Commentaire publié dans GHI - Mercredi 01.03.23
Coûts de la santé, retraites, mouvements migratoires, approvisionnement en énergie : le sondage national Tamedia, publié ce lundi 27 février, est sans appel. Il rétablit enfin les vraies préoccupations de nos compatriotes, en Suisse, dans un ordre qui n’a rien à voir avec la mode sociétale, celle des bobos, des chercheurs en sciences sociales de l’Université de Lausanne, omniprésents dans nos médias de Suisse romande, ou du grand Marais centriste qui prétend abolir la gauche et la droite.
Prenez les migrations. Il existe encore une bande de zigomars, en Suisse, qui refusent tout débat sur le sujet. Il faudrait le taire. Enterrer la décision du peuple et des cantons, le 9 février 2014, sur l’immigration de masse. S’étouffer de silence, dès qu’un commensal, dans un banquet, s’aventure à évoquer les problèmes posés à notre pays par une pression migratoire trop forte. Bref, il faudrait noyer le problème. Et se la coincer.
Eh bien cher amis, ça n’est pas mon genre. Les problèmes, on en parle. Toutes les opinions ( je dis bien : toutes), on les laisse s’exprimer. La colère du peuple face à la trahison des clercs, on ne l’empêche pas de surgir. Le bobo douillet, on lui apprend à vivre. Les belles voix graves, noires de fureur, on les laisse poindre. On ne censure pas. Les gens qui se lèvent le matin pour aller bosser, triment toute leur vie, ne parviennent pas à mettre un sou de côté, on les laisse gueuler, eux aussi. Et cette fois, enfin, on les écoute. Bonne semaine !
Pascal Décaillet