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Sur le vif - Page 350

  • Cour suprême : hystérie RTS

     
     
    Sur le vif - Dimanche 20.09.20 - 10.30h
     
     
    Les médias romands considèrent comme normal, allant de soi, relevant du Bien, donc d'un ordre théologique du monde, que la Cour suprême ait une majorité de juges démocrates.
     
    Et ils considèrent comme diabolique qu'elle puisse, par aventure, avoir une majorité de juges républicains.
     
    Si un Président démocrate nomme un juge démocrate, c'est bien. Si un Président républicain nomme un juge républicain, c'est mal.
     
    L'hystérie dans ce sens, depuis le décès de la "juge iconique", est particulièrement délirante sur les ondes de la RTS.
     
    Pascal Décaillet

  • Seul, libre, responsable

     
    Sur le vif - Dimanche 20.09.20 - 08.41h
     
     
    Celui qui s'abrite derrière un "collectif" pour propager ses opinions, s'imaginant plus fort parce que grégaire, doit singulièrement manquer de confiance en lui-même.
     
    Ainsi, ces professions de foi à plusieurs, dans les journaux, ces manifestes signés par vingt ou cinquante personnes. Qui a tenu la plume ? Qui assume le texte ? Qui sera prêt à en répondre ? Qui prend le risque ?
     
    La puissance de feu doit résider dans l'argument lui-même. Pas dans une succession de noms propres, sous l'argument.
     
    Pour ma part, je suis un homme seul. Je m'exprime comme citoyen, parmi des millions de citoyens. Je ne revendique strictement aucun autre titre. J'écris seul, viscéralement seul. Je choisis chaque mot, je pèse chaque syllabe. Je délivre un point de vue. Le lecteur aime ou déteste, adhère ou rejette.
     
    Je signe toujours, avec un nom et un prénom. Je hais les "collectifs". Je hais les groupes. Je hais la lâcheté.
     
     
    Pascal Décaillet

  • L'amertume des grandes erreurs

     

    Sur le vif - Samedi 19.09.20 - 10.56h

     

    La démographie est l'une des préoccupations premières de nos compatriotes. Une Suisse à 12 millions d'habitants, avec un Plateau qui étouffe, ils n'en veulent pas. Ce fut, pour ma part, la raison qui m'amena à voter OUI à l'initiative Ecopop.
     
    Un Plateau qui succombe. Alors, bien sûr, des gens qui en profiteront. Dans la construction, parce qu'il faudra bien loger tout ce monde. Dans les transports, parce qu'il faudra bien mouvoir tout ce monde. Dans les Caisses maladie, parce qu'il faudra bien assurer tout ce monde. Dans les écoles, parce qu'il faudra bien éduquer tout ce monde. Dans les constructeurs de prisons. Mais il ne faut pas le dire, c'est tabou.
     
    On fait venir des millions de gens dans un minuscule pays, dont l'essentiel est montagneux, et non habitable. On les fait venir, on crée des besoins pour eux, ça profite à quelques-uns, les éternels petits malins. Et ça paupérise les actuels résidents. Et ceux qui en souffrent le plus, ce sont les plus précaires. Et les syndicats les trahissent, comme jamais ! C'est aussi simple que cela. Ne venez pas nous dire, en prenant des airs pénétrés de chercheurs en sciences sociales, que les choses sont "beaucoup plus complexes", vous mentez.
     
    La démographie angoisse les Suisses, à mort. Mais il ne faut surtout pas le leur dire. Ils pourraient encore voter OUI le 27 septembre. Et cela, pour les besoins d'UNE CERTAINE ÉCONOMIE, déjà mentionnée un peu plus haut, il ne le faut à aucun prix. Alors, UN CERTAIN PATRONAT dépense des millions pour des pubs en faveur du NON, sur les bus, sur les trams, dans les journaux.
     
    Alors, les Suisses voteront sans doute NON. Et, très vite, ils le regretteront, avec l'amertume des grandes erreurs.
     

    Pascal Décaillet