Sur le vif - Vendredi 03.03.23 - 10.14h
Serge Dal Busco annoncera jeudi prochain, 9 mars, ses mesures contre la voiture en ville. Au mépris de l'électorat qui l'a porté au pouvoir. Au mépris des résidents genevois, qui font la prospérité de la Ville et du Canton, payent des sommes astronomiques d'impôts, et choisissent (ce qui est leur droit constitutionnel) de se déplacer en véhicule privé motorisé.
Serge Dal Busco n'a jamais rien entrepris pour limiter le nombre hallucinant de mouvements frontaliers qui transitent par la Ville de Genève. Il n'a jamais songé une seconde à accorder un régime préférentiel aux résidents, par un système de puce électronique, par exemple. Il applique la loi sur la mobilité sans équilibre, ni cohérence : il fait croisade de chasser la voiture du centre-ville, celle des résidents au même titre que celle des autres. Cette politique, qui discrimine le cochon de payeur genevois, est inqualifiable.
Serge Dal Busco procède par ordonnances. C'est le king du 49.3. Arrêtés. Ukases. On fait griffonner quelques lignes par la bande de hauts-fonctionnaires qui dirigent son Département, et en noyautent l'idéologie. On balance l'ordre de marche, d'en haut. On gouverne par verticalité. C'est céleste, pontifical, dogmatique. Ne manquent que le latin d'église, et quelques fragrances d'encens, sur le bitume de la ville.
Ce sera l'acte final d'une législature catastrophique, en termes de mobilité. Le cadeau de départ, empoisonné. En extrême Finistère de législature, juste avant les élections.
Et, nous les citoyennes et citoyens ? Nous allons laisser passer ça, sans bouger ? Sans émettre le moindre son de voix ? Sans même respirer ? Si c'est le cas, alors nous aurons mérité notre sort. Serge Dal Busco, et ceux qui soutiennent sa politique contraire à la droite qui l'a porté au pouvoir, doivent être tenus pour responsables de cet empoisonnement de la vie des résidents genevois automobilistes. Juste pour plaire à la doxa des bobos.
Inscrivez-vous chez les Verts, M. Dal Busco ! Vous aurez été, pendant ces cinq ans, leur plus féroce promoteur.
Pascal Décaillet