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  • L'autre droite

     
    Sur le vif - Samedi 19.02.22 - 08.36h
     
     
    La prédominance, au sein des droites, des tétanisés du libre-échange, qui pullulent depuis la chute du Mur, c’est fini.
     
    Voici qu’émerge l’autre droite. Celle des patriotes. Pour la nation. Pour la frontière. Pour la souveraineté. Pour le pouvoir au peuple. Pour la préférence aux siens. Pour la protection des plus faibles, parmi les siens.
     
    À la fois nationale et sociale, soucieuse des plus précaires, très attachée à la cohésion, cette autre droite se rapproche du pouvoir. Lentement, mais sûrement. Depuis des années, elle consolide ses positions, ses points d’ancrage, ses réseaux.
     
    Son meilleur allié ? La gauche sociétale ! À chaque ânerie de cette dernière, l’autre droite engrange. Le peuple n’est pas dupe. Il fait la part des modes et du durable. Il n’aime pas les génuflexions, mais la roide fierté du mot NON.
     
    Maintenant, cette autre droite, si ça vous fait plaisir de la nommer « extrême », ou « fasciste », ou d’invoquer les années trente, sentez-vous libres ! Collez vos étiquettes, bien sagement. Faites-vous du bien.
     
    Mais vous n’aurez rien changé à la progression de l’autre droite dans les consciences de millions d’hommes et de femmes libres, autour de vous.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Simonetta Sommaruga : la passion de l'échec

     
    Sur le vif - Vendredi 18.02.22 - 09.27h
     
     
    Barrages, centrales à gaz : ça ne suffira pas ! En écartant, par pure idéologie de gauche, l’option nucléaire, Mme Sommaruga conduit notre pays vers des pannes géantes, vers la fin de la souveraineté, vers la dépendance.
     
    Cette conseillère fédérale a perdu sur la loi CO2. Perdu sur l’aide à la presse. En matière énergétique, elle nous précipite dans des gouffres. Elle doit maintenant songer à faire autre chose. D’autres doivent reprendre les dossiers dont elle s’occupe.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les mots qui trottinent, pour vite mourir

     
    Sur le vif - Jeudi 17.02.22 - 17.03h
     
     
    "Le Juif de service". C'est ainsi que Yannick Jadot, candidat Vert à la présidentielle française, s'est permis de qualifier Eric Zemmour.
     
    "Le Juif de service" : des réactions ? A peine ! Tout au plus, les plus courageux, enfin les moins lâches, la bouche en cul de poule, reconnaissent que "l'expression n'était pas très heureuse", ce qui relève de l'euphémisme du siècle.
     
    "Le Juif de service" : imaginez le tollé, si ces quatre mots provenaient d'un candidat de droite. Droite gentille, comme Valérie Pécresse. Ou droite méchante : Eric Zemmour ou Marine Le Pen. D'ici, j'entends les hurlements. Et au fond, ils seraient justifiés.
     
    Mais là, les mots du Mal proviennent du camp du Bien. Alors, du côté de toute la bien-pensance française, on pisse de gêne dans son froc. Et on murmure, de l'extrême commissure des lèvres, de frêles réprobations, qui s'en vont trottinant pour au plus vite disparaître, comme "certes pas très adroit", "maladresse", "dérapage".
     
    Mais ces réserves, surtout pas trop fort ! Il faut qu'elles soient susurrées, mais il ne faut surtout pas qu'on les entende. Parle plus bas, comme dans Le Parrain ! Pas le moment d'affaiblir le camp du Bien !
     
    Alors, comme personne ne vous dira que le Sieur Jadot est un triste sire, de la pire envergure, moi je vous le dis. Et je vous adresse mon salut.
     
     
    Pascal Décaillet