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  • Droite unie

     
    Sur le vif - Mercredi 24.08.22 - 07.50h
     
     
    Le coup de gueule d’Ivan Slatkine contre la catastrophique gestion de l’Économie genevoise par la gauche, hier soir à la Rentrée des Entreprises, est parfaitement justifié. Citoyen, petit entrepreneur, je partage à 100% ces griefs.
     
    L’Économie, l’Instruction publique : deux domaines que la droite genevoise doit impérativement reprendre, au printemps prochain. Il en va du salut de notre Canton.
     
    Seul et unique moyen pour y parvenir : une droite unie, avec un projet clair, intellectuellement charpenté, culturellement ancré, de l’enthousiasme, un désir dionysiaque d’en découdre.
     
    Si les chapelles et les féodalités l'emportent sur la clarté du dessein, si les tiédeurs centristes continuent de pactiser avec la gauche, si les petits arrangements avec l'ennemi se substituent à la volonté combative, alors on peut tout de suite oublier. Et laisser Genève pourrir dans sa médiocrité.
     
    C'est aussi simple que cela.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les crayons d'Adrien

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 24.08.22

     

    L’approvisionnement d’un pays en énergie, c’est son problème no 1, avec la souveraineté alimentaire. C’est une question stratégique, au sens étymologique de ce mot, celui d’une guerre. Pour la survie. Dans ce domaine, chacun pour soi. Chaque nation, chaque peuple, responsable de son destin.

     

    Par beau temps, quand tout va bien, les plus naïfs nous baratinent avec une prétendue solidarité internationale. Fadaises ! Au premier vent qui se lève, chaque communauté humaine, constituée politiquement en nation, se recroqueville sur ses propres intérêts vitaux. C’est ainsi. N’en déplaise aux candides, aux moralistes. Il faut prendre l’être humain tel qu’il est. Et non, tel qu’on le rêverait.

     

    La vérité, c’est que la « communauté internationale » n’existe pas. On a vu sur quels récifs s’est échouée la SDN, lancée dans une Genève de chimères, au lendemain de la Grande Guerre. Lisez Albert Cohen, Belle du Seigneur, ce chef d’œuvre, les passages où le brave Adrien Deume taille ses crayons, pour tromper l’ennui, dans un bureau de la « Genève internationale ». En quelques lignes, d’une saisissante cruauté, tout est dit.

     

    Au premier vent levé, les chimères s’évaporent. Demeurent les nations, beaucoup plus tenaces qu’on ne l’imagine. Elles seules, autour d’une communauté de valeurs et de mémoire, de relation à leur Histoire, leurs ancêtres, leurs morts, constituent aujourd’hui les espaces de solidarité. La « communauté internationale », c’est du vent. N’en déplaise à nos snobinards de cocktails mondains, à Genève.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Risque de pénuries : le Conseil fédéral roupille !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 24.08.22

     

    J’ai passé mon été à fulminer. Sur mon blog. Écrire, et écrire encore, que la question énergétique était l’absolue priorité à laquelle devait s’attaquer notre pays. Demander un Comité de Salut public, saisi par l’urgence, pour empoigner ce problème. Exiger des comptes, y compris judiciaires, pour atteinte à la sécurité de l’Etat, contre les plus hauts responsables, à Berne et dans les Cantons, de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes. Les uns, sous le grief d’impéritie. Les autres, sous celui – autrement plus grave – d’aveuglement idéologique. Depuis un quart de siècle, cette bande d’irresponsables roule le peuple suisse dans la farine ! Il est temps qu’ils en répondent. Plutôt que de fanfaronner dans des planques dorées.

     

    Un été à me concentrer sur ces questions, et je ne suis pas le seul ! Des centaines de milliers de nos concitoyennes et concitoyens, d’un bout à l’autre du pays, partagent ces angoisses, ce souci d’urgence. La saison froide, c’est dans deux mois. Les plus précaires d’entre nous risquent de grelotter. Et il faudrait attendre, en sifflotant, que quelque chose se passe ? Nous tous, en Suisse, nous prenons la mesure de la gravité de la situation. Les uns font des réserves de bois, de bougies. Dérisoires bouts de ficelle ! Et pendant ce temps, le Conseil fédéral ne fait rien de concret. La ministre chargée du dossier est dépassée par les événements. On fait comme si de rien n’était. Alors que nous sommes en situation comparable à celle de guerre.

     

    Le pays a un urgent besoin d’une stratégie claire, d’une rupture avec la gestion de temps calme, pépère, des 25 dernières années. D’un Conseil fédéral uni. De ministres cantonaux pragmatiques, et non vermoulus par l’idéologie, les intérêts partisans. Le navire fonce droit vers l’iceberg. Mais nul pilote. Nul capitaine. Nulle vision claire. On nous précipite vers le pire, on attend, on temporise, on s’imagine qu’on trouvera des solutions avec la légendaire lenteur de nos institutions, où il faut des années pour pondre une loi. La saison froide, c’est dans deux mois, pas dans deux siècles !

     

    Ignazio Cassis : responsable de nous avoir mis à dos notre principal fournisseur de gaz. Juste pour l’image. La carte de visite. Faire européen. S’aligner bien docilement sur les « sanctions » de Bruxelles. Je déplais au PLR en disant cela ? Eh bien, déplaisons ! Simonetta Sommaruga : incapable d’une vision claire. Aucune maîtrise sur le dossier. Je déplais au PS ? Eh bien, déplaisons ! L’idéologie Verte, qui saisissait en 2011 l’événement Fukushima comme locomotive électorale. Ses plus hauts représentants, dans les Cantons, qui militent depuis des décennies contre le nucléaire. Je déplais aux Verts ? Déplaisons !

     

    Mais les Verts, eux, ont au moins le courage de leurs opinions. Les pires : les tièdes « centristes » qui, par hantise de n’être pas dans le vent, se sont rangés de leur côté. La mode, toujours la mode. Le courant dominant. De ces gens-là, rien à attendre. Notre pays, que nous aimons infiniment, a besoin de sales tronches. De caractères trempés. D’hommes et de femmes de courage et de tempérament. Pour son salut.

     

    Pascal Décaillet