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Sur le vif - Page 103

  • Les Lumières de la Ville

     
    Sur le vif - Mercredi 30.08.23 - 13.31h
     
     
    La Ville de Genève demande un crédit de plus de six millions, pour l'éclairage de...... ses propres bâtiments publics !
     
    C'est l'exemple même de dérive dans l'usage des derniers publics. Des dépenses somptuaires, présentées comme écologiques, non pour les usagers, les habitants de la Ville, et parmi eux les contribuables. Mais...... pour la Ville elle-même ! Pour la machine. Pour l'usine à gaz.
     
    Demander des crédits, c'est à peu près tout ce que la Ville de Genève sait faire. Mais là, sous prétexte de donner l'exemple environnemental, en plus de tout, elle se sert elle-même !
     
    Il est temps que le moindre centime du contribuable soit soupesé avant d'être dépensé. Car l'argent de la Ville, c'est le nôtre. Six millions pour des éclairages, c'est pousser un peu loin la philosophie des Lumières.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les lames de fond! Pas l'écume!

     
    Sur le vif - Mardi 29.08.23 - 08.32h
     
     
    Les grandes lames de fond, qui touchent l'immense majorité de nos compatriotes. C'est sur elles que doit s'articuler une campagne électorale. Sur elles, et non des sujets accessoires, périphériques, issus de la dérive sociétale, tout juste bons à occuper les chercheurs en sciences sociales à l'Université de Lausanne, bref la gauche en pullover.
     
    A la droite, je dis ceci : parlez-nous des souffrances de notre population. Parlez-nous des retraites, de nos aînés oubliés par la prospérité suisse. Parlez-nous du système de santé, de ces primes qui nous étouffent, imaginez une grande réforme nationale, ne laissez pas ce champ à la gauche. Pour le moment, c'est cette dernière qui propose une vision d'Etat. L'image de la droite en matière de santé, c'est encore l'ultra-libéralisme des golden boys. Catastrophique. Dévastateur.
     
    Parlez-nous des assurances sociales, du sort des ouvriers, des plus démunis. Ne laissez pas la gauche monopoliser ce thème. Parlez-nous des flux migratoires, en osant vous désolidariser d'un certain patronat irresponsable, avide de travailleurs étrangers, pratiquant la sous-enchère. Ayez, hommes et femmes de droite, une vision nationale, une vision d'Etat ! Souciez-vous de tous les Suisses ! N'oubliez pas les plus défavorisés !
     
    Et surtout, n'entrez pas dans le jeu de la gauche sociétale. Ne rebondissez pas, comme de sautillants jouvenceaux, sur la première provocation. Car en politique, aborder un sujet, même pour contredire l'adversaire, c'est déjà lui donner de l'importance. Si vous considérez un thème comme insignifiant, eh bien ignorez-le ! Réapprenez la puissance du mépris. Ca choque les moralistes ? Eh bien, choquons les moralistes !
     
     
    Pascal Décaillet
     
  • Oui, l'asile est un chaos !

     
     
    Sur le vif - Dimanche 27.08.23 - 10.08h
     
     
    Oui, la gestion de l'asile, en Suisse, est un chaos. Oui, il faut oser ce mot, ne surtout pas avoir peur de déplaire dans les salons lustrés de la gauche caviar.
     
    Un chaos, depuis des décennies. Un mélange de bonnes intentions (rien de pire en politique), de morale bourgeoise, de juridisme triomphant, de bureaucratie.
     
    Un échec total de gestion fédéraliste : Berne, les Cantons, les Communes, on se renvoie la balle, personne n'y comprend rien. On a toujours l'impression de subir : "pression migratoire" donnée comme inexorable, comme si la Suisse devait supporter seule, ou en tout cas en disproportion flagrante de sa taille, les afflux.
     
    Oui, c'était déjà le chaos avant Mme Baume-Schneider. Mais avec elle, pourquoi le taire, c'est la consécration du désordre. Plus personne ne comprend rien. Les habitants des communes où sont prévus des "centres de requérants" ont peur, et c'est mille fois compréhensible, trop facile de leur faire la morale quand on n'est pas concerné soi-même.
     
    Lisez les récits de ce qui se passe en Allemagne, cette chère altérité de Mme Merkel, son "Wir schaffen das !", on voit les résultats, auprès des Allemands les plus démunis, les plus oubliés de la prospérité, notamment dans les Länder (que je connais fort bien) de l'ex-DDR. Et on s'étonne de l'ascension de l'AfD !
     
    Mme Baume-Schneider ne contrôle pas la situation. Elle donne l'impression, et encore aujourd'hui dans le Matin dimanche, de subir, subir, et encore subir. Mais il y a pire : cette Conseillère fédérale socialiste, issue d'un grand parti, celui de Tschudi, qui a contribué à la cohésion sociale de la Suisse de l'après-guerre, donne l'impression de ne plus vivre que pour l'asile, pour les migrants, pour l'Autre. S'intéresse-t-elle seulement à ses compatriotes ? Et notamment aux plus précaires d'entre eux, tiens ces dizaines de milliers de retraités qui vivent sous le seuil de pauvreté. On aimerait qu'une Conseillère fédérale socialiste ait pour eux des mots, des pensées. Et pas seulement pour le chaos de l'asile !
     
    Bien sûr, c'est son dicastère. Mais enfin, désolé, Justice et Police, le Département qui fut celui de Kurt Furgler, implique d'autres champs d'action, d'autres responsabilités, d'autres missions, que nous parler toute la journée de l'asile, l'asile et encore l'asile ! Cette obsession unique devient problématique, au sein d'un Conseil fédéral où chacun est solidairement responsable de l'ensemble.
     
    Quant à la gauche caviar, celle qui s'émeut de l'Autre et méprise les Nôtres, celle qui a laissé le "sociétal" prendre tout le champ sur le social, elle doit être plus que jamais sanctionnée. Du socialisme suisse, contrairement à certains de ses alliés de gauche, nous sommes en droit d'attendre beaucoup. Parce que nous respectons infiniment le combat pour la justice sociale. Mais de grâce, d'abord pour les nôtres. Ensuite, seulement, pour les autres.
     
     
    Pascal Décaillet