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* Sel* Poivre* Sandales* Sonnette pour vélo* Raves* Choux* Maison de Zep* Lait de chèvre* Tofu* Le Courrier* Double mètre pour passerelle* Sucre sans glucose* Livre sur le GIEC* Pommes non traitées* Vin sans alcool* Peinture rouge pour manifs* Pain sans blé* Biographie d'Anne Hidalgo* Cadenas d'occasion pour vélo* Poisson sans nageoires* Signalétique pour toilettes non genrées* Laitues bio* Charbon décarboné* Pullover laine de mouton végane* Piment doux
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"Aide à la presse" : pas un seul centime !
Sur le vif - Jeudi 28.11.24 - 14.33hCes belle âmes qui réclament à longueur de journées une "aide publique à la presse", en clair de l'argent des contribuables pour, on se demande en quel honneur, sauver des journaux, on aimerait un peu les entendre sur l'aide à l'industrie de l'acier, autrement vitale pour notre souveraineté. Sur l'aide à la métallurgie en Suisse. Sur l'aide à la sidérurgie. Sur l'aide à la production agricole. Sur l'aide concrète aux personnes âgées, complètement larguées par la fracture numérique. Sur l'aide à la formation des jeunes. Sur le prix des soins dentaires. Sur le prix des médicaments.Mais non. Il ne saisissent l'écho du monde que pour leur propre cause. Avec la complicité des baronnies de gauche, dans les villes notamment, qui ne brandissent "l'aide à la presse" que pour mieux la contrôler idéologiquement. La manœuvre est tellement visible, la ficelle tellement énorme, qu'elle n'échappe à personne.Entrepreneur depuis 19 ans, n'ayant jamais emprunté un seul centime pour lancer ni financer mon entreprise, n'ayant jamais réclamé le moindre centime de subvention, citoyen actif et passionné de la vie publique de mon pays, je dis "Pas un seul centime d'argent public pour l'aide à la presse" !Pas une seul centime !Pascal Décaillet -
Rougeaud, paysan, visionnaire
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 27.11.24
Il est paysan, vigneron, le teint toute l’année rôti par le travail à l’extérieur. Il est souriant, toujours de bonne humeur. Il est, surtout, incroyablement bosseur. C’est sa très grande force. Je connais peu d’invités piochant à ce point, en amont des débats que j’organise tous les soirs dans « Genève à Chaud », les thèmes annoncés. Lionel Dugerdil, Président de l’UDC genevoise, est l’une des révélations politiques de ces deux ou trois dernières années.
Il l’est, par sa personne, joviale et avenante. Mais il l’est, bien plus encore, par son positionnement politique. Un homme de droite, c’est absolument certain, attaché à sa terre, aux traditions. Mais d’une droite qui combat le libéralisme agricole, et plus généralement les accords de libre-échange. Un paysan, au regard suffisamment ouvert pour défendre aussi, et avec quelle vigueur, l’industrie suisse, l’acier, l’aluminium, Stahl Gerlafingen (Soleure), Swiss Steel (Lucerne), ou encore le verre de Vetropack (Saint-Prex).
Bref, un regard politique général, cohérent, qui va bien au-delà de la seule défense corporatiste de la paysannerie. Tout comme un Willy Cretegny, autre personnalité attachante et atypique de la vie genevoise, Lionel Dugerdil vient de la terre, mais sa vision est globale. C’est une chance, pour Genève, d’avoir des profils de ce genre. Ça nous change des ultra-libéraux. Et des boursicoteurs.
Pascal Décaillet