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Sur le vif - Page 556

  • Marrakech n'est pas la capitale de la Suisse

     

    Sur le vif - Jeudi 22.11.18 - 09.52h

     

    La politique migratoire de la Suisse n'appartient, en voix ultime, ni au Conseil fédéral, ni au Parlement. Elle appartient au corps des citoyennes et citoyens, qu'on appelle en raccourci "le peuple".

     

    Les grandes lignes de cette politique, celles qui engagent le destin national, doivent impérativement être du ressort du suffrage universel. Cela signifie référendum obligatoire. Et mise en action continuelle d'initiatives populaires par des comités citoyens. Nous devons, beaucoup plus encore qu'aujourd'hui, sortir la politique suisse de ses rouages pépères et consanguins du circuit fédéral bernois. Je suis très bien placé pour dire cela : ce circuit, je le connais à fond, ayant passé plusieurs années à Berne.

     

    Le politique migratoire doit être tranchée par le peuple. Quant au "Pacte de l'ONU sur les migrations", cette abstraction multilatérale, le Conseil fédéral a eu mille fois raison d'en prendre ses distances. La politique suisse ne se décide ni à Marrakech, ni à New York, ni dans la "Genève internationale". Elle se joue dans l'intime conviction, face à l'urne, de chaque citoyenne, chaque citoyen de ce pays.

     

    C'est cela, la puissance de notre démocratie. Un acte puissant, sacré, de chaque individu vers la totalité indivisible du pays.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le frisson du cocktail planétaire

     

    Sur le vif - Mercredi 21.11.18 - 14.29h

     

    La politique étrangère de la Suisse doit être au service des intérêts supérieurs du peuple suisse. Elle doit viser à garantir l'indépendance du pays, sa souveraineté.

     

    Elle ne saurait avoir pour objectif principal de ne pas froisser le petit monde de la "Genève internationale", sous prétexte que ce dernier aurait laissé entendre, dans des cocktails, que nos signes de "repli nationaliste" les inquiétaient.

     

    Qu'ils s'inquiètent déjà pour leurs pays, ces braves gens. Tiens, par exemple, qu'ils œuvrent à donner à leurs citoyens des droits populaires comparables aux nôtres.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • L'intimité d'appartenance

     

    Sur le vif - Mercredi 21.11.18 - 07.54h

     

    L'appartenance nationale n'est en aucun cas un "repli". Elle est un chemin d'accomplissement de l'individu vers le collectif, à l'intérieur d'un périmètre buriné par l'Histoire.

     

    Elle est une mémoire partagée, une émotion commune, un rapport aux morts et au souvenir, une ardente pulsion d'avenir et de réinvention.

     

    Ne laissons jamais les cosmopolites et les mondialistes pérorer sur le "repli nationaliste", sans leur rappeler cela. À ces cérébraux planétaires, opposons la chaleur et l'intimité de notre émotion d'appartenance locale.

     

    Pascal Décaillet