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  • Sauver l'écrit ? Le grand mensonge du 13 février !

     
    Publié sur mon site FB - Lundi 17.01.22 - 22.53h
     
     
    Il est totalement ridicule d'affirmer que l'aide à la presse va "sauver l'écrit".
     
    L'écrit ne s'est jamais aussi bien porté. Jamais les gens - avec plus ou moins de style, de finesse, d'élégance - n'ont autant écrit.
     
    Ils écrivent où ? Mais ici même, pardi ! Sur les réseaux sociaux. Là où vous êtes. Là où je suis. Là où nous sommes, tous. Par centaines de millions, sur la planète.
     
    "Sauver l'écrit" ? Ils nous mentent. En vérité, ils veulent sauver des journaux, des groupes d'intérêts constitués. Des entreprises qui périclitent, souvent par impéritie de leurs chefs. Ils veulent sauver leur parcelle de pouvoir.
     
    Ils veulent sauver cela. C'est une optique. Mais ça n'est pas sauver l'écrit. Toujours, l'écrit vivra, quels que soient les supports. Parce qu'il y a des gens, oui nous sommes des millions, dont l'âme est d'écrire, tout simplement.
     
     
    Pascal Décaillet

     
  • Sauver l'écrit ? Le grand mensonge du 13 février !

     
    Sur le vif - Lundi 17.01.22 - 22.53h
     
     
     
    Il est totalement ridicule d'affirmer que l'aide à la presse va "sauver l'écrit".
     
    L'écrit ne s'est jamais aussi bien porté. Jamais les gens - avec plus ou moins de style, de finesse, d'élégance - n'ont autant écrit.
     
    Ils écrivent où ? Mais ici même, pardi ! Sur les réseaux sociaux. Là où vous êtes. Là où je suis. Là où nous sommes, tous. Par centaines de millions, sur la planète.
     
    "Sauver l'écrit" ? Ils nous mentent. En vérité, ils veulent sauver des journaux, des groupes d'intérêts constitués. Des entreprises qui périclitent, souvent par impéritie de leurs chefs. Ils veulent sauver leur parcelle de pouvoir.
     
    Ils veulent sauver cela. C'est une optique. Mais ça n'est pas sauver l'écrit. Toujours, l'écrit vivra, quels que soient les supports. Parce qu'il y a des gens, oui nous sommes des millions, dont l'âme est d'écrire, tout simplement.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Le réseau social : la vie recommencée

     
    Publié sur mon site FB - Lundi 17.01.22 - 15.03h
     
     
    Vous êtes sur un réseau social, et vous avez mille fois raison. C'est souple, c'est léger, c'est partout, c'est le passé, le présent et l'avenir, ça surgit, ça étonne, ça surprend, ça épate, c'est vif, pétillant, primesautier.
     
    Vous êtes sur un réseau social, et moi aussi. Tenez, j'aime la musique, c'est l'une de mes passions premières. Mes préférences, ainsi que les algorithmes, font que je reçois une quantité d'informations sur ce domaine. Par exemple, je suis fou de Martha Argerich. Ca doit se savoir, alors sur mon compte, ils m'envoient tout ce qu'elle fait. Tout ce qu'elle va faire. Et surtout, tout ce qu'elle a fait, en plus de soixante ans de carrière : des vidéos de génie, d'une qualité musicale à vous couper le souffle.
     
    Alors moi, j'ouvre mon ordi ou mon téléphone, j'accède à mon compte, et j'ai ces trésors-là. Je suis aussi un fou d'Histoire, d'archives sonores ou vidéo, là aussi ça se sait, là aussi je reçois, là aussi j'écoute, je visionne, je me laisse surprendre. Je ne bétonne pas la vie. Je laisse venir à moi. Le réseau social, si vous acceptez ce minimum d'abandon (allez, disons 1%, il reste 99% pour la volonté de fer et l'ivresse dionysiaque), vous rendra heureux.
     
    Les journaux ? Désolé, mais même sur leurs sites (le papier, pour moi, c'est fini, depuis longtemps), ils ne m'offrent pas le dixième de cette capacité de surprise. Ils ont d'excellentes choses, certes, mais leur mode de communication, unilatéral, appartient au passé. Sur le réseau, vous êtes receveurs, mais vous êtes aussi donneurs. Vous êtes surpris, mais vous surprenez. On vous instruit. Mais vous aussi, vous pouvez apporter des informations, vos émotions, votre style.
     
    Tout cela, simultanément. Sur une toile unique. Où se côtoient la gauche et la droite, les raisonnables et les passionnés, l'eau et le feu, la musique et le silence, la rage et l'extase, les hommes et les femmes, la poésie et le prosaïque, les chiffres et les lettres. La nostalgie, infinie, mais aussi l'étincelle de la renaissance. En un mot, la vie. La vie qui va. La vie recommencée.
     
     
    Pascal Décaillet