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  • La musique, c'est la vie

     
    Sur le vif - Lundi 23.12.24 - 16.50h
     
     
    L'un des souvenirs les plus éblouissants de ma jeunesse : les concerts de musique contemporaine, il y a quelque 45 ans, le dimanche à 17h, dans la Cour de l'Hôtel-de-Ville. De ces moments de découverte, je garde une émotion à peu près égale à celle, maintes fois mentionnée ici, des cycles de films de Rui Nogueira, au CAC Voltaire.
     
    Très jeune, j'ai compris que la musique était pour moi vitale. La découverte de Beethoven, puis Wagner, puis surtout Richard Strauss, date de la fin de mon enfance. Mon adolescence, d'un bout à l'autre, fut de passion musicale totale, intransigeante, assoiffée. Dès l'âge de quinze ans, oh oui cette année charnière de 1973 qui fut celle de la découverte de Bruckner (Basilique d'Ottobeuren, en juillet, Eugen Jochum, Wiener Symphoniker, j'étais au premier rang, à deux pas de ce chef mythique, j'ai encore son autographe), j'étais tellement passionné par l'évolution des formes que j'éprouvais le besoin de connaître les créations qui m'étaient contemporaines.
     
    Les Concerts de l'Hôtel-de-Ville, pendant des années, m'en ont donné l'occasion. Cette musique-là, il faut impérativement la voir, sur place, et tout change ! J'ai eu la même sensation en allant voir, Salle Patino, avec mon épouse, il y a plus de 40 ans, l'immense musicien et compositeur hongrois György Kurtag : il vit encore, aujourd'hui, il a plus de 98 ans !
     
    Oui, la musique contemporaine doit se voir. Les percussions. Les cuivres. Les changements de rythme, parfois déroutants. L'engagement corporel des instrumentistes.
     
    Oui, la musique est physique. Le son est physique. L'extase est physique. La mélancolie est physique. L'agonie est physique. La musique, c'est le souffle. La musique, c'est le rythme. La musique, c'est la vie.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • L'économie doit être au service du peuple suisse !

     
    Sur le vif - Lundi 23.12.24 - 09.58h
     
     
    Il faut à la Suisse, de toute urgence, un ministre fédéral de l’économie qui aime, comprenne et soutienne à fond notre industrie suisse, notamment la sidérurgie et la métallurgie. Secteurs vitaux, stratégiques. Comme l’est notre agriculture.
     
    Pour cela, il faut à la Suisse une politique industrielle. Elle n’en a aucune ! Libérale, elle laisse faire les acteurs économiques, les lâche dès que ça va mal.
     
    Le libéralisme économique est une plaie, du moins dans sa version ultra, depuis la chute du Mur. Une politique industrielle, ce sont des idées claires, des priorités stratégiques, en fonction des intérêts supérieurs du peuple suisse.
     
    L’actuel Conseil fédéral n’en a aucune ! Aucun développement industriel d’envergure ne s’est déployé sans une puissante volonté d’Etat ! Pas l’étatisme : l’Etat ! Au sens d’un projet collectif, une mise en œuvre au service du peuple. Suisse de 1848, Allemagne bismarckienne, France de la Libération : l’Etat, comme promoteur de l’industrie.
     
    En lieu et place de cela, nous avons un Conseil fédéral incarcéré mentalement dans le dogme ultra-libéral, la tyrannie du libre-échange, la signature d’accords internationaux qui étouffent notre paysannerie, nos aciéries, notre métallurgie. Un gouvernement obsédé par l’exportation, alors que l’économie suisse doit d’urgence se tourner vers le marché intérieur, la proximité, les circuits courts, les besoins vitaux du peuple suisse. C’est cela, la souveraineté !
     
    Citoyen et entrepreneur, je veux une Suisse dynamique, axée sur trois piliers : l’industrie, l’agriculture, les PME (97% de nos entreprises !). Je veux une économie au service du peuple suisse, et non esclave des actionnaires et des marchés financiers.
     
     
    Pascal Décaillet

  • RTS : la voix du gouvernement !

     
    Sur le vif - Dimanche 22.12.24 - 19.38h
     
     
    Suisse-UE : une fois de plus, la RTS donne la parole au microcosme du « monde académique » ! Depuis des années, en matière européenne, on n’entend qu’eux ! L’EPFL. L’EPFZ. Le grand patronat. Les « milieux financiers ». Toujours eux, toujours les mêmes !
     
    C’est la radio du « monde académique ». La TV du « monde académique ». La radio-TV du PLR ! La voix du monde libéral !
     
    Où est la voix des travailleurs suisses ? La voix des chômeurs suisses ? La voix des paysans suisses ? La voix des petits entrepreneurs suisses ? La voix des Suisses les plus précaires, ceux qui perdent leur boulot à cause de la libre circulation ? À la RTS, on ne les entend jamais !
     
    C’est la radio du gouvernement. La TV du gouvernement. La voix du gouvernement.
     
    Citoyen et entrepreneur, j’appelle mes compatriotes à se battre, de toutes leurs forces, pour une Suisse souveraine, pour une agriculture et une industrie fortes, pour les PME. Une droite nationale, sociale, protectrice des plus faibles. Une droite populaire, industrieuse, joyeuse !
     
    Une Suisse tournée sur l’économie de proximité, les circuits courts, le marché intérieur ! Il faut culbuter la tyrannie du libre-échange ! Le faible, le fragile, le déshérité ont besoin de frontières ! Ils les réclament !
     
     
    Pascal Décaillet