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Liberté - Page 1405

  • Rime, excellente candidature

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    Sur le vif - Et en sciant la langue de bois - Mercredi 01.09.10 - 11.48h

     

    Bon. On oublie un moment l’étiquette de parti. Et l’obédience arithmétique exigeant qu’un radical soit remplacé par un autre radical. On regarde seulement l’homme. Sa valeur intrinsèque. Sa compétence. Son expérience. L’étendue de ses réseaux. On oublie aussi, un peu, la clef de répartition Romands/Alémaniques. On se dit qu’on a affaire au canton de Fribourg, bilingue, à cheval sur les deux cultures. On se signe en hommage à Urs Schwaller, qui en a su quelque chose. On brasse tout ça. Et on tombe sur Jean-François Rime.

     

    Rime, ténor du parlement. Ancien radical, étiquette sous laquelle il a siégé, naguère, au Conseil général de Bulle. Parti dont il a conservé les formes, un rapport au verbe, une rotondité de notable qui contraste avec une certaine tendance gueularde de l’UDC. Rime, clair et inflexible dans la prise de parole, lorsqu’il condamne les concessions du Conseil fédéral à nos voisins français ou allemands, ou à la machinerie européenne, en matière fiscale. Rime, chef d’entreprise, un réseau exceptionnel dans le monde de l’économie. Un homme avec qui on peut discuter, mais qui ne s’en laisse pas conter. Tout cela, mis bout à bout, s’appelle une excellente candidature dans la course au Conseil fédéral. Que lui ou Karin Keller-Sutter passe, le 22 septembre, et la Suisse sera assurée d’avoir une compétence au sein de son gouvernement.

     

    Ne vous énervez pas : j’ai dit « On oublie l’étiquette de parti ». J’ai dit : « On oublie l’ethnie ». On regarde juste la vertu, « virtus », le mérite. On devrait le faire pour Rime. On devrait le faire pour tous. L’humanisme de la qualité, à la place de l’impuissance impersonnelle et du patchwork.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Mâtin, quel destin !

     

     

    Toujours à la pointe de l’actualité, le Matin nous apprend aujourd’hui, en page 3, que la Saint-Galloise Karin Keller-Sutter, candidate au Conseil fédéral, est … démocrate-chrétienne !

     

    A coup sûr, une conversion récente. A côté de laquelle le Chemin de Damas apparaît comme une promenade de santé sur les contreforts du Toggenburg. En tout cas, Christophe Darbellay pourra triompher : le deuxième siège reconquis, par la seule grâce de l’Esprit.

     

    Quant au Matin, il écrivait déjà, le 19 août, que KKS était « à la tête, depuis 10 ans, du Département fédéral de justice et police ». Mâtin, quelle promotion ! Candidate à une fonction qu’elle exerce déjà depuis une décennie. Il faudra bien tous les Matins du monde pour comprendre. Et le génie d’Alain Corneau*, désormais candidat à l’éternité.

     

    Pascal Décaillet

     

    * Alain Corneau, oui, qui était né le 7 août 1943 à ... Meung-sur-Loire! Sans doute l'enfant Corneau a-t-il croisé sur ses chemins de jeu un retraité nommé Jules Maigret...

     

     

  • Là, Rappaz, ça suffit !

     

    Sur le vif - Et avec treize étoiles de fureur - Lundi 30.08.10 - 11.06h

     

    A peine de retour en prison, Bernard Rappaz recommence une grève de la faim. La grève de trop. Cette fois, ça suffit. Si Rappaz veut en finir avec la vie, eh bien qu’il en finisse. Il y a un Etat, qui s’appelle l’Etat du Valais, qui est un Etat de droit, avec des lois, démocratiquement votées pas ses élus ou même directement par ses citoyens. Bernard Rappaz n’est pas Antigone, Madame Waeber-Kalbermatten n’est pas Créon. La plaisanterie a assez duré : la démocratie valaisanne ne peut plus, ne doit plus céder face à la provocation.

     

    Pascal Décaillet