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Sur le vif - Jeudi 13.01.22 - 14.20hJuste avant notre débat d'hier soir, à GAC, sur les demandes de crédits supplémentaires, la Commission des finances du Grand Conseil venait justement d'accepter pour près de dix millions de ces crédits ! Ils sont liés à la rencontre Biden-Poutine, à la Conférence de l'OMC, et à la crise sanitaire. Tous acceptés, le doigt sur la couture du pantalon, par les braves Commissaires ! On a le Parlement le plus gentil du monde.Miracle, sans cesse renouvelé, de la Barbichette : j'accepte les demandes de crédits de ton magistrat, tu acceptes celles du mien. C'est ça, la réalité parlementaire. Vous commencez à le comprendre, mon combat, depuis tant d'années, pour une démocratie directe renforcée, avec davantage de pouvoir au corps des citoyennes et citoyens ? Et ma méfiance viscérale face aux corps intermédiaires ?De quoi débattions-nous, hier à GAC ? De la nécessité de faire avaliser ces constantes demandes de rallonges de la part du Conseil d'Etat, non par la seule Commission des finances, mais par le plénum du Grand Conseil. Avec débat public. Accessible à tous. Un projet de loi, du député UDC André Pfeffer, le préconise.L'argent de l'Etat, c'est notre argent. Ces dix millions, ce sont ceux des contribuables. Nous avons le droit, en toute transparence, et non dans l'opacité consanguine d'un pronunciamiento de quinze personnes, de savoir exactement ce qu'on en fait. Et en quel honneur l'exécutif vient perpétuellement frapper à la porte de la Commission des finances, pour dépasser le cadre budgétaire qui lui est alloué. Un tel comportement, dans une entreprise privée (j'en tiens une, depuis seize ans), serait purement et simplement inimaginable.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif
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Conseil d'Etat : confiance rompue
Sur le vif - Jeudi 13.01.22 - 11.17hScandaleux comportement du Conseil d’Etat de gauche, qui refuse de prolonger le délai de récolte des signatures contre la réforme du Cycle d’Orientation !Nous sommes au plus fort d’une pandémie sans précédent, les contacts sont prohibés, la situation est clairement exceptionnelle. Les référendaires ont, à très juste titre, demandé une prolongation du temps de récolte des signatures, pour pouvoir exercer correctement leurs droits démocratiques.Mais non ! À la fois juge et partie, le Conseil d’Etat, tout heureux d’entraver ses opposants, refuse le délai. Cette majorité gouvernementale de gauche confirme son visage partisan, idéologique à l’extrême. Cet attelage est à bout de souffle. Il reste seize mois, interminables.Sur la réforme du CO, c’est le deuxième coup fourré consécutif contre les opposants. Le premier, c’était au Grand Conseil, il y a quelques semaines. Nous l’avions immédiatement dénoncé, ici même.Avec ce gouvernement, la confiance est rompue.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
Le sens du vent
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 12.01.22
Ça n’est qu’un sondage, ne nous emballons pas. Mais tout de même : l’étoile des Verts, en Suisse, semble commencer à pâlir. Elle avait déjà pris la lumière, en 2011, suite à l’accident nucléaire de Fukushima, éhontément exploité par les états-majors écologistes d’Europe, et notamment dans notre pays. Elle s’était ternie, elle avait repris du poil de la bête avec la question climatique. Et là, à nouveau, les gens semblent commencer à se rendre compte des limites d’un certain langage : celui des prophéties d’Apocalypse.
Curieux, tout de même, ce terreau politique qui puise ses racines dans la peur ressassée des catastrophes. Rien de nouveau, l’Histoire regorge d’exemples. Mais tout de même, entre citoyennes et citoyens libres, responsables, rationnels, on peut espérer mieux que cet appel continuel au grand frisson. Si les Verts devaient régresser d’ici aux élections fédérales d’octobre 2023, ils le devraient à eux-mêmes : la part excessive de leur propre discours.
Les gens ne sont pas dupes, ils décèlent l’opportunisme, l’exagération, la propagande, la tentative d’imposer une terminologie : « Crise climatique, transition écologique, mobilité douce ». Il arrive que les plus empressés des fidèles se lassent, eux aussi, des lourdeurs du catéchisme.
Un jour viendra où cette mode se calmera. Et où les petits malins des autres partis, tout empressés aujourd’hui à voler aux Verts leurs mots pour surfer sur la vague, auront l’air, rétrospectivement, bien misérables, dans leur suivisme, leur manque de courage, leur lamentable comportement de plagiaires. Juste pour être dans le sens du vent.
Pascal Décaillet
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