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  • L'économie doit être au service du peuple suisse !

     
    Sur le vif - Lundi 23.12.24 - 09.58h
     
     
    Il faut à la Suisse, de toute urgence, un ministre fédéral de l’économie qui aime, comprenne et soutienne à fond notre industrie suisse, notamment la sidérurgie et la métallurgie. Secteurs vitaux, stratégiques. Comme l’est notre agriculture.
     
    Pour cela, il faut à la Suisse une politique industrielle. Elle n’en a aucune ! Libérale, elle laisse faire les acteurs économiques, les lâche dès que ça va mal.
     
    Le libéralisme économique est une plaie, du moins dans sa version ultra, depuis la chute du Mur. Une politique industrielle, ce sont des idées claires, des priorités stratégiques, en fonction des intérêts supérieurs du peuple suisse.
     
    L’actuel Conseil fédéral n’en a aucune ! Aucun développement industriel d’envergure ne s’est déployé sans une puissante volonté d’Etat ! Pas l’étatisme : l’Etat ! Au sens d’un projet collectif, une mise en œuvre au service du peuple. Suisse de 1848, Allemagne bismarckienne, France de la Libération : l’Etat, comme promoteur de l’industrie.
     
    En lieu et place de cela, nous avons un Conseil fédéral incarcéré mentalement dans le dogme ultra-libéral, la tyrannie du libre-échange, la signature d’accords internationaux qui étouffent notre paysannerie, nos aciéries, notre métallurgie. Un gouvernement obsédé par l’exportation, alors que l’économie suisse doit d’urgence se tourner vers le marché intérieur, la proximité, les circuits courts, les besoins vitaux du peuple suisse. C’est cela, la souveraineté !
     
    Citoyen et entrepreneur, je veux une Suisse dynamique, axée sur trois piliers : l’industrie, l’agriculture, les PME (97% de nos entreprises !). Je veux une économie au service du peuple suisse, et non esclave des actionnaires et des marchés financiers.
     
     
    Pascal Décaillet

  • RTS : la voix du gouvernement !

     
    Sur le vif - Dimanche 22.12.24 - 19.38h
     
     
    Suisse-UE : une fois de plus, la RTS donne la parole au microcosme du « monde académique » ! Depuis des années, en matière européenne, on n’entend qu’eux ! L’EPFL. L’EPFZ. Le grand patronat. Les « milieux financiers ». Toujours eux, toujours les mêmes !
     
    C’est la radio du « monde académique ». La TV du « monde académique ». La radio-TV du PLR ! La voix du monde libéral !
     
    Où est la voix des travailleurs suisses ? La voix des chômeurs suisses ? La voix des paysans suisses ? La voix des petits entrepreneurs suisses ? La voix des Suisses les plus précaires, ceux qui perdent leur boulot à cause de la libre circulation ? À la RTS, on ne les entend jamais !
     
    C’est la radio du gouvernement. La TV du gouvernement. La voix du gouvernement.
     
    Citoyen et entrepreneur, j’appelle mes compatriotes à se battre, de toutes leurs forces, pour une Suisse souveraine, pour une agriculture et une industrie fortes, pour les PME. Une droite nationale, sociale, protectrice des plus faibles. Une droite populaire, industrieuse, joyeuse !
     
    Une Suisse tournée sur l’économie de proximité, les circuits courts, le marché intérieur ! Il faut culbuter la tyrannie du libre-échange ! Le faible, le fragile, le déshérité ont besoin de frontières ! Ils les réclament !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Pierre Kunz, esprit libre, dérangeant, indispensable !

     
     
    Sur le vif - Mardi 17.12.24 - 15.36h
     
     
     
    Il était de ces hommes dont souffle l'esprit. Un entrepreneur. Un citoyen passionné. Un orateur redoutable. Une plume incisive. Un bouillonnement permanent. Le courage d'être contre, et parfois seul contre tous. Pierre Kunz vient de nous quitter, à l'âge de 82 ans, je l'apprends à l'instant. Je veux dire ici ma tristesse. Mais aussi la perte, pour Genève, d'un esprit libre et fort, combatif à l'envi, lumineusement solitaire. Le monde politique, où prospèrent tant d'agneaux dociles, qui s'en vont paître dans les terres grasses du pouvoir, a besoin d'hommes comme Pierre Kunz.
     
    J'aimais sa plume, notamment sur son blog "Je la connais, la musique". J'aimais la férocité joyeuse de son indépendance. J'aimais l'intransigeance républicaine de son radicalisme. En d'autres temps, il eût été Jacobin, Conventionnel, Montagnard. Aurait-il voté la mort du Roi ? Il était une force de vie, un charivari d'idées, il était parfois l'esprit qui toujours dit non : ainsi, au début de la tragédie de Goethe, Méphisto se présente au Docteur Faust, "Ich bin der Geist, der stets verneint".
     
    J'aimais lire la prose dérangeante de Pierre Kunz, puis l'inviter immédiatement à GAC, quelques minutes après parution, pour qu'il vienne transformer l'essai à l'oral. Quand il était face à moi, sur le plateau, j'observais son regard pétillant, tout embué d'humour et d'intelligence. Il était une force de vie. Un éclair réinventé de lucidité. A ses proches, toute ma sympathie. Pour Genève, une perte, c'est certain.
     
     
    Pascal Décaillet