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  • DIP : directeurs du Collège "maltraités" par le Département

     

    INFO DECAPROD - Samedi 06.03.21 - 17.53h

     

    Au Département genevois de l’Instruction publique, les directrices et directeurs du Collège de Genève ne se sentent absolument pas écoutés par les plus hautes autorités du DIP. Plusieurs échanges de lettres, datant du second semestre 2020, font état d’un très grave malaise entre ces directeurs d’établissements et la direction de l’enseignement postobligatoire, dont ils dépendent. Un message, adressé le 17 juillet 2020 à la magistrate en charge du Département, évoque implicitement, dans son titre même, une « maltraitance institutionnelle des directrices et directeurs ».

     

    « Il est insupportable, estiment les directeurs dans un message adressé le 17 juillet 2020 à la Conseillère d’Etat, que les directrices et directeurs soient à ce point maltraités ». Objet de leur colère : l’absence totale d’écoute, de la part de leur hiérarchie, quant à leurs planifications en cas de retour d’une situation de crise sanitaire. Dans ce message, ils font plusieurs fois usage des mots « maltraitance », « malmenés », et « maltraités ».

     

    Les directeurs regrettent amèrement que « le souci premier des autorités du Département soit celui de la gestion de l’image donnée, obnubilées par les risques d’images, au point de considérer comme des risques toute particularité ou organisation spécifique des écoles ». Les directeurs auraient souhaité une marge de manœuvre dans le plan d’action contre un retour de l’épidémie, ils se sont heurtés à un mur. D’où leur colère. Et la récurrence de l’usage du mot « maltraitance » à leur égard.

     

    Dans un autre message, daté du 4 novembre 2020, les directrices et directeurs du Collège de Genève adressent à la Secrétaire générale du DIP cette phrase sans ambiguïté : « Aujourd’hui, les rapports de confiance avec notre hiérarchie sont malmenés au point que l’exercice de notre fonction en est affecté ».

     

    A noter que la tension entre directeurs du Collège et direction du postobligatoire n’est pas nouvelle. L’AGENCE DECAPROD en avait déjà fait état, dans une dépêche, datée du 25 avril 2013.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

     

  • Canaille, mais pas con !

     
    Sur le vif - Vendredi 05.03.21 - 07.30h
     
     
    Monstre opération de police, cette nuit 3h, dans une quinzaine de tripots clandestins des Pâquis. Whisky, cigares, croupiers véreux, petites frappes interlopes, toilettes bouchées, langage non-épicène, rideaux rouges de petite vertu, champagnes frelatés, fausses Rolex, ongles noirs, faux papiers, fornication dans des fauteuils de cuir éventrés, et bien entendu pas le moindre masque.
     
    Le panier à salade a emporté tout ce beau monde.
     
    On y pratiquait des paris pour l'élection d'après-demain. Ce qui a le plus exaspéré le ministre (tenu au courant minute après minute), c'est que la mise la plus prisée tombait toujours... sur le même candidat.
     
    Dans les tripots, on est canaille. Mais on n'est pas con.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Lumière, SVP !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 03.03.21

     

    La Ville de Genève a-t-elle vraiment puisé près d’un million, dans un fonds prévu pour les personnes âgées, pour l’affecter plus généralement à « l’urgence sociale » ? Tour de passe-passe, entre vases communicants ? Ou, beaucoup plus grave, véritable « détournement », comme le prétend l’UDC ? La question est posée. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle mérite réponse.

     

    L’affaire sent le roussi. Ministre de tutelle, en charge de la cohésion sociale, c’est Thierry Apothéloz qui a tenu à recadrer la Ville. Cette dernière estime n’avoir pas fauté, elle produit le testament de la donatrice du fonds, la danseuse Emma Louise Zell, qui avait fui le nazisme pour se réfugier à Genève, et avait tenu à témoigner sa reconnaissance.

     

    Ce qui frappe dans l’affaire, c’est la précipitation de la gauche municipale, manifestement prise en défaut au niveau de deux de ses édiles, à envoyer le ban et l’arrière-ban de ses spadassins pour contre-attaquer, nier l’affaire en bloc, ou tout au moins la minimiser. Réaction classique de tout pouvoir en place, se sentant attaqué.

     

    Eh bien ces gesticulations défensives ne doivent pas nous impressionner. Citoyens et contribuables en Ville de Genève, nous voulons toute la lumière sur cette affaire. Des instances professionnelles de contrôle financier doivent s’en emparer, à l’abri de toute pression des magistrats possiblement impliqués. Il en va du rapport de confiance entre le peuple de la Ville et ses autorités. Nous irons jusqu’au bout.

     

    Pascal Décaillet