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Sur le vif - Page 103

  • Ceux qui voient juste. Ceux qui voient faux.

     
    Sur le vif - Vendredi 17.02.23 - 13.19h
     
     
    Classe moyenne, pouvoir d'achat : je vous parle de ces sujets, infatigablement, depuis de longues années.
     
    Aujourd'hui, tout le monde en parle. A croire qu'une certaine échéance se rapproche, qui exige de tenir un discours un peu concret sur la vraie vie des gens.
     
    Tout le monde en parle. Fort bien. Mais moi, je n'oublie pas que, cette dernière décennie, j'ai souvent été bien seul à multiplier débats, commentaires, éditos sur le sujet.
     
    Pendant ce temps, la RTS et le Temps nous inondaient - et nous submergent encore - de puissants thèmes "sociétaux", dans l'obsession absolue des questions de genre, d'orientation sexuelle, de couleur de la peau, de relecture anachronique de l'Histoire par des ignares, des moralistes, ou des incultes, communément appelés "wokes".
     
    Oui, j'ai été bien seul, et aujourd'hui je le suis moins. Mais sur des sujets qui exigent lucidité, mise en perspective historique et lucidité, comme l'Ukraine, je suis à nouveau très minoritaire. Comme je l'étais sur les questions balkaniques, pendant toute la décennie des années 1990.
     
    Il y a des sujets sur lesquels j'estime voir juste. Voyez, je ne suis pas relativiste : il y a les lucides, et il y a les lents, les trainards, qui deviennent si souvent les convertis de la vingt-cinquième heure.
     
    En analyse politique, tout le monde n'a pas raison. Il y a ceux qui voient juste. Et ceux qui voient faux.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le Quintet de Taïwan

     
    Sur le vif - Lundi 06.02.23 - 12.43h
     
     
    Intervention hallucinante d’une conseillère nationale Verte vaudoise, en « délégation » à Taïwan, au 12.30h RSR. De Formose, elle traite la Chine populaire de "dictature". Oh, on peut assurément discuter de la nature de ce régime. Mais l'insulter de la sorte, est-ce le rôle d'une parlementaire fédérale ? Est-elle consciente de la dimension que peut revêtir, à Pékin, la réception de son message ?
     
    A quoi rime cette "délégation" ? Qui l'a voulue ? Quel signal entend-elle délivrer ? S'ils sont à Taïwan "à titre privé", comme l'affirme la Verte vaudoise, alors pourquoi prennent-ils la parole, donnent-ils des interviews ? Que pense le DFAE de ce singulier équipage ?
     
    Les Américains, qui instrumentalisent à mort la tension Pékin-Taïwan pour chercher des prétextes à un futur nouveau front avec la Chine, auront apprécié l'infinie naïveté de ce pronunciamiento d'Helvètes venus faire la leçon au monde. La Suisse, avec Ignazio Cassis, s'est déjà brouillée avec la Russie. Et maintenant, grâce à ce quintet providentiel, elle veut se mettre à dos la Chine populaire, un milliard et demi d'habitants, qu'elle fut pourtant, à juste titre, l'un des premiers pays à reconnaître, après la Révolution de 1949 ?
     
    Pourrait-on attendre de nos parlementaires fédéraux qu'ils s'occupent en priorité de la vie quotidienne des Suisses : pouvoir d'achat, primes maladie, emploi des jeunes, retraites ? Ce serait déjà pas mal, non ?
     
    Le Quintet pourra ruminer toutes ces questions, lors du voyage retour. Que nous lui suggérons, comme il se doit, d'effectuer à bord d'un ballon.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Rafraîchissant, non ?

     
    Sur le vif - Dimanche 05.02.23 - 13.36h
     
     
    Donald Trump : quatre ans, zéro guerre, des relations diplomatiques avec la Chine et la Russie, des recherches de solutions politiques, la priorité sur l'Amérique intérieure, le redressement de son économie, la modernisation de ses infrastructures.
     
    Joe Biden : deux ans, la guerre partout, l'escalade face à la Russie, l'extrême tension avec Pékin, le bellicisme et l'impérialisme américains à leur paroxysme. La caricature du Président démocrate, va-t-en guerre, moraliste, donneur de leçons à la terre entière.
     
    Nos bons médias, nos bons chroniqueurs, nos bons éditorialistes, à commencer par la RTS et le Temps : tous contre Trump, tous pour Joe.
     
    Rafraîchissant, non ?
     
     
    Pascal Décaillet