Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 334

  • Les grenouilles et le confinement

     
    Sur le vif - Jeudi 22.10.20 - 09.32h
     
     
    Les grenouilles qui réclament un confinement, elles ont le salaire qui tombe à la fin du mois !
     
    L'économie, elles s'en foutent ! La production de richesses, l'immense effort sacrificiel qu'il faut pour cela. Il suffit à leurs yeux de confiner tout le monde, et les payer à rien foutre en allant puiser dans les réserves de la Banque nationale.
     
    Mais comment peut-on être à ce point déraciné des réalités économiques ? Comme si l'argent, manne divine, tombait du ciel ! Comme si la prospérité de notre pays était un acquis pour l'éternité, et non le fruit d'un combat acharné.
     
    Le confiné est passif. Il se terre, en attendant que passe la tempête. Il subit son destin.
     
    L'entrepreneur est acteur de sa vie. Il tente. Il prend des risques. Il va voir.
     
    Pire que le confinement : l'esprit du confinement ! La complaisance du confiné avec son propre statut de reclus. Et en plus, ces immobiles, entre deux délations parce que, de leur fenêtre, ils ont aperçu un groupe dans un improbable square, ont le culot de nous faire la morale !
     
    Cloportes désertés par la métamorphose.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Covid : pas de cirque d'automne du pouvoir, SVP !

     
    Sur le vif - Mercredi 21.10.20 - 17.04h
     
     
    Je suis désolé si je jette un froid, mais je viens de suivre, comme beaucoup d'entre nous, la conférence de presse Covid du Conseil d'Etat et des autorités sanitaires, en direct des HUG, et cela m'inspire les sept commentaires politiques suivants. Je dis bien "politiques", au sens des intérêts supérieurs de la Cité, et non "sanitaires" : je ne suis pas médecin, et n'ai aucune qualification sur le fond médical. Je ne ne suis pas médecin, mais je suis (très) patient.
     
    - Commentaire no 1 - Les autorités ne peuvent pas recommencer le cirque médiatique de ce printemps. Conseiller(s) d'Etat, Directeur de la Santé, pontes des HUG en blouses blanches (alors qu'ils ne sont pas, que je sache, en train d'opérer), et toute la smala censée incarner, aux yeux du public, l'AUTORITE, dans ce qu'elle a de fondé et de potentiellement coercitif. Le crique d'automne ne doit pas succéder au cirque de printemps.
     
    - Commentaire no 2  - Que les médecins en blouses blanches s'expriment sur les questions médicales. En y demeurant strictement circonscrits.
     
    - Commentaire no 3 - Que les élus politiques s'expriment EXCLUSIVEMENT sur les questions politiques. Ils ne sont pas médecins, pas plus que nous. Ils sont magistrats de la République. Il n'est pas, par exemple, du niveau d'une Présidente du Conseil d'Etat de venir faire la maîtresse d'école en regrettant d'avoir vu des étudiants de l'Université ôter leurs masques, pour discuter en groupes, à peine sortis de l'Alma Mater. Elle peut, sans problème, laisser ce genre de remarques aux médecins spécialistes des questions de masques, distances, etc.
     
    - Commentaire no 4 - La Présidente du Conseil d'Etat s'exprime en général avant son collègue, le Super-Ministre-de-la-Police-et-de-la-Santé. Sinon, elle donne l'impression que le vrai pouvoir présidentiel serait ailleurs. Nous n'osons imaginer cette hypothèse.
     
    - Commentaire no 5 - Le Parlement a-t-il décidé, comme ce printemps, de se mettre en congé, et de laisser l'exécutif pondre, tout à loisir, ses directives, sans le moindre contre-pouvoir ?
     
    - Commentaire no 6 - Nous sommes des citoyennes et des citoyens de la République. Des hommes et des femmes libres. Mûrs. Adultes. Vaccinés. Chacun d'entre nous est doté d'un libre-arbitre. En Suisse, le personnage principal, ça n'est pas l'élu, encore moins le fonctionnaire. C'est le corps des citoyennes et citoyens qui constitue le souverain de ce pays. Nous ne sommes pas dans la France jacobine. Nous sommes dans un pays de confiance citoyenne. Nous sommes prêts à appliquer des directives. Mais nous ne supportons pas les tonalités paternalistes, encore moins menaçantes. ll y a une certaine manière de nous parler, si on veut nous convaincre. M. Berset avait compris cela, et même à Genève M. Hodgers.
     
    Il n'y a aucune raison que, sous prétexte de crise, la totalité du pouvoir soit exercée par un seul homme à Genève, aussi compétent, intelligent, soit-il.
     
    - Commentaire no 7 - La santé publique est évidemment un impératif capital. La démocratie suisse, aussi.
     
     
    Pascal Décaillet
     
     

  • Allez, les gars, on se retrouve chez l'ennemi !

     
    Sur le vif - Dimanche 18.10.20 - 13.36h
     
    Les médias traditionnels ont totalement perdu le contact avec le public. Alors, ils passent leur rage sur les réseaux sociaux, ne cessant de les noircir, de les diaboliser.
     
    Et puis, en fin d'émission, après avoir passé une heure à bien essorer, bien éviscérer les réseaux sociaux, en compagnie de puissants intellos parisiens ou de "chercheurs en sciences sociales" de l'Université de Lausanne, dans les vingt dernières secondes avant de rendre l'antenne, alors que le tapis de fin se déroule déjà sous leurs voix, bref à 59'40", ils nous lancent triomphalement : "Merci de votre fidélité ! N'oubliez pas de nous rejoindre, dès maintenant, sur Facebook, Twitter et Instagram !"
     
     
    Pascal Décaillet