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Sur le vif - Page 557

  • Les Gueux, le Prince

     

    Sur le vif - Mardi 20.11.18 - 22.27h

     

    Dans l'affaire des gilets jaunes, il y a le chœur, comme dans la tragédie grecque, face au Prince. Le choeur d'Antigone, face à Créon. La masse des Gueux, face au Maire du Palais.

     

    Il n'y a même pas de coryphée. Pas de porte-parole.

     

    Préfiguration de la politique nouvelle ! Liquéfaction des corps intermédiaires, Parlement ou syndicats.

     

    Juste la masse, face au pouvoir.

     

    Cette jacquerie n'a rien de médiéval, rien d'archaïque. Elle préfigure l'ultra-moderne.

     

    Je ne m'en plains pas.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Les barbelés du langage

     

    Sur le vif - Mardi 20.11.18 - 18.17h

     

    L'argument le plus détestable des opposants à une initiative est de prétendre qu'elle n'est pas claire.

     

    C'est un mensonge éhonté.

     

    L'écrasante majorité des initiatives populaires, en Suisse, sont parfaitement claires. Le peuple, qui est adulte et vacciné, en comprend fort bien les enjeux. Il décrypte d'instinct les intentions politiques réelles des uns et des autres.

     

    L'argument du "manque de clarté" est une invention de juristes, de profs de droit, de juges au Tribunal fédéral.

     

    Le peuple suisse, lui, comprend mille fois plus vite les enjeux d'une initiative que les méandres d'un débat parlementaire.

     

    Dans cette affaire, il y a surtout des clercs et des pharisiens qui veulent conserver leur pouvoir, par les barbelés du langage.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Invalidons les juges !

     

    Sur le vif - Mardi 20.11.18 - 14.21h

     

    Je ne supporte pas quand le Tribunal fédéral invalide une initiative populaire, dûment munie de toutes les signatures requises.

     

    Peu m'importe que je sois d'accord ou non avec l'initiative en question. C'est, pour le citoyen actif que je suis, une question de principe.

     

    Une initiative ayant recueilli les signatures, ce qui est le fruit d'un long et patient travail citoyen, doit être soumise au peuple. Dans une démocratie, c'est lui qui doit décider pour les choses politiques, pas les juges.

     

    Que les juges s'occupent des cas individuels. Qu'ils laissent l'ordre démocratique des citoyens statuer sur l'avenir politique du pays.

     

    Les juges, chez nous, interviennent beaucoup trop souvent sur la politique. Nous ne voulons pas d'une République des juges.

     

    Pascal Décaillet