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Sur le vif - Page 270

  • Méfiez-vous de Rommel : il est génial !

     
    Sur le vif - Jeudi 18.02.21 - 16.00h
     
     
    Par hasard, j'ai pensé ce matin à ce communiqué surréaliste, envoyé en 1942, par le Haut-Commandement britannique, à tous les soldats anglais sur le front d'Afrique du Nord (Tunisie, Libye, Égypte). Il n'y est question que d'un homme : Le Maréchal Erwin Rommel, commandant de l'Afrikakorps, bref leur ennemi no 1 !
     
    Le communiqué recommande, en substance, de ne surtout pas se laisser impressionner par le Renard du Désert. "Il s'agit, certes, d'un chef d'exception, mais nous l'aurons !". Et plus ce texte étrange va son chemin, plus il cite le nom de Rommel, le nom du chef de l'ennemi ! Il ne cite pas du tout les chefs britanniques, il se gargarise du nom de l'adversaire ! En pleine campagne d'Afrique !
     
    Et ce communiqué, vous savez ce qu'il demande aux militaires britanniques ? De ne pas trop parler de ce diable d'homme ! "Ne contribuons pas, mes braves, à fortifier le mythe !".
     
    Je ne sais pas pourquoi, allez savoir, sans doute les méandres d'une mémoire jamais rassasiée, perverse, ensorceleuse. Mais j'ai pensé à cela ce matin, oui.
     
    Toute ressemblance avec une campagne en cours, au bout d'un lac, serait évidemment aussi fortuite que maléfique.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Nathalie Fontanet : éloge de la dette !

     
    Sur le vif - Mardi 16.02.21 - 18.54h
     
     
     
    Dans le Temps, Nathalie Fontanet défend la dette. Elle en minimise les effets. Un discours de gauche. C'est au moins clair. Sur cet aspect, comme en termes de Mobilité, le Conseil d'Etat est déjà à gauche !
     
    Le candidat Cyril Aellen, du même parti (PLR), est, lui aussi, entré en matière sur la dette. A plusieurs reprises. Il ne tenait pas ce discours comme bouillant - et brillant - député de droite.
     
    En termes de rupture, sur cet objet précis, il n'y a qu'un homme : Yves Nidegger.
     
    Je ne dis pas que le choix du 7 mars doit s'opérer sur ce seul critère. Ni pour qui je vote. Non, je dis juste ce qui est. Je dis les faits.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Méchant Viktor, douce Angela !

     
    Sur le vif - Mardi 16.02.21 - 17.07h
     
     
     
    Quand la Hongrie du méchant M. Orban ferme ses frontières, nos beaux esprits hurlent au fascisme.
     
    Quand l'Allemagne de la gentille Mme Merkel fait exactement la même chose, aucun problème !
     
    L'Allemagne ! Première puissance d'Europe, en pleine expansion, en pleine phase ascendante, l'une des plus impressionnantes depuis la Guerre de Sept Ans (1756-1763).
     
    L'Allemagne ! Moteur économique et industriel du continent, première démographie, potentiel militaire en constante expansion (cela aussi, personne n'en parle), marchés de l'Est reconquis.
     
    Et elle les ferme avec qui, ses frontières ? Pas avec le Kazakhstan. Elle les ferme avec...... l'Autriche ! L'Allemagne verrouille le passage avec cette autre elle-même, ce voisin du Sud avec lequel elle entretient depuis des siècles un rapport si complexe, tantôt : "Nous sommes les mêmes", tantôt "Il y a tout de même des différences". Destin commun jusqu'en 1806, puis rupture, puis sept années communes entre 1938 et 1945, puis à nouveau deux pays différents. Je t'aime, moi non plus !
     
    La décision est à peu près comparable à une fermeture des frontières, sur l'Elbe (je connais, de très près), entre la Saxe historique et la Prusse.
     
    Seulement voilà. La gentille Mme Merkel, ça n'est pas le méchant M. Orban. Pour lui, on crie, on s'étrangle. Pour elle, on ferme les yeux. Et on se dit que l'Autriche, pour l'Allemagne, c'est quelque chose qui pourrait ressembler à ces vers sublimes de Verlaine :
     
    " Je fais souvent ce rêve étrange et
    pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime,
    et qui m'aime
    Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait
    la même,
    Ni tout à faut une autre, et m'aime et
    me comprend ".
     
     
    Pascal Décaillet