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  • Energie : des actes, pas des palabres !

     
    Sur le vif - Dimanche 31.07.22 - 09.47h
     
     
    Le PLR veut de nouveaux barrages. Et il a raison. C’est une voie d’action, qui doit être engagée tout de suite. Sans attendre.
     
    Mais cela ne suffira pas. Il faut renouer immédiatement avec le nucléaire, en misant sur les centrales de nouvelle génération. Il faut agir vite, avec une vision claire, une volonté implacable, une unité de commandement.
     
    L’approvisionnement en énergie n’est pas un domaine comme un autre. Il conditionne la survie de notre pays, comme Etat souverain, au milieu des nations.
     
    Mise à la retraite immédiate de ceux qui nous ont jetés dans ce pétrin. Actions en justice, pour atteinte à la sécurité de l’Etat, contre les plus hauts responsables, à Berne et dans les Cantons. On remonte sur les 25 dernières années.
     
    Mobilisation des voix et des plumes patriotes, sur l’ensemble du pays, pour une contre-attaque sans précédent, intellectuelle et spirituelle, contre ceux qui cherchent, de l’intérieur, depuis un quart de siècle, à saper l’indépendance et la souveraineté de la Suisse. Dans ce combat, nulle place pour la tiédeur. On choisit son camp. On se bat.
     
    On ne discute plus. On ne palabre plus. On met en œuvre. On agit.
     
    Pour les gentils discours du 1er Août, sur les vertus du bavardage, les bienfaits de l’altérité, l’éloge de la lenteur, merci d’aller voir ailleurs. À profusion, vous ne manquerez pas d’en trouver.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Pas de Monopoly pour la BNS !

     
    Sur le vif - Vendredi 29.07.22 - 15.28h
     
     
    Comment la Banque Nationale Suisse, qui constitue le trésor de guerre de notre pays, a-t-elle pu, à ce point, s’exposer aux aléas de la finance spéculative ?
     
    95 milliards de pertes pour le premier semestre de cette année ! Et on nous annonce, benoîtement, que la redistribution aux Cantons pourrait être mise en cause, voire supprimée ! Ils ont mis des flambeurs de casino, pour gérer cette honorable institution ?
     
    La BNS ! J’entends encore la gauche nous brandir, tous azimuts, le recours à notre Banque Nationale pour résoudre tous les problèmes du pays : les aides Covid, le financement des retraites. Supplétif de paresse à de mauvaises gestions des collectivités publiques ! Cette idée que l'argent peut toujours tomber du ciel !
     
    La vérité, c’est qu’il nous faut la rigueur la plus extrême dans la gestion des deniers publics. L’argent des contribuables. Notre argent ! Plus un seul centime de l’Etat, cantonal ou fédéral, ne doit être dépensé sans justification précise d’utilité publique. Plus un seul centime !
     
    Quand on voit, à Genève, l’argent allègrement jeté par les fenêtres de l’Etat, pour des « associations » ou « collectifs » de gauche (pardonnez le pléonasme), purement idéologiques, sans lien avec l’intérêt supérieur général, la colère monte. Celle des contribuables. Celle des classes moyennes, qui n’en peuvent plus d’être tondues dans tous les sens. Le Canton le plus fiscalisé de Suisse ! Celui où le train de vie de l'Etat, de très loin, coûte le plus cher aux contribuables !
     
    Continuez comme ça, et cette sainte colère submergera tout. La quiétude suisse n’est pas éternelle. Elle est récente, beaucoup plus qu'on ne l'imagine. Mon père, qui a commencé son métier d'ingénieur au tout début des années 40, m'a transmis son souvenir d'une Suisse (un Valais, tout au moins) encore très fragile.
     
    Cette prospérité, fruit du travail des Suisses, peut s’achever à tout moment. Et laisser place aux mêmes ébullitions que chez les plus tourmentés de nos voisins. Nous avons connu notre dernière grande secousse sociale en novembre 1918, en même temps que le début de la Révolution allemande. Nous ne sommes à l'abri de rien, d'aucune rechute.
     
    En matière financière, le petit entrepreneur que je suis, peut-être exagérément prudent, peut-être timoré, recommande la plus grande des prudences. Ne rien dépenser qui ne soit à nous. Ne rien emprunter. Ne pas dépenser un seul centime qui ne soit justifié par l'intérêt supérieur.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ah non, c'est un peu court, Mme Sommaruga !

     
    Sur le vif - Vendredi 29.07.22 - 05.42h
     
     
    S’aligner sur l’Union européenne, pour réduire la consommation suisse de gaz de 15%. C’est tout ce qu’a réussi à nous trouver Mme Sommaruga, après avoir « renoncé à ses vacances » pour plancher en urgence sur le dossier énergétique ! Une mesure timorée, sans vision d’ensemble, sans la moindre affirmation de notre souveraineté nationale. Juste saisir l’idée des autres, se calquer, ne surtout pas déranger. Et ensuite, quoi ? On va se coucher ?
     
    Mme Sommaruga n’a rien anticipé, ces dernières années, en matière de crise énergétique possible. Elle a, comme sur les toiles impressionnistes, caboté, par temps radieux, sur un étang calme. Survient la tempête, et la voilà, comme M. Cassis pour les « sanctions », qui se contente, pour tout programme, de dire « On fait comme Bruxelles ».
     
    Mme Sommaruga n’est pas un capitaine de guerre. Elle n’a rien vu venir, rien anticipé, elle n’a pas l’énergie révolutionnaire pour nous sortir du pétrin. Elle ne peut continuer de gérer seule un dossier aussi stratégiquement brûlant. Il faut, en Suisse, un Comité de Salut public, pour agir en urgence extrême sur le dossier énergie.
     
    D’abord, hiérarchiser les sujets.
     
    Approvisionnement en énergie, dossier no 1, tous les autres loin derrière.
     
    Point 2, unité de commandement.
     
    Point 3, coordination entre Cantons, Confédération, fournisseurs, distributeurs.
     
    Point 4, subordination immédiate de la politique étrangère suisse aux intérêts supérieurs de notre population : en cas de pénurie l’hiver prochain, les plus précaires grelotteront, c’est dégueulasse, notre cohésion sociale serait en danger, elle est le ciment de notre pays.
     
    Point 5, en application du point 4 : interdiction immédiate de toute « sanction », juste décidée pour satisfaire la morale émotionnelle du Café du Commerce.
     
    Point 6, mise à la retraite immédiate de tous ceux, à Berne et dans les Cantons, qui nous ont, ces dernières années, précipités dans cette crise. On remontera sur le dernier quart de siècle. Démarches judiciaires, pour impéritie. Atteinte à la sécurité de l’Etat.
     
    Pont 7, qui aurait pu être le point 1, retour immédiat au nucléaire, en se tournant vers les centrales de la toute nouvelle génération.
     
    Point 8, changement radical de l’enseignement de l’Histoire dans les écoles, dès le plus jeune âge. Le monde est tragique. La nature humaine, aussi. Chaque nation se bat pour sa survie. La « communauté internationale » n’existe pas. La résurgence du pire est possible à tout moment. La vision universelle est un leurre.
     
    Point 9, contre-attaque intellectuelle des nationaux face aux cosmopolites. Émergence d’une nouvelle génération intellectuelle et spirituelle, en Suisse, avec qui on puisse parler Histoire, en connaissance de cause. Mais aussi, intérêt supérieur des nations. Primauté du stratégique sur les idées. Combat pour la survie de nos communautés humaines organisées, soudées sur des valeurs de cohésion interne, et non sur des rêves de communauté d’appartenance planétaire. C’est, assurément, un changement diamétral par rapport à l’idéologie de Mai 68.
     
    Voilà, en quelques mots, Madame Sommaruga, ce qu’à peu près vous auriez pu nous dire. Si vous aviez, de la politique, quelque vision. Et, pour notre pays, une autre ambition que celle de se calquer sur Bruxelles, où tout est plat. Comme l’ennui. Comme la mort.
     
     
    Pascal Décaillet