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Sur le vif - Page 589

  • L'argument, simple et puissant

     

    Sur le vif - Samedi 01.09.18 - 10.35h

     

    Il n'y a pas, d'un côté, les partisans de la libre circulation, et de l'autre, des brutes épaisses qui voudraient fermer les frontières. Cela, c'est le prodigieux sophisme que veulent imposer les libre-échangistes. Leur posture rhétorique doit être dénoncée. Et démontée.

     

    S'opposer à la libre circulation, ça n'est évidemment pas militer pour une circulation zéro. Bien sûr qu'il faut des échanges, entre les nations ! Bien sûr que nous devons, de toute la force de nos antennes, demeurer ouverts aux cultures, aux langues, aux civilisations qui nous entourent.

     

    Simplement, chaque nation a le droit - et même le devoir, pour sauvegarder sa cohésion sociale interne - de RÉ-GU-LER les flux migratoires sur ses frontières.

     

    Réguler, ça n'est pas arrêter. C'est fixer des quotas, en fonction de ce que chaque nation, selon ses mécanismes internes de décision, estime pouvoir absorber, pour que l'immigration ne tourne pas en invasion. En Suisse, l'instance suprême de décision, ce sont le peuple et les cantons, lorsqu'ils se prononcent sur une initiative. Ce fut le cas, par exemple, le 9 février 2014.

     

    Les ennemis de la libre circulation ne sont donc en aucun cas des fermeurs de frontières, qui voudraient transformer la Suisse en bunker. Ce sont, simplement, des citoyennes et citoyens qui entendent maîtriser les flux migratoires. Non en les stoppant, mais en les RÉ-GU-LANT.

     

    Si c'est votre position, ne vous laissez plus jamais traiter de retardés isolationnistes par les immigrationnistes. Répondez-leur calmement, sans vous démonter. Le meilleur allié d'un bon argument, c'est l'argument lui-même, dans toute la puissance de sa simplicité.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Tout, sauf Cohn-Bendit !

     

    Sur le vif - Vendredi 31.08.18 - 19.09h

     

    Appeler Daniel Cohn-Bendit pour devenir ministre de la République et de la nation françaises, constituerait l'ultime discrédit d'un Président en quête d'effets de mode, de cliquetis et de clinquant.

     

    Je ne parle ici - et m'en tiens rigoureusement à cela - que du profil politique arboré depuis exactement un demi-siècle par ce personnage, son mépris pour les nations et pour les frontières, son aspiration à une Europe omnipotente, sa haine de tout ce qui s'apparente à un État organisé, régalien, avec des structures, des serviteurs, un rapport à l'Histoire et à la mémoire.

     

    Pas de place pour cet asticot tutoyeur dans l'appareil d'Etat. Pas de place pour ce libertaire halluciné, égaré dans les choses de la politique. Qu'il rêve, et rêve encore, d'occuper la Sorbonne. Mais de grâce, qu'il laisse dormir la République.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Clarté ? - Quelle clarté ?

     

    Sur le vif - Vendredi 31.08.18 - 17.02h

     

    Insupportable question de la RSR à Albert Rösti, le président de l'UDC suisse, dans le flash de 17h ! Alors que ce parti présente aujourd'hui, avec l'ASIN, sa nouvelle initiative sur la régulation de l'immigration, on lui demande si les conditions d'application de ce texte seront "plus claires" que celles concernant l'immigration massive, acceptée par le peuple et les cantons le 9 février 2014 !

     

    Mais, bon sang de bon sang, ce texte-là était PARFAITEMENT CLAIR ! Il réclamait, noir sur blanc, des quotas ! C'est le Parlement qui, pendant des années, a joué au plus fin, a temporisé, a joué la montre, a multiplié les arguties les plus sophistiquées pour surtout ne pas appliquer la volonté populaire !

     

    Le texte du 9 février 2014 était PARFAITEMENT CLAIR ! L'obscurité est venue, dans les années qui ont suivi, de la part d'un Parlement qui a tout fait pour ne pas jouer le jeu !

     

    Pascal Décaillet