourent de sérieux risques d'être voués aux gémonies... Juste retour de manivelle.

    Tragique que notre Conseil fédéral, n'a pas songé à ça.

Les commentaires sont fermés.