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Sur le vif - Page 165

  • Un capitaine, pas des stewards !

     
    Sur le vif - Mercredi 24.02.22 -18.19h
     
     
    Désolé, mais le Conseil fédéral ne prend absolument pas la mesure de la gravité des pénuries qui nous attendent cet hiver. Il ne parle que d’économies, il ne remet pas en cause sa politique d’approvisionnement, aucune auto-critique sur son suivisme européen en matière de « sanctions », fin février. Une conférence de presse timorée, pointilliste, un exercice de communication, pour feindre de maîtriser le problème.
     
    Il faut un cabinet de guerre. Un Général Electricité. La férocité d’une volonté combative, pour la survie du pays, comme État économiquement fort, et surtout comme nation souveraine.
     
    Il nous faut oublier l’ahurissante fiction d’une « communauté internationale », qui serait solidaire. Seuls les hurluberlus du Palais des Nations, dans la tiède courtoisie de leurs cocktails anglophones, y croient encore !
     
    La « communauté internationale » n’existe pas. Il nous faut puiser tout au fond de nos âmes patriotes. Nous aimons ce pays. Nous ne devons croire qu’en nous-mêmes. Nous ne devons solliciter que les ressorts les plus profonds de notre cohésion nationale.
     
    Il faut cela, d’urgence. Et nous n’avons que des stewards de beau temps, là où il nous faut un capitaine, dans la tempête.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Droite unie

     
    Sur le vif - Mercredi 24.08.22 - 07.50h
     
     
    Le coup de gueule d’Ivan Slatkine contre la catastrophique gestion de l’Économie genevoise par la gauche, hier soir à la Rentrée des Entreprises, est parfaitement justifié. Citoyen, petit entrepreneur, je partage à 100% ces griefs.
     
    L’Économie, l’Instruction publique : deux domaines que la droite genevoise doit impérativement reprendre, au printemps prochain. Il en va du salut de notre Canton.
     
    Seul et unique moyen pour y parvenir : une droite unie, avec un projet clair, intellectuellement charpenté, culturellement ancré, de l’enthousiasme, un désir dionysiaque d’en découdre.
     
    Si les chapelles et les féodalités l'emportent sur la clarté du dessein, si les tiédeurs centristes continuent de pactiser avec la gauche, si les petits arrangements avec l'ennemi se substituent à la volonté combative, alors on peut tout de suite oublier. Et laisser Genève pourrir dans sa médiocrité.
     
    C'est aussi simple que cela.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Grande nouvelle : le Temps s'intéresse aux angoisses du peuple !

     
    Sur le vif - Lundi 22.08.22 - 08.17h
     
     
    "Il serait bon de ne pas laisser aux populistes le monopole de l’écoute des angoisses", ose écrire ce matin la rédactrice en cheffe du Temps, dans son édito.
     
    Cette éminente consœur a-t-elle songé, ne serait-ce qu'une seconde, à appliquer à son propre journal de bobos urbains branchés le précepte qu'on pourrait peut-être, en effet, écouter un peu les angoisses du peuple suisse ?
     
    Depuis des années, je vous parle pouvoir d'achat, classes moyennes, angoisses des plus précaires pour finir le mois, prix du gaz, prix de l'électricité, prix de l'essence, prix des médicaments, primes maladie, fiscalité écrasante sur le travail. Bref, la vie des gens. La vie de ceux qui bossent.
     
    Pendant toutes ces années, le Temps nous parle de quoi ? Des questions de genre. De couleur de la peau. Des toutes dernières extravagances du numérique, sur des appareils dont le peuple n'a jamais vu la couleur. Des questions "sociétales" les plus puissantes, fruits des cogitations de chercheurs américains totalement déconnectés des préoccupations du plus grand nombre. Bref, le Temps fait salon. Salon mondain. Salon où l'on cause. Salon où l'on spécule. Salon du Nouveau Monde. Babil sociétal. Être dans le vent. Ne rien manquer de la toute dernière mode. Être les tout premiers à nous en parler.
     
    C'est son choix. La presse est libre, totalement. Mais au moins, que la patronne de la rédaction de ce miroir de la frénésie déracinée ne vienne pas nous donner des leçons sur les angoisses du peuple. Les partis qu'elle qualifie, avec le mépris de caste des grandes âmes éthérées, de "populistes", traitent, quant à eux, à la racine les vraies préoccupations des gens. Les plus précaires. Les classes moyennes. Tous ceux qui rament, pour finir le mois.
     
    Ceux qui votent pour ces partis ne lisent pas le Temps. Ceux qui lisent le Temps ne votent pas pour ces partis. La vérité, c'est cet apartheid. Deux mondes. Deux galaxies, parfaitement séparées. Elles ne se parlent pas. Elles se combattent.
     
    Et nous ? Laissons le Temps nous développer sa 317ème lecture de la Théorie du genre. Il en a absolument le droit. La presse est libre. Chacun de nous est libre de nous entretenir de ce qu'il veut.
     
    Mais, pour les "angoisses du peuple", celles dont nous vous parlons, souvent bien seuls, depuis des années, on nous permettra d'autres références que le journal de l'éternelle révérence aux derniers caprices de la mode branchée.
     
     
    Pascal Décaillet