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  • Impôt auto : le pari de Pascal

     
    Sur le vif - Mardi 19.11.24 - 04.24h
     
     
    De deux choses, l’une. Soit l’ineffable équipe de fonctionnaires de la Mobilité, dans l’affaire de l’impôt auto, danse sur le ventre du ministre. Tout comme elle a dansé sur ceux de Mme Künzler, puis de M. Dal Busco. La même équipe qui nous balance des feux verts à quatre secondes, devant la Cave valaisanne. Dans cette première hypothèse, le ministre ne contrôle pas ses troupes.
     
    Soit le ministre est au courant du détail des hausses, et les avalise. Dans ce second cas, il devra en répondre politiquement. Et affronter, en son nom, l’immense et légitime colère des Genevois.
     
    Il n’y a pas de troisième solution.
     
    C’est le pari de Pascal.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le coup de Jarnac de l'Oncle Joe

     
    Sur le vif - Lundi 18.11.24 - 10.40h
     
     
    Le coup de poignard de Biden dans le dos de Trump, autoriser l’Ukraine à balancer des missiles américains à longue portée sur la Russie, est révélateur du vrai visage de ce catastrophique Président, le plus mauvais depuis un siècle.
     
    Derrière l’image du vieux monsieur un peu fatigué, se cache un personnage revêche, teigneux, revanchard. Il n’a cessé, de tout en haut, d’entreprendre toutes choses, y compris judiciaires, pour empêcher Trump de revenir au premier plan. Le gentil monsieur âgé est, en fait, un tordu de la pire espèce.
     
    L’Ukraine, c’est sa guerre. Celle du complexe militaro-industriel constamment soutenu par les Démocrates. Avancer les pions de l’OTAN jusque sous la barbe des Russes, plan qui date de la chute du Mur, c’est son plan, à lui. En quatre ans de premier mandat, Trump n’avait fait aucune guerre. L’Oncle Joe, lui, nous amène à quelques millimètres d’un conflit mondial. Cette affaire des missiles, c’est un casus belli, c’est Cuba 62 à l’envers.
     
    Entre début novembre, date de l’élection américaine, et le 20 janvier, jour de l’investiture du nouveau Président, la transition américaine est très longue. Il est d’usage que le Président sortant règle les affaires courantes, en aucun cas il ne doit prendre une initiative d’envergure, qui soit de nature à contrecarrer la politique du nouveau Président élu. En essayant, jusqu’au 20 janvier 1981 à midi, heure de sa passation de pouvoirs à Ronald Reagan, de libérer les otages américains en Iran, Jimmy Carter avait respecté cette règle : il agissait pour l’intérêt général.
     
    Mais là, Biden le revanchard tente un lamentable croc-en-jambe à son successeur. Au moment où commence à s’imposer l’idée d’une solution politique, par des négociations, le belliciste-en-chef de la Maison-Blanche s’accroche désespérément pour sauver sa guerre.
     
    L’Histoire jugera avec la plus extrême sévérité ce Président. Ce coup de Jarnac à son successeur mérite les mots les plus sévères. Ceux dont j’use ici sont trop doux, à vous de trouver les vôtres.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Impôt sur les véhicules : dégueulasse, tout simplement !

     
    Sur le vif - Dimanche 17.11.24 - 16.17h
     
     
    Il y a des jours, dans la vie, où il faut lever la Matze, comme on dit en Valais. Des jours de colère noire. Il faut que ça sorte.
     
    Des dizaines de milliers de Genevois reçoivent ces jours leur facture pour les plaques de leur véhicule. L'impôt auto, pour 2025. Les augmentations sont proprement hallucinantes. Des centaines, voire des milliers, de francs en plus. Juste pour avoir le droit de détenir la plaque de votre véhicule, dans l'année 2025 ! En plus, il y a les assurances, RC, Casco, c'est autre chose.
     
    Comment des augmentations aussi démesurées sont-elles possibles ? Comment le politique, au sens large, a-t-il pu laisser faire cela ? L'administration n'est pas en cause : elle applique les ordres du politique. Alors, le politique, quoi ?
     
    La préoccupation numéro 1 des Suisses, et tout particulièrement des Genevois, est le pouvoir d'achat. Primes maladie, loyers, impôts, inflation. Et voilà qu'à quelques semaines de Noël, le Canton suisse à la plus forte pression fiscale déboule, par poste, avec ce cadeau empoisonné absolument dégueulasse (et je pèse mes mots, par politesse) pour les ménages !
     
    Qui va devoir casquer ? Qui va souffrir financièrement ? Les nantis ? Bien sûr que non, ils ont les moyens de payer, même si ça ne leur fait pas plaisir ! Mais non, les dindons de la farce, ce sont une nouvelle fois les classes moyennes inférieures et les classes précaires. Pour certains d'entre eux, ça va être terriblement douloureux !
     
    Et puis, n'imaginons surtout pas que tous les automobilistes genevois sont des nababs. Quantité de gens soignent leur vieux véhicule, l'entretiennent, passent régulièrement les visites, font les tests anti-pollution, parce qu'ils n'ont tout simplement pas les moyens de s'offrir un nouveau véhicule, même d'occasion ! Beaucoup d'entre eux comptent les sous à la fin du mois. Et ne pourront tout simplement pas payer ces nouvelles taxes !
     
    Alors, quoi ? Rappels. Poursuites. Emmerder les gens, les humilier financièrement, alors qu'il font tout juste, ont travaillé toute leur vie, respectent strictement les règles de la circulation, et les normes d'entretien de leur véhicule ? Nous sommes face à une véritable saloperie.
     
    Tous les Genevois ne sont pas des bobos, habitant et travaillant au centre-ville, tapotant sur leur plaquette dans les transports publics, savourant tisanes et infusions dans des bistrots branchés, avec cocktail de fenouil et menu végane, en regardant passer les trams à travers la vitre du tea-room. Tout en lisant le dernier article à la mode sur la "transition énergétique".
     
    J'ai dit "dégueulasse". J'ai dit "saloperie". J'ai dit "lever la Matze". Ce sont mes mots . C'est ma colère. Et sans doute, aussi un peu, la vôtre.
     
     
    Pascal Décaillet