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  • La position des missionnaires

     
    Sur le vif - Jeudi 29.08.19 - 09.19h

    "Bilan carbone", "transfert modal", "urgence climatique" : ce qui frappe le plus, chez nos Croisés de l'Apocalypse, c'est leur zèle missionnaire à nous imposer leur vocabulaire. Une liturgie à prononcer, toutes lèvres frémissantes, saisis par le réchauffement des âmes, en montant vers l'autel de la conversion.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Citrons pressés

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 28.08.19

     

    La classe moyenne : nous avions plaidé, ici même, début mai pour qu’on ne l’oublie pas, et qu’on veuille bien cesser de la presser comme un citron. A Genève, la classe moyenne doit devenir le problème no 1 des enjeux politiques et sociaux.

     

    De qui s’agit-il ? On peut se disputer à l’infini sur la fourchette qui définirait la classe moyenne, en fonction du revenu des ménages. Soyons concrets : il existe, à Genève, une majorité silencieuse de gens qui ont travaillé toute leur vie, parfois dur, élevé des enfants, participé à la prospérité générale, et qui n’arrivent pas à mettre un sou de côté. Pendant ce temps, ils voient leurs retraites, ou futures rentes, fondre comme neige au soleil : cela s’appelle, pudiquement, « la baisse des taux de conversion du deuxième pilier ».

     

    Les mêmes gens, qui peut-être ont eu le mauvais goût d’être malades, je veux dire un peu plus qu’un simple refroidissement, n’en peuvent plus de voir leurs primes maladie grimper. Ne parlons pas de la pression fiscale à Genève, qui fait de la classe moyenne, quelque part dans l’échelle entre les assistés et les nababs, l’éternelle vache à lait.

     

    Dans la campagne des élections fédérales du 20 octobre, on va beaucoup vous parler climat, fin du monde, Apocalypse. Peut-être pourrait-on aussi s’occuper, enfin sérieusement, des gens qui travaillent, prennent des risques, inventent. Et leur lâcher un peu la grappe avec les impôts, les primes et les taxes. Pour le Jugement dernier, nous verrons bien.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

     

     

     

  • Du courage individuel, SVP, pas des "collectifs" !

     

    Sur le vif - Mercredi 28.08.19 - 12.11h

     

    Beaucoup trop d'associations, de "collectifs", comme un monceau d'inutilités grégaires.

    Que chacun s'exprime, oh oui ! Que chacun tienne son journal, plutôt que d'aller palabrer chez les autres. Mais de grâce, que chacun ait le courage de parler pour soi. Que chacun engage sa parole propre. Que chacun prenne le risque individuel. Que chacun cisèle sa solitude autour d'une pensée, d'une vision du monde, qui lui appartient. A lui, et à nul autre.

    Que chacun s'assume, seul, et non en se camouflant derrière le paravent tellement confortable d'un "collectif" ! Le plus fou, c'est que nombre de ces groupuscules obscurs, autoproclamés, dont 99% sont de gauche, sont subventionnés. Par nos impôts !

    Les impôts de la classe moyenne, pressée comme un citron, qui n'en peut tout simplement plus. Et il faudrait, en plus de tout, qu'elle finance des associations idéologisées, et des "collectifs" militants jusqu'à la moelle !

     

    Pascal Décaillet