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Sur le vif - Page 100

  • Climat : la propagande RTS

     
    Sur le vif - Jeudi 17.08.23 - 09.11h
     
     
    Un quart d'heure de propagande climatiste absolue. C'était ce matin, dès 07.35h, sur la RSR. Invitée : le climatologue Martine Rebetez. Je le dis tout de suite : elle n'est pas en cause. On l'invite, elle vient, elle défend ses idées, aucun problème.
     
    Mais le questionnement ! Plus royaliste que le roi. Plus climatiste que le GIEC. Aucune question dérangeante pour l'invitée. Imaginez que ce dernier fût un "climato-sceptique", ou tout au moins une personne se permettant des doutes sur la démarche et les méthodes du GIEC, elle eût été étrillée.
     
    Et puis, il y a eu ce moment où Mme Rebetez a attaqué frontalement les "responsables du lobby pétrolier", les décrivant comme les marionnettistes cyniques du discours anti-GIEC.
     
    Là aussi, c'est son droit. Mais bien entendu, nous ne doutons pas, une seule seconde, que ces ignobles "défenseurs des énergies fossiles", présentés à longueur de journées à la RTS comme les propagandistes du mal, auront droit, dans les jours qui viennent, à une présence dans la même Matinale, aux mêmes heures d'écoute, avec le même statut d'invité spécial de la rédaction, pour donner, à leur tour, leur point de vue. Et répondre aux attaques unilatérales de Mme Rebetez.
     
    Nous n'en doutons pas. Non ?
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Vive Berne, vive Rösti, vive la Suisse !

     
    Sur le vif - Mercredi 16.08.23 - 18.24h
     
     
    Le projet d'Albert Rösti, un tunnel ferroviaire entre Morges et Perroy, est la meilleure nouvelle pour la Suisse romande depuis de longues années.
     
    L'axe Genève-Lausanne est une honte. L'axe routier est une honte. L'axe ferroviaire est une honte. C'est l'un des tronçons d'Europe où l'engorgement, pour les voitures comme pour les trains, est le plus fréquent.
     
    En se souciant de la Suisse romande, Albert Rösti entre dans le sillage d'un très grand Conseiller fédéral dans l'Histoire de nos transports suisses, Adolf Ogi. Même parti. Même canton.
     
    Ogi : l'un des ministres fédéraux que j'ai le plus interviewés, en Suisse, en Europe, et jusque dans son village de Kandersteg. A Berne, j'ai suivi aux Chambres l'intégralité des débats sur les NLFA (Nouvelles transversales ferroviaires alpines), dès 1991. Et jusqu'à la votation historique du 27 septembre 1992.
     
    Soyons clairs ! Les Zurichois ne voulaient que le Gothard. Sans Ogi, Bernois proche du Valais, jamais nous n'aurions eu le tunnel de base du Lötschberg. Et voici que, plus de trente ans après, un autre UDC bernois délivre à la Suisse romande un autre geste de solidarité confédérale.
     
    Nous, Romands, de l'Arc lémanique ou non, usagers ou non du transport ferroviaire, soyons tous à fond derrière Rösti, dans ce projet. Une fois de plus, le pont fédéral vient de Berme, ce canton charnière, si proche des Romands, si loin de l'arrogance et de la toute-puissance zurichoises : Die Arroganz der Macht, avais-je une fois titré dans un édito en allemand.
     
    Ce soir, je dis "Vive Berne, vive Rösti, vive la Suisse !".
     
     
    Pascal Décaillet

  • Mme Hiltpold, condamnez le chaos migratoire !

     
    Sur le vif - Mardi 15.08.23 - 16.55h
     
     
    Je fais partie des citoyens de Genève qui attendent beaucoup d'Anne Hiltpold, la nouvelle ministre de l'Instruction publique. C'est une femme de valeur, compétente, digne de confiance. Et surtout, elle est RADICALE : le grand parti qui a fait la Suisse en 1848, qui a fait l'Etat genevois dans la seconde moitié du 19ème siècle, qui a fait l’École à Genève. L'autre, c'est le PS d'André Chavanne. Les radicaux, les socialistes : deux partis d'Etat, qu'on partage ou non leurs convictions. L’École, comme la Santé, comme la Sécurité, exige une vision d'Etat.
     
    Je suis donc à fond derrière Mme Hiltpold. Et justement, je dois dire ma colère. Non contre elle, mais contre les chiffres : plus de 80'000 élèves à la rentrée, et cela nous est libellé officiellement comme étant dû à l'explosion du nombre de migrants.
     
    Ce nombre hallucinant, Mme Hiltpold se contente de le constater. Elle a tort. Elle aurait dû accompagner sa toute première conférence de presse d'un immense coup de gueule contre le délire migratoire à Genève. Il y a trop d'élèves. Et disons-le clairement, il y en a trop issus d'une politique d'accueil inconsidérée. Y compris en matière d'asile (oui, je sais, c'est fédéral, et puis on répartit entre les Cantons). Tradition d'accueil, oui. Comportement humain, oui. Crouler sous des flots mal régulés, ou même pas du tout régulés, c'est NON et NON !
     
    Mme Hiltpold n'est en rien responsable de cette pression migratoire. La non-gestion de l'asile, en Suisse, est due à la Conseillère fédérale chargée du dossier.
     
    Mme Hiltpold n'aurait pas dû se contenter de prendre acte du fait accompli, en soulevant les légitimes difficultés de cet afflux non-maîtrisé. Elle aurait dû le commenter. Et le décrire comme inadmissible.
     
    Il ne faut surtout pas que Mme Hiltpold donne, comme premier signal, l'image d'une parfaite élève, elle le fut sans doute, je n'en doute pas. Mais l'image d'une magistrate capable de taper du poing sur la table. Nous comptons sur elle pour être une politique, et non la gentille administratrice de la gestion catastrophique, par la Suisse, de ses flux migratoires.
     
    Ces flux doivent être impérativement régulés. Ca n'est pas un dada personnel de votre serviteur. C'est un mandat constitutionnel, voté par le peuple et les Cantons, le dimanche 9 février 2014.
     
     
    Pascal Décaillet