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Sur le vif - Page 544

  • Le social, ça passe par la connaissance !

     

    Sur le vif - Samedi 15.12.18 - 17.31h

     

    Le Département de l'Instruction publique n'a pas à se préoccuper directement de la question sociale. Il existe pour cela un Département de la Cohésion sociale.

     

    Non. Le DIP a pour mission de transmettre et partager des connaissances (et non des "compétences" !), d'assumer cette transmission avec ferveur et passion, comme le font certains profs, évidemment les meilleurs. Rien de plus magique, au monde, que ce passage de témoin, d'humain à humain, de génération à génération.

     

    Si le DIP accomplit cette mission, transmettre et partager les connaissances, alors il aura infiniment plus fait pour la question sociale que tous les assistants sociaux de la planète.

     

    Ca n'est pas en reniant sa mission première qu'on réussit. Mais en plaçant en elle toutes ses énergies.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Démocratie directe : un combat pour l'humain

     

    Sur le vif - Samedi 15.04.18 - 10.08h

     

    On parle beaucoup trop des élus, en bien comme en mal. Et pas assez de l'essentiel : les thèmes.

     

    Le citoyen ne sera vraiment affranchi que lorsque, débarrassé de son obsession, positive ou négative, pour les gens qu'il envoie siéger dans des Chambres "représentatives", il assumera, par le suffrage universel, lui-même les grandes décisions.

     

    Plutôt que de déléguer sa confiance à des élus, le citoyen ferait bien de prendre confiance en lui-même.

     

    Pour parvenir à cela, il nous faut inventer, dans les générations qui viennent, des mécanismes d'extension et d'approfondissement de la démocratie directe.

     

    Ils passent, comme je l'ai mille fois dit, par une éducation, dès le début de l'école primaire, à l'Histoire politique, et aux mécanismes de la Cité. Sans cette élévation considérable du niveau de CONNAISSANCES du plus grand nombre, rien ne sera possible.

     

    Vouloir partager avec le maximum de gens des connaissances qu'on a soi-même accumulées en amont, c'est un humanisme. C'est une manière d'aimer et de respecter ses contemporains. C'est, en tout cas, la mienne.

     

    Mon combat passionné pour la démocratie directe n'est pas un combat pour un modèle théorique. C'est un combat pour la connaissance partagée. Et c'est un combat pour l'humain.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Santé : besoin d'Etat !

     

    Sur le vif - Vendredi 14.12.18 - 06.41h

     

    S'il faut subventionner 140'000 personnes, sur un canton (GE) qui en compte 500'000, pour qu'elles puissent régler leurs primes maladie, alors autant nationaliser la Santé. Et faire clairement payer par le contribuable ce que, de facto, il finance de plus en plus.

     

    Il fallait accepter la Caisse unique, ou la Caisse publique. Les deux fois, j'avais voté pour.

     

    Dans le domaine de la Santé comme dans d'autres, le grand retour de l'Etat, après les catastrophiques dérives libérales, et cette funeste mise en concurrence des Caisses, s'impose.

     

    On ne joue pas avec la santé des gens comme on joue au casino. On ne livre pas le bien le plus précieux des vies humaines à l'usure et à la spéculation.

     

    Retour de l'Etat : voir grand. Comme nos pères ont su voir grand, juste après la guerre, quand ils ont lancé l'AVS (1947-48), fleuron de nos assurances sociales.

     

    Il faut couper le monde de la Santé de l'empire de l'Argent. Il faut, puissamment, le déclarer d'intérêt public. Ca passe par l'Etat, dans le sens le plus noble, le plus républicain de ce mot.

     

    Les ultra-libéraux, qu'ils aillent spéculer à New York. Ou jouer au Monopoly.

     

    L'Etat n'appartient pas à la gauche. Il est l'affaire de tous. Quand donc la droite, en Suisse, vermoulue depuis trente ans par l'idéologie ultra-libérale et cosmopolite, retrouvera-t-elle le sens de la Nation, le sens de l'Etat ?

     

    Pascal Décaillet