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Liberté - Page 1333

  • Pourquoi je dépose plainte contre M. Hodgers

     

    Sur le vif - Mardi 01.02.11 - 15.49h

     

    Pour la première fois de ma vie, j’attaque quelqu’un en justice, afin d’obtenir réparation. Il s’agit de M. Antonio Hodgers, conseiller national, chef du groupe des Verts aux Chambres fédérales. Une personne contre laquelle je n’ai, d’ailleurs, strictement rien à titre personnel, loin de là.

     

    Mais politiquement, oui, j’ai parfois exprimé dans des commentaires ou éditoriaux mes réserves sur l’action de M. Hodgers. On ose espérer qu’en démocratie, cela soit encore possible. Ainsi, samedi, sur mon blog, je publiais quelques lignes de pamphlet intitulées « Les Pieds Nickelés à Carthage ». Chacun peut lire ce texte, sur ce même site. Et chacun en pensera ce qu’il voudra. Pour ma part, je n’y retrancherai nulle virgule.

     

    Piqué au vif, M. Hodgers réagit, ce qui est de bonne guerre. Il m’attaque sur Facebook, soit. Ce qui ne va pas, c’est qu’il énonce, par la reprise d’un seul témoignage, quelque chose de faux. Factuellement faux. Nous ne sommes plus là dans le combat des idées, mais dans la diffamation. Je ne l’accepte pas. C’est tout.

     

    Ma démarche judiciaire n’est en rien dirigée contre l’homme politique Antonio Hodgers, ni contre ses idées, ni même contre le fait qu’il m’attaque. Elle vise simplement à rétablir une vérité factuelle que son texte a bafouée. Entraînant dans sa foulée – mais c’est une autre affaire – le délire habituel de commentaire anonymes et vindicatifs.

     

     

    Pascal Décaillet

     

  • La sardine de l’Algarve

     

    Chronique publiée dans la Tribune de Genève - Lundi 31.01.11

     

     

    Christian Lüscher s’est lancé, il a devancé tout le monde, il dit qu’il est le seul à pouvoir gagner, et il a raison. Si quelqu’un, dans la famille de droite, est capable de ravir à la gauche l’un des deux sièges des Etats, c’est lui. Et sans doute lui seul.

     

    On pouvait douter, il y a quatre ans, des chances de réussite à Berne de ce Golden Boy de la politique genevoise. Mais sous la Coupole, là où tant d’autres s’éteignent, il s’est révélé. En matière financière, fiscale, ses positions sont claires, identifiables. A mille lieues des levantines, et finalement inaudibles, nuances d’un Fulvio Pelli. Ou de l’obsession monothématique de certains radicaux sur la laïcité.

     

    Il a même assuré ses arrières. Il obtient déjà le soutien de Christophe Darbellay, ce qui pourrait faire tiquer le PDC genevois, en l’espèce grillé comme une sardine de l’Algarve. Il inaugure une campagne de « droite élargie », seule recette de victoire, à Genève, pour une Entente ne rassemblant que deux électeurs sur cinq.

     

    « Droite élargie », cela fait peur à qui ? Mais à la gauche, pardi ! Qui nous ressort toute la vieille batterie poussiéreuse de leçons de morale, l’Allemagne de fin 1932 par ci, Thomas Mann par là, et les âmes qu’on vend au diable, et le Dr Faust, et Méphisto. Et plus elle parle, la gauche, pour faire la morale, plus elle donne raison à la droite de « s’élargir ».

     

    Pascal Décaillet

     

  • Les Pieds Nickelés à Carthage

     

    Sur le vif - Samedi 29.01.11 - 18.06h

     

    De retour de leur tournée triomphale à Gaza, voici les conseillers nationaux Hodgers et Zisyadis en Tunisie. But de leur voyage : soutenir la population locale.

     

    Nul d’entre nous, une seule seconde, ne doute de l’immense réconfort que ne manquera pas de prodiguer cette double apparition à une population passablement éprouvée par le vent de l’Histoire et la douce fureur de la révolution.

     

    Et puis tiens, tant qu’on y est, nos deux globe-trotters pourraient, de Tunis, tenter le voyage du Caire, où l’ambiance est assez chaude, juste maintenant. Ils auront la joie de traverser la terre si accueillante qui sépare ces deux pays : la Libye.

     

    Pascal Décaillet